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Fraude électorale
Plainte en diffamation abusive
Autorisation de chasser illégale


Radio France Bleu Isère annonce ce 10 janvier 2024 que le tribunal correctionnel de Grenoble a requis une peine d'un an de prison
avec sursis et 5 ans d'inéligibilité à l'encontre de Fabien Mulyk qui a voté et signé sans procuration à la place de 2 électeurs à
l'occasion des dernières élections départementales. Délibéré le 23 janvier.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/fraude-electorale-1-an-de-prison-avec-sursis-et-5-ans-d-ineligibilite-requis-a-l-encontre-de-fabien-mulyk-3163406

Il avait déjà triché en restaurant la chasse aux cerfs dans la réserve de chasse de la Réserve nationale naturelle des Hauts Plateaux
du Vercors (RNNHPV) au faux prétexte de l'abroutissement de la forêt par les cervidés. Or les pins à crochets, essence quasi unique
sur ce territoire, sont la seule espèce forestière à n'être pas abroutie en raison de son inappétence pour les cervidés comme l'a
confirmé le vice-président de la fédération des chasseurs de la Drôme et l'ingénieure ONF du secteur. Mais leurs affirmations ont
été censurées par Michel Vartanian dans le rapport d'activité 2022 de la RNNHPV, en dépit des réclamations à chaque réunion
mensuelle du bureau du PNRV.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/isere-la-justice-suspend-l-autorisation-de-la-chasse-aux-cerfs-dans-le-vercors-2609896.html
https://grenoble.tribunal-administratif.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/la-chasse-sur-les-hauts-plateaux-du-vercors

Par ailleurs, la plainte de Fabien Mulyk contre un naturaliste a fait l’objet d’une relaxe en appel.
Ce défenseur de l’environnement contestait une curieuse autorisation de chasser réservée aux seuls agents du département.
Autorisation annulée par le Tribunal administratif
https://www.placegrenet.fr/2023/07/04/apres-une-condamnation-pour-diffamation-en-premiere-instance-la-cour-dappel-relaxe-le-militant-jean-francois-noblet/608309

 

Novembre 2019

Les poissons ressentent la douleur de la même façon que les mammifères.

Dans une étude parue dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society, les biologistes de l’Université de Liverpool viennent de prouver que les récepteurs du système nerveux des poissons réagissent à la douleur de la même façon que les mammifères. Face à la douleur, les mammifères présentent des réactions instinctives qui les amènent à fuir une expérience douloureuse. Jusqu’à présent, on pensait que ces réactions n’appartenaient qu’à eux. Cette étude démontre l’inverse. Par exemple, lorsque les poissons rouges reçoivent un stimulus douloureux près de leur réservoir à nourriture, ils cessent de s’y rendre pendant un certain temps. Ces chercheurs ont également montré que les poissons sont sensibles aux antidouleurs. Après un choc, un poisson-zèbre retrouve une activité normale lorsqu'on le plonge dans de l’eau qui contient un antalgique. Cette étude appelle donc à reconsidérer la façon dont nous traitons ces animaux.

Interview avec Georges Chapouthier, docteur en neurobiologie et directeur de recherche émérite au CNRS, à propos des mécanismes nociceptifs mis en évidence dans cette étude. Pour lui, rien de surprenant dans ce travail.

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-vendredi-27-septembre-2019?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR33amdOd8iLDCd072LSwQu75DlMFrfAdjPiUJtinCbeIoP0br6FBlrGb7c#Echobox=1569817661

 

Août 2018

Source ACTU.FR - Normandie

Dans les marais de la Dives, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont interpellé cinq chasseurs le 20 août 2019.

Mardi 20 août 2019, les inspecteurs de l’environnement de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont interpellé cinq chasseurs dans les marais de la Dives, dans le Calvados.

Ces derniers étaient en train de chasser, alors que la chasse au gibier d’eau n’ouvrait que le lendemain, le mercredi 21 août 2019 à 6 h. 

 Les armes saisies

Informés de ces pratiques illégales, les agents de l’ONCFS ont mené une opération de police au cours de la soirée du mardi 20 août 2019. Deux gabions (installation destinée à la chasse au gibier d’eau) ont été contrôlés. L’ONCFS indique : 

Cinq chasseurs ont été interpellés en infraction pour avoir abattu des canards la veille de l’ouverture.

Ils encourent jusqu’à 3 750 € d’amende 

Les armes et les canards prélevés ont été saisis.

Pour les infractions commises (chasse en temps prohibé, détention et utilisation de munitions interdites : grenaille de plomb et chevrotine) « ils encourent jusqu’à 3 750 euros d’amende, cinq ans de retrait du permis de chasser et la confiscation des armes », précise l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

« Des braconniers, pas des chasseurs »

La Fédération des chasseurs du Calvados, par l’intermédiaire de son directeur Benoit Démoulins, a tenu à « condamner avec la plus grande fermeté cet acte de braconnage » : 

 

Il s’agit bien de braconniers et non de chasseurs ! La chasse est une activité légale pratiquée par 16 000 hommes et femmes dans le Calvados, soucieux des lois et  de la préservation de la biodiversité.

 


 

 

Juillet  2018

Information diffusée par l'Association Phyto-Victimes

 Maltraitance du gouvernement envers les victimes des pesticides !

 

Malgré le rapport de trois inspections d’État (IGF-IGAS-CGAAER) et le vote unanime des sénateurs pour la création du fonds d'indemnisation des victimes des pesticides, le gouvernement préfère ignorer la détresse des familles impactées par les pesticides!

En effet, la commission des affaires économiques du Sénat a voté un nouveau rapport sur la création d'un tel fonds. Notre association est très en colère face à ce nouveau revirement gouvernemental et nous partageons ci-dessous le communiqué de presse de Nicole Bonnefoy (auteure de la proposition de loi pour le fonds d'indemnisation) et Sophie Primas, toutes deux très impliquées sur la problématique des victimes des pesticides

Mauvais tour pour les victimes
de produits phytopharmaceutiques !

Après l'échec de la Commission mixte paritaire sur le projet de loi « équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole », le texte est revenu en discussion à l'Assemblée nationale, où il est actuellement examiné par la Commission des affaires économiques.

Ce matin, le Ministre de l'agriculture, Stéphane Travert, a souhaité retirer le dispositif – pourtant adopté à l'unanimité par le Sénat – portant création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes professionnelles des produits phytopharmaceutiques, au profit de la rédaction d'un « énième rapport » sur le sujet, dans un délai de neuf mois. Cette position du Gouvernement traduit à la fois un profond mépris du Sénat, et une mauvaise foi patente.

Un profond mépris, tant à l'égard du Sénat que des trois administrations qui ont abondamment travaillé sur le sujet. Nous rappelons que le Sénat a voté à l'unanimité la création de ce fonds d'indemnisation et que le rapport du CGAAER, de l'IGAS et de l'IGF, publié en janvier 2018, affirme la pertinence et prévoit dans le détail les différentes modalités de financement et de mise en oeuvre du fonds d'indemnisation.

Une mauvaise foi patente, car il est stupéfiant que le Ministre réfute aujourd'hui la création d'un tel fonds au motif d'une rupture d'égalité entre les professionnels et les « riverains et les jardiniers amateurs », alors que c'est le Ministre lui-même qui avait souhaité en réduire le périmètre aux seules victimes professionnelles !
Nous ne pouvons accepter l'argumentation tenue par le Ministre et soutenue par sa majorité ce jour à l'Assemblée nationale. Nous considérons qu'il n'est nul besoin d'attendre encore. Le courage politique
nécessite d'agir maintenant.

Nicole BONNEFOY
Sénatrice de la Charente
Rapporteur de la mission d'information
sur les pesticides et la santé humaine
Auteur de la proposition de loi créant
un fonds d'indemnisation pour les
victimes des produits phytosanitaires

Sophie PRIMAS
Sénatrice des Yvelines
Présidente de la mission d'information
sur les pesticides et la santé humaine
Présidente de la Commission des affaires
économiques au Sénat.


 


 
 
 
04 Mars 2018 - Source 20 Minutes.

Gard: Six mois de prison avec sursis pour l'homme qui avait traîné un chien avec son 4 x 4

 
 
Le chien Rocky, traîné par une voiture le 29 décembre.
Le chien Rocky, traîné par une voiture le 29 décembre. — D.R.
  • Un chien avait été traîné par une voiture, le 29 décembre dernier.
  • Rocky avait été sérieusement blessé, retrouvé au bord d’une route.
  • Le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis.

Six mois de prison avec sursis : c’est la peine prononcée mercredi par le tribunal correctionnel de Nîmes à l’encontre d’un chasseur, qui avait traîné un chien, attaché à l’arrière d’un pick-up, le 29 décembre, à Saint-Etienne-des-Sorts, dans le Gard.

>> A lire aussi : VIDÉO. Nîmes : Un homme jugé pour avoir traîné un chien attaché à sa voiture, son propriétaire témoigne

Le sexagénaire n’a également plus le droit de posséder un animal pendant dix ans, et devra verser près de 700 euros au propriétaire de Rocky, l'animal qui avait été sérieusement blessé, pour rembourser les frais vétérinaires, et 1.000 euros de dommages et intérêts.

 

20 Févier 2018 : 3 témoignages d'AVA

Election présidentielle – La condition animale s’invite dans la campagne 2017

Sept candidats sur onze se sont prononcés sur l’interdiction des cages, de la corrida, du gavage ou encore de l’expérimentation animale. Le sujet reste toutefois marginal dans les discours et les meetings.

 

LE MONDE | 17.04.2017 | Par Audrey Garric
. Pour la première fois, la condition animale s’invite dans une élection présidentielle. Jadis marginalisée ou moquée, elle s’est aujourd’hui imposée comme un sujet légitime pour les candidats à la fonction suprême. Les prétendants l’ont bien senti : l’attente des électeurs est forte, alors que se succèdent les scandales de maltraitance dans des abattoirs et que foisonnent les livres d’intellectuels en faveur d’une société plus respectueuse des droits des animaux.
A six jours du premier tour, sept candidats sur onze ont répondu au manifeste AnimalPolitique, lancé par une coalition – inédite – de vingt-six ONG qui souhaitent inscrire cette cause dans le débat politique. Les associations (L214, la Fondation Brigitte Bardot, etc.) leur demandaient de s’engager sur trente propositions, qui vont de l’interdiction des cages, de la castration à vif ou du gavage des animaux d’élevage jusqu’à l’obligation de les étourdir avant l’abattage en passant par la lutte contre l’expérimentation animale.
Benoît Hamon (Parti socialiste) est le plus en pointe sur le sujet : il s’est prononcé pour 29 des 30 mesures, bottant en touche sur l’interdiction de la corrida et des combats de coqs. Il devance Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui soutiennent 26 propositions, Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) 23, Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) 22, Marine Le Pen (Front national) 20 et Emmanuel Macron (En marche !) 18.
Les candidats sont notés
François Fillon (Les Républicains) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) ont chacun envoyé une lettre générale sur la condition animale, « des textes qui ne sont pas exploitables car ils ne se positionnent pas sur des mesures précises », indique Lucille Peget, la coordinatrice du projet AnimalPolitique. Jean Lassalle (Résistons !) et François Asselineau (Union populaire républicaine) n’ont, quant à eux, pas répondu.
« Cette mobilisation est exceptionnelle, s’enthousiasme Lucille Peget. C’est la première fois qu’il y a de telles prises de position sur la condition animale lors d’une élection, d’autant plus sur des questions pointues. Alors qu’il y a quelques années encore, cette thématique n’avait ni crédibilité ni visibilité, elle est aujourd’hui omniprésente dans le débat public. »
Dans un sondage IFOP pour la coalition d’ONG, publié en mars, 39 % des personnes interrogées affirment que les propositions des candidats en matière de protection animale pourraient influencer leur bulletin de vote le 23 avril, soit un bond de 10 points par rapport à l’élection présidentielle de 2012. En outre, 72 % d’entre eux souhaitent que les compétiteurs s’engagent sur des mesures concrètes en la matière.
« Les lobbys restent très puissants »
« Nous constatons que relativement peu de sujets font consensus parmi les sept candidats, du moins dans les thèmes majeurs, note toutefois Lucille Peget. Les sujets les plus délicats, qui n’ont pas emporté d’adhésion, sont l’interdiction du gavage et des corridas, la fin de l’utilisation des animaux dans les cirques et la réforme de la chasse, sans doute parce que les lobbys restent très puissants. »
A l’inverse, tous les prétendants se sont dits favorables à plusieurs mesures moins conflictuelles : interdire la capture des animaux sauvages dans leur milieu naturel à des fins de divertissement, lancer un plan national pour trouver des méthodes de remplacement à l’expérimentation animale ou encore améliorer l’insécurité liée à la chasse pour permettre la coexistence de toutes les activités de pleine nature.
Philippe Poutou est le seul candidat à avoir également répondu au programme Veggie 2017, présenté par l’Association végétarienne de France en faveur d’une « alimentation plus éthique et plus écologique ». Il a validé 7 des 10 mesures proposées par l’ONG, telles que l’instauration d’un menu végétarien alternatif dans les cantines, l’interdiction des lobbies de la viande et du lait dans les écoles ou la mise en place d’une politique agricole de transition vers un modèle plus végétal.
« C’est aussi une manière pour les candidats de récupérer facilement des voix. Pour beaucoup d’entre eux, cela ne coûte rien de rajouter quelques phrases dans leurs programmes à ce sujet », analyse Daniel Boy, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po
Pour la première fois, en outre, le bien-être animal apparaît dans certains programmes. Jean-Luc Mélenchon souhaite végétaliser l’alimentation et redéfinir les normes d’élevage, tandis que Benoît Hamon promet un plan contre la maltraitance des animaux et Marine Le Pen veut faire de leur protection une priorité nationale, quand bien même il ne s’agit que de sa 137proposition (sur 144). « C’est une belle évolution comparé à 2012, qui marque une nouvelle phase. Mais ce n’est pas suffisant et l’on veillera à ce que ces promesses ne restent pas vaines », assure Samuel Airaud, chargé pour L214 de l’observatoire Politique & animaux.
Le site note, au moyen d’un algorithme, les partis et les personnalités politiques selon leurs actes, déclarations ou propositions pour ou contre les animaux. Jean-Luc Mélenchon caracole en tête avec 15,7/20, devant Benoît Hamon (14,7) et Philippe Poutou (14,4). Marine Le Pen décroche 10,9/20, tandis qu’Emmanuel Macron n’obtient pas la moyenne (7,1) et François Fillon finit bon dernier (4,1). Reste que dans les débats et les meetings, le sujet est éclipsé et ne parvient pas à rivaliser avec le chômage, la sécurité ou les déficits publics. La cause animale, aussi légitime qu’elle soit devenue, reste marginale.
« C’est aussi une manière pour les candidats de récupérer facilement des voix. Pour beaucoup d’entre eux, cela ne coûte rien de rajouter quelques phrases dans leurs programmes à ce sujet. Mais dans les discours, lorsqu’il faut faire des choix, les animaux passent à la trappe », analyse Daniel Boy, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).
Création du Parti animaliste
Le FN, en particulier, « instrumentalise ouvertement le bien-être animal à des fins électoralistes », dénonce l’eurodéputé écologiste Pascal Durand, dans une tribune publiée dans Libération. Par leurs votes devant le Parlement européen – contre la fin des cages pour les lapins ou la limitation de la durée de transport des animaux –, « les eurodéputés frontistes soutiennent les grands groupes agroalimentaires qui ne pensent “animal” que par le prisme de l’exploitation et du profit », juge-t-il.
Pour porter cette cause, certains défenseurs des animaux se sont alors lancés eux-mêmes dans le combat politique, en créant, en novembre un Parti animaliste, à l’image de ceux qui existent dans plusieurs pays européens, notamment aux Pays-Bas. « Nous voulons identifier un électorat pour lequel la question animale est une priorité, de manière à amener les autres partis à s’en emparer plus largement », explique l’une des coprésidentes, Hélène Thouy, avocate au barreau de Bordeaux.
Le parti, qui veut notamment abolir les « pratiques génératrices de souffrance », créer un ministère de la protection animale et adosser à la Constitution française une charte de la protection animale, revendique un millier d’adhérents. Totalement indépendant d’un point de vue financier, il a d’ores et déjà investi 80 candidats aux législatives, et en vise une centaine, tous issus de la société civile.
Audrey Garric Journaliste au service Planète du Monde

 


 

ACTION : Total, menace officielle du récif de l’Amazone

30 mars 2017

Source Greenpeace

 
Greenpeace
 
 
Ce matin, nos activistes étaient en action au siège de Total, à la Défense, pour dénoncer les projets controversés du pétrolier près du récif de l’Amazone.

Suite à la mission de documentation de l’Esperanza qui a permis d’effectuer les toutes premières images du récif, Total ne peut plus ignorer la richesse biologique de cet écosystème. Or, le géant pétrolier s’apprête à investir 300 millions de dollars dans des projets d’exploration au large du Brésil. La concession pétrolière la plus proche, qui appartient à Total, se trouve à 28 km seulement du récif de l’Amazone.

Il existe des risques inhérents à l’exploration pétrolière (fuites, marées noires…). Mais Total, au sein d’un consortium de pétroliers, semble déterminé à aller au bout de ses projets. Nous ne voulons pas les laisser faire.

Vous pouvez  soutenir nos actions et en écrivant au PDG de Total, Patrick Pouyanné.
 
 

Vous trouverez ci-dessous un exemple de message à envoyer à Patrick Pouyanné. N’hésitez pas à le personnaliser.

Cette campagne ne fait que commencer.
Merci pour votre soutien,

   
 
Maud,
Pour l’équipe Océans de Greenpeace
 
 

Monsieur Patrick Pouyanné,

Je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous faire part de mes inquiétudes concernant les projets d’exploration pétrolière de Total au large du Brésil.

Je demande à votre entreprise d’abandonner ces projets et de renoncer à toutes perspectives de forage dans l’embouchure du bassin de l’Amazone.

Vous êtes surement au courant qu’en 2016, une équipe de scientifiques a annoncé la découverte d’un vaste réseau de récifs coralliens, couvrant une surface de 9 500 km2, à environ 100 km des côtes nord du Brésil. Début 2017, une équipe de Greenpeace les a accompagnés sur place, à bord de l’Esperanza, afin de documenter ce récif. D’après les dires des scientifiques, c’est un biome unique, d’une richesse exceptionnelle que nous ne pouvons pas nous permettre de menacer. Or, la concession pétrolière la plus proche, qui appartient à Total, se trouve à 28 km seulement.

Vous vous présentez comme une entreprise « green ». Joignez la parole aux actes et abandonner ce projet absurde.

Cordialement...
 


   


Fessenheim : négociation de marchands de tapis pour une fermeture qui n’a que trop tardé

24 janvier 2017 |

Source  "Réseau "Sortir du Nucléaire"
 
 
 

Ce mardi 24 janvier, le Conseil d’administration d’EDF, en se prononçant sur une indemnisation versée pour la fermeture de la centrale, a - enfin – consenti à la première étape préalable à son arrêt. Une demande d’abrogation d’autorisation de fonctionnement doit encore être prise par EDF à une date ultérieure. Cette décision, qui doit encore se concrétiser, vient bien tard… et au prix de marchandages inacceptables sur la sûreté.

Une fermeture urgente pour une centrale vieillissante

La fermeture de Fessenheim ne saurait être réduite à une concession électorale : c’est oublier que cette centrale, vieille, dangereuse, située en zone sismique et inondable, aurait dû être arrêtée depuis longtemps. En 2017, elle atteindra les 40 ans, soit 10 ans de plus que sa durée de fonctionnement initialement prévue. Quoi qu’en dise EDF, elle n’aurait dans tous les cas pas été en capacité de fonctionner bien longtemps : non seulement elle cumule les pannes, mais le réacteur n°2, équipé d’un générateur de vapeur non conforme, est à l’arrêt depuis plus de six mois !

Alors que cet arrêt était incontournable, EDF, pendant cinq ans, a multiplié les arguments fallacieux sur un hypothétique risque de black-out et instrumentalisé les salariés de la centrale plutôt que de préparer leur reconversion. Pour accréditer la thèse de réacteurs en excellent état de fonctionnement, EDF n’a pas hésité à passer sous silence certains problèmes préoccupants, n’hésitant pas à camoufler une fuite de 100 m3 d’eau en « défaut d’étanchéité » ! [1]

Espérons que les indemnités extorquées à l’État (et donc aux contribuables), serviront essentiellement à la reconversion des travailleurs de Fessenheim et non seulement à réduire la dette colossale d’EDF. Le décret de fermeture se doit maintenant d’être publié au plus vite, en espérant que l’abrogation de l’autorisation de fonctionnement soit votée rapidement par EDF

Le sort de Fessenheim n’a pas à être conditionné à celui de l’EPR

L’arrêt de Fessenheim reste annoncé pour 2018, date annoncée pour la mise en service de l’EPR de Flamanville. Mais sera-t-il repoussé dans le cas, très probable, de nouveaux retards sur le chantier, au vu des défauts qui affectent la cuve de l’EPR ? Il serait irresponsable que cet arrêt traîne en longueur, au mépris de la sûreté. L’Autorité de sûreté nucléaire se devrait de prendre ses responsabilités et d’imposer l’arrêt immédiat de la centrale.

Il est dans tous les cas inacceptable que le gouvernement, depuis cinq ans, ait refusé de jouer son rôle de définition de la politique énergétique et se soit contenté de petits marchandages, acceptant d’échanger la fermeture d’une centrale vieillissante contre la mise en service hypothétique d’un réacteur tout aussi dangereux.

Il n’est pas normal qu’EDF, en contrepartie d’une fermeture qui devrait aller de soi, ait exigé la prorogation du délai de mise en service de l’EPR, dont le décret d’autorisation est échu le 10 avril 2017. De même, il est inacceptable qu’EDF ait posé comme condition le report de la mise à l’arrêt définitive du réacteur n°2 de Paluel, à l’arrêt depuis mai 2015 et lourdement endommagé par la chute d’un générateur de vapeur de 460 tonnes.

La sûreté ne se marchande pas !


 
 
16 Janvier 2017
Source LPO

À quelques jours de la première réunion du Conseil d’administration de l’Agence Française de la Biodiversité, dans lequel l’ONCFS est amené à siéger, ce dernier vient de se tirer une balle dans le pied.

Bourdon - Crédit photo : JJ Carlier

Réuni exceptionnellement ce 11 janvier sur convocation de son Président, également Président de la Fédération des chasseurs de Gironde, le Conseil d’administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a voté une motion demandant au Président de la République de suspendre les travaux de mutualisation engagés dans les départements entre les services de l’Office et ceux de la nouvelle Agence française pour la biodiversité.

Après avoir essayé d’empêcher la création de l’Agence française pour la biodiversité, après avoir obtenu directement de la part du Président de la République que l’ONCFS n’en fasse pas partie, après avoir essayé de lui enlever ses compétences de police lors des débats parlementaires, le lobby cynégétique poursuit son travail de sape contre l’Agence. La main sur le cœur, les chasseurs majoritaires au CA de l’ONCFS (1), expliquaient jusqu’à présent combien il était justifié de maintenir l’Office en dehors de l’Agence Française pour la biodiversité, et de développer la mutualisation. Maintenant qu’ils ont obtenu gain de cause, ils refusent tout bonnement la mutualisation prévue par le législateur !

Car cette mutualisation est inscrite dans la loi n°2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Elle apparaît en effet comme une opportunité de mieux coordonner et de renforcer à terme la police de l’environnement. Evidemment, un tel processus demande du temps. Sur la base d’un rapport détaillé du Conseil Général de l’environnement et du Développement durable, des travaux de concertation ont été engagés dès l’automne 2016 afin de créer progressivement (en deux à trois ans) des unités de travail communes.

Même si les objectifs des deux établissements publics diffèrent, ils assurent tous les deux des missions de connaissance et de surveillance environnementale du territoire à l’échelle de la France. Le renforcement de la collaboration entre les services départementaux des deux établissements publics à vocation nationale sur le champ de la surveillance environnementale, doit permettre de gagner en efficacité et en permanence.

La motion du Conseil d’administration de l’ONCFS tente d’entraver cette dynamique, critiquant ouvertement au passage le ministère de l’Écologie. Un tel positionnement de la part d’un établissement public sous co-tutelle de ce ministère est totalement inédit et injustifiable. Un établissement public en charge de questions de biodiversité et d'activités régaliennes (la police) qui contredit ouvertement la Ministre de l'Ecologie, on n'avait pas encore vu ! L’ONCFS se voit instrumentalisé à quelques mois des élections présidentielles.

Le Président de la République a fait le choix politique de laisser l’ONCFS hors de l’AFB, lui préférant un partenariat entre les deux organismes, maintes fois rappelé et défendu lors des débats parlementaires sur la loi pour la reconquête de la biodiversité.

La LPO, FNE Environnement, Humanité&biodiversité, Surfrider et le WWF, qui, soutenant la création de l’AFB ont milité pour l’intégration de l’ONCFS en son sein, dénoncent les intentions d’une telle motion. Elles attendent de la part du gouvernement qu’il assume son choix et tienne des objectifs cohérents en matière d’organisation de protection de la nature et de la biodiversité, en ignorant cette motion surréaliste du Conseil d’administration de l’ONCFS et en rappelant ses responsables au respect des lois de la République.

(1) Le CA de l’ONCFS est composé de 4 représentants de l’Etat, 7 Présidents de fédérations départementales des chasseurs, 2 Présidents d’associations de chasse spécialisée, 2 personnalités qualifiées dans le domaine de la chasse (des chasseurs), 2 représentants d’organisations professionnelles agricoles et forestières (dont l’un au moins est chasseur), 1 représentant d’organisation de propriétaires ruraux, 2 représentants d’organismes de protection (la LPO et FNE), 2 représentants du personnel.

 
 
 
10 Décembre 2016

Accident de chasse en Isère: une balle perdue termine sa course dans la chambre d’une fillette

 
 

Le père de famille a retrouvé un impact de balle juste au-dessus du lit de sa fille, âgée de 3 ans. La famille se dit traumatisée.

Source BFMTV

Un accident de chasse survenu jeudi à Renage (Isère) aurait pu coûter la vie à une fillette, signale Le Dauphiné libéré. Un père de famille a retrouvé une balle perdue, vraisemblablement tirée par un chasseur, au-dessus du lit de sa fille de 3 ans.
L’homme se trouvait à son domicile, voisin d’une forêt, jeudi après-midi, tandis que sa fille faisait la sieste dans son lit. C’est à ce moment qu’il aurait entendu une détonation. « Ce n’est que samedi, en faisant le ménage dans sa chambre que j’ai remarqué un trou de la taille d’un pouce dans le mur, à 50 centimètres au-dessus de son lit et la poutre déchiquetée », raconte-t-il au quotidien régional.
La famille se dit traumatisée par cette découverte.
« Quand on voit les dégâts sur le mur, le parquet, on n’imagine pas ce qui aurait pu arriver. »
Les chasseurs, « choqués », assument leur responsabilité
Les chasseurs de la région se disent également « très choqués » mais « ils ne veulent pas se défausser », précise le père de la fillette. « Ils ont confirmé et ont dit qu’ils assumeraient leurs responsabilités. »
Contacté par téléphone par le quotidien régionnal, le président de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) a déclaré que « les règles de tir avaient été respectées ».
    « La seule explication que l’on voit est que la balle a dû faire un ou plusieurs ricochets avant de toucher cette maison », explique-t-il encore.
Le père de famille conclut en disant qu’il faut que « les choses changent en matière de chasse ». « On ne peut pas faire de la chasse au gros gibier avec des balles qui peuvent parcourir 2.500 m, si près des habitations. »
Claire Rodineau –  BFMTV

 

 
1er Décembre 2016

Hautes-Alpes/Motoneiges : la mise en garde du procureur après la condamnation de trois Briançonnais
 
Publié par Barbara Tornambé le jeu, 01/12/2016 - 16:40
 
 
Justice
 
Le procureur de la République des Hautes-Alpes Raphaël Balland met en garde les conducteurs de motoneiges qui ne doivent pas s'élancer en dehors des sentiers
prévus à cet effet. En effet, seuls les trajets sur des sentiers dédiés et le transport de clientèle à des endroits touristiques sont autorisés. De même,
les trajets professionnels sont légalement autorisés par la loi.
 
Le procureur de la République rappelle que l'hiver passé, 3 hommes du Briançonnais ont été condamnés à des amendes de 1500 € dont 750 avec sursis. Les procédures
avaient été diligentées par l'ONCFS du 05, dans une zone connue pour être le refuge des tétras-lyres en hiver. Malgré les protestations des accusés qui
niaient toute utilisation à des fins de loisirs, les autorités les ont condamnés, puisque apparaissent des traces de motoneiges à grande vitesse, et des
allers-retours sur un lac gelé avaient été observés. Un endroit qui permettait "d'ouvrir les gaz", selon l'un des individus.
 
Le communiqué de presse du procureur de la République près le TGI de Gap :
 
En ce début de saison hivernale, il me semble opportun - ne serait-ce que dans un but pédagogique et préventif - de porter à votre connaissance et à celle
de la population que par trois jugements en date du 7 octobre 2016, le tribunal de police de Gap a condamné trois hommes domiciliés dans le Briançonnais
pour avoir utilisé des motoneiges  à des fins de loisirs à Villar-Saint-Pancrace (Hautes-Alpes) en février et mars 2016.
 
Il s'agit de contraventions de cinquième classe faisant encourir une peine maximale de 1500 € d'amende pour chaque utilisation illicite, ainsi que la confiscation
de la motoneige.
 
Chacune des contraventions constatées a fait l'objet d'une condamnation par le tribunal à une peine d'amende de 1500 € dont 750 € avec sursis (cinq contraventions
en tout).En effet, en vue d'assurer la protection des espaces naturels et notamment de la faune sauvage particulièrement fragile en hiver, l'article L.362-
3 du code de l'environnement interdit l'utilisation de motoneiges à des fins de loisirs, sauf :
 
-  sur les terrains spécifiquement ouverts pour la pratique des sports motorisés,
 
- pour le convoyage par ces engins, dans certaines conditions, de la clientèle vers les établissements touristiques d'altitude offrant un service de restauration.
 
En dehors de ces deux cas, la jurisprudence ne tolère donc que les déplacements permettant la desserte directe de son domicile ou de son lieu de travail,
à la condition que les utilisateurs de la motoneige n'en profitent pas pour également utiliser cet engin à des fins de loisirs.
 
Concernant les faits reprochés aux trois contrevenants, ces procédures avaient été initialement diligentées par l'Office nationale de la chasse et de la
faune sauvage (ONCFS) du département des Hautes-Alpes. Se positionnant dans une zone connue pour être le refuge des tétras-lyres en hiver, les inspecteurs
de l'environnement de cet Office national avaient procédé à plusieurs surveillances d'un groupe de personnes parmi lesquelles figurait le fils du propriétaire
d'un chalet d'alpage situé dans le secteur. Les contrevenants affirmaient qu'ils n'utilisaient leurs motoneiges que pour accéder à ce chalet. Toutefois,
le tribunal de police de Gap les a condamnés en affirmant qu'il résultait des constatations que les trajets empruntés ne s'étaient pas limités à celui
nécessaire pour rejoindre le chalet d'alpage familial, mais au contraire qu'ils avaient manifestement été réalisés dans un but de loisirs compte-tenu des
tracés et de la vitesse adoptés, notamment en faisant des allers retours sur un lac gelé, l'un d'entre eux reconnaissant que cela permettait « d'ouvrir
les gaz ».
 
Le tribunal en a donc conclu que l'utilisation des motoneiges avait été faite à des fins de loisirs.
 
Il convient de souligner que le texte interdit « l'utilisation à des fins de loisirs d'engins motorisés conçus pour la progression sur neige », et qu'il
ne vise donc pas uniquement les conducteurs des motoneiges. De fait, l'un des contrevenants était simplement passager.
 
Ces jugements sont devenus définitifs en l'absence d'appel interjeté par les trois condamnés et le parquet.
 
Fait à Gap le 1er décembre 2016 à 16h20
 
Raphaël BALLAND
Procureur de la République
près le Tribunal de grande instance de GAP
 
 
 
22  Novembre 2016
 
Source Greenpeace
 
 
   
 
     
   
 
Les signes de la faillite du nucléaire français se font toujours plus nombreux. Près du tiers des 58 réacteurs français est arrêté, les anomalies se multiplient sur le parc dans l’indifférence des autorités et l’EPR de Flamanville a toujours plus de plomb dans l’aile. Une nouvelle étude d’analyse financière sortie la semaine dernière vient enfoncer le clou : elle lève le voile sur une entreprise au bord de la faillite qui minimise de graves problèmes.

Les comptes d’EDF à la loupe

Selon une étude effectuée par le cabinet d’analyse financière AlphaValue à la demande de Greenpeace, EDF surévalue considérablement ses centrales et sous-évalue drastiquement le coût des provisions nécessaires au démantèlement de ses installations nucléaires et à la gestion des déchets.

Si EDF mettait vraiment de côté l’argent nécessaire au démantèlement des centrales et à la gestion des déchets, sa faillite serait déjà déclarée ! Ce n’est pas qu’une histoire de chiffres : EDF doit, dès aujourd’hui, mettre 50 milliards d’euros de côté. L’entreprise en est tout simplement incapable.

L’entreprise doit de plus faire face à un mur d’investissement de 165 milliards d’euros d’ici à 2025, soit plus de 15 milliards par an. EDF en est bien incapable et se garde bien de communiquer sur cette somme astronomique.

L’étude des comptes d’EDF démontre que la stratégie industrielle de prolongation des réacteurs coûte plus cher que de les fermer. En misant sur le tout nucléaire et en s’obsédant à vendre ses réacteurs, l’entreprise est tout simplement non compétitive. Le nucléaire n’est pas une énergie d’avenir, et l’entreprise EDF n’aura pas d’avenir du tout si elle persiste dans cette voie.

 
 
 
 
Les conclusions de cette étude d’analyse financière viennent s’ajouter à un contexte très lourd pour EDF. L’entreprise accumule les erreurs et tente désespérément de les cacher sous le tapis. C’est par exemple le cas sur l’EPR de Flamanville.

Flamanville : l’EPR à la ramasse

 
 
   
 
Déjà six ans de retard accumulés dans la construction, et une facture qui a été multipliée par trois : voilà le bilan actuel de l’EPR de Flamanville. De plus, fin 2014, l’ASN a identifié une anomalie sur la cuve de cet EPR, qui est donc inapte.

EDF parle de “tests rassurants” mais la vérité est que de simples tests ne suffiront pas. Comme le démontre un rapport d’experts en sûreté nucléaire publié par Greenpeace il y a deux mois, la seule solution pour savoir si cette cuve est apte à la mise en service de l’EPR est de procéder à sa destruction.

En tentant de cacher sous le tapis les signes de la faillite du nucléaire français, les dirigeants d'EDF font un coup de communication irresponsable et dangereux. Une entreprise en faillite et un État hors-la-loi sur la transition énergétique : que faudra-t-il de plus pour que la France se décide enfin à s’engager sur la voie du 100% énergies renouvelables ?


 
 
  L’équipe climat-énergie de Greenpeace France  

 
 
29 Octobre 2016

Après un attentat, en septembre, attribué à des extrémistes pakistanais, la découverte d’un oiseau porteur d’un message menaçant angoisse l’Inde. Au point qu’elle soupçonne tous les volatiles survolant la frontière.                  

Source M le magazine du Monde | 28.10.2016 à 14h14 • Mis à jour le 28.10.2016 à 14h48 | Par Julien Bouissou (New Delhi, correspondance)

                               

    

 

 L’un des pigeons arrêtés début octobre par la police indienne portait une lettre de menaces directement destinée au premier ministre Narendra Modi. Carl de Souza/AFP

Le Pakistan utilise-t-il des pigeons – moins sophistiqués que des drones, mais plus discrets que des agents secrets – pour espionner l’Inde ? Le pays est sur ses gardes depuis qu’un assaut attribué à des extrémistes pakistanais a fait dix-neuf morts dans une de ses bases militaires au Cachemire en septembre. Début octobre, la police indienne a arrêté, puis incarcéré, plusieurs volatiles près de la frontière avec le Pakistan.

L’un d’entre eux portait une lettre de menaces destinée au premier ministre indien premier Narendra Modi : « Modi, nous ne sommes plus les mêmes qu’en 1971. Maintenant, chaque enfant est prêt à combattre l’Inde. » 1971 est l’année de la dernière guerre ouverte entre les deux pays, lorsque New Delhi avait envoyé ses troupes défendre les indépendantistes du Pakistan oriental, devenu depuis le Bangladesh. L’hypothèse d’un télégramme diplomatique enragé envoyé par Islamabad a été écartée, puisque le message était signé du groupe djihadiste Lashkar-e-Taiba, auteur des attentats de Mumbai de 2009.

Placé en cage surveillée

Un autre pigeon arrêté portait sur ses ailes des inscriptions écrites à l’encre en ourdou : une énumération des jours de la semaine, selon les conclusions d’un expert. L’oiseau a été passé aux rayons X, et chacune de ses plumes a été inspectée, sans que rien d’anormal n’ait été constaté. Toutes les caméras du pays se sont pourtant braquées sur le pauvre volatile, placé dans une cage surveillée par trois agents. Et ses ailes ont été clipsées pour qu’il ne retourne pas au Pakistan.

image: http://s1.lemde.fr/image/2016/10/28/534x0/5022057_6_21a6_les-images-de-l-arrestation-du-pigeon_0fa9a1657774e72e8bb7fa32fc428241.png

Les images de l’arrestation du pigeon soupçonné de terrorisme. Les images de l’arrestation du pigeon soupçonné de terrorisme. Capture d'écran Web

La peur a gagné le reste du pays : au Cachemire, la cargaison de 153 pigeons appartenant à un commerçant a été confisquée. Puis s’est étendue à tous types de volatiles survolant la frontière, avec l’arrestation d’un faucon, fin octobre. « Il était très fatigué et des gardes vigilants des forces de sécurité frontalières l’ont attrapé », rapporte le Times Of India. Contrairement au pigeon, le faucon est un oiseau prédateur qui peut porter une petite caméra à son cou… Mais la police indienne s’est voulue rassurante. Le faucon, utilisé notamment par des émirs d’Arabie saoudite pour chasser au Pakistan, s’était sans doute égaré.

Gloussements sur les réseaux sociaux

Quelques jours seulement après que New Delhi a déclaré avoir mené, en octobre, des « frappes chirurgicales » visant des camps terroristes au Pakistan, Islamabad ne s’y serait pas mieux pris pour ridiculiser l’Inde. Les réseaux sociaux ont gloussé en apprenant l’arrestation des volatiles, alors que les militants extrémistes continuent, eux, à s’infiltrer en Inde.

 

Qu’importe, New Delhi prend la menace des pigeons très au sérieux. Les Moghols qui régnèrent sur une large partie du sous-continent jusqu’au milieu du XIXsiècle ne dressaient-ils pas les pigeons ? L’empereur Akbar en possédait 20 000. On apprenait même aux volatiles à faire des pas de côté ou à tourner en l’air sur eux-mêmes pour distraire les sujets. L’empereur Akbar, a écrit l’un de ses biographes Abu’l-Fazl, use de cette occupation pour éloigner de l’esprit des hommes les considérations sur le monde et les distractions de toutes sortes, et les soumettre à l’obéissance. » Une observation qui sonne juste même dans l’Inde d’aujourd’hui.

À chaque intrusion d’un acteur pakistanais sur les écrans de Bollywood, ou d’un pigeon à la frontière, les médias indiens s’enflamment pour rappeler à quel point leur pays est menacé. Si les chaînes de télévision gouvernaient l’Inde et le Pakistan, les deux pays dotés de l’arme nucléaire seraient sans doute déjà en guerre.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2016/10/28/en-inde-les-pigeons-venus-du-pakistan-risquent-la-prison_5022060_4497271.html#kwFm2ktvJRGgd8vm.9
 
 
 
 
 
 
 
08 Octobre 2016
Source Est-Républicain - AFP
 
Voilà d'ardents défenseurs de la biodiversité.
 
Chasse: cadres et apprentis de la Fédération des chasseurs jugés pour l’exécution organisée d’animaux protégés
 
Publié le : 06/10/2016
 
Vesoul (AFP) – Le procès de trois anciens cadres, d’un technicien et de trois apprentis de la Fédération des chasseurs de Haute-Saône, suspectés d’avoir
participé à l’exécution de plus d’une centaine d’animaux protégés, s’est ouvert jeudi à Vesoul.
 
Les sept prévenus, qui comparaissent libres jusqu’à vendredi, encourent un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.
 
Les anciens président, directeur et responsable technique de la fédération sont poursuivis pour avoir ordonné la mise à mort d’animaux sauvages protégés,
ce qu’ils réfutent.
 
La destruction des espèces, dont des rapaces et des chats forestiers, était effectuée par un technicien et trois apprentis, âgés de 22 à 25 ans, qui ont
reconnu les faits.
 
D’après l’un des apprentis, qui a dénoncé ces agissements en juillet 2013 « pour que ça s’arrête », la destruction des animaux était « organisée » et «
rémunérée » par la fédération de chasseurs.
 
Plus d’une centaine d’animaux appartenant à des espèces protégées ont été tués entre octobre 2010 et juillet 2013 sur le site d’une réserve cynégétique
gérée par la Fédération départementale des chasseurs de Haute-Saône, selon l’enquête de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
 
« On avait ordre de prendre les queues pour prouver qu’on avait bien tué les animaux », a déclaré le jeune homme jeudi devant le juge, détaillant comment
il devait tenir le registre des bêtes éliminées. Chacun des trois apprentis a reçu 384 euros pour cette « prime de queue ».
 
La réserve de 56 hectares, située à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), visait à favoriser la prolifération du petit gibier comme les lapins et les faisans. La
fédération était autorisée à tuer les prédateurs dits nuisibles, tels que les renards, mais pas les espèces protégées.
 
Chats sauvages, autours des palombes, buses variables, éperviers ou encore chouettes d’Europe ont ainsi été capturés et supprimés avec un fusil ou du poison.
Ils étaient ensuite incendiés ou enterrés. Certains animaux étaient aussi volontairement blessés et mouraient dans la nature.
 
« Les ordres venaient du responsable technique et du directeur », a affirmé l’apprenti à la barre.
 
Une quinzaine d’associations de protection de la nature, dont la Fondation Brigitte Bardot et France Nature environnement, ainsi que la Fédération de chasse
de Haute-Saône, se sont portées partie civile.
 
© AFP
 

 
06 Octobre 2016
Source "Nature d'ici et d'ailleurs"

Les chasseurs font annuler une course d’orientation internationale

Publié le par Jean-Louis Schmitt

C’est une course qui devait avoir lieu en Alsace pendant trois jours le week-end de Pâques 2017, et rassembler plus de 2 000 coureurs en forêt sur les bans de cinq communes. Mais les chasseurs du secteur en ont décidé autrement…

Les chasseurs font annuler une course d’orientation internationale

Dès le printemps, lors d’une réunion de préparation, ils ont estimé qu’une course d’orientation d’une telle ampleur allait « vider la forêt de son gibier pendant au moins trois mois, au moment où les cerfs et les chevreuils se reproduisent. Et au moment aussi de l’ouverture de la chasse », rappelle Michel Villot, adjudicataire de trois lots dans cette forêt.

Il ajoute : « Les orienteurs [coureurs d’orientation] qui délaissent les sentiers pour suivre leur boussole ne respectent pas la forêt. » Les maires des communes concernées, qui ont pris des délibérations contre cette course, font valoir le poids économique de la chasse sur leurs budgets (plusieurs dizaines de milliers d’euros parfois pour un petit village chaque année).

En face, les organisateurs, les clubs d’orientation de Colmar et de Buhl, évoquent les retombées de cette course sur le commerce local, qu’ils chiffrent à 500 000 euros. Et se demandent à quoi servent les réunions consacrées au développement du tourisme vert sur ces territoires de montagne.

La course internationale d’orientation 2017 est définitivement annulée.

 

 
 
14/09/2016
Source Le Monde.fr
 
Pour protéger sa biodiversité, Auvergne-Rhône-Alpes préfère les chasseurs aux « bobos »
 
 
 
La région Auvergne-Rhône-Alpes, jugeant les chasseurs plus légitimes sur la question de la biodiversité que « les bobos des villes », propose de nouer avec eux un partenariat inédit, doté d’une subvention de près de 3 millions d’euros sur trois ans. Ce projet de partenariat avec la fédération régionale des chasseurs, « une première » en France selon la région, sera soumis au vote en assemblée plénière jeudi 22 septembre.

Dans le même temps, le nouvel exécutif régional, dirigé par Laurent Wauquiez, par ailleurs président par intérim des Républicains et député de Haute-Loire, a baissé considérablement les subventions accordées aux associations de protection de l’environnement ou de l’agriculture paysanne et biologique. « Notre ligne, c’est : pas de monopole dans la protection de la biodiversité », a expliqué Philippe Meunier, vice-président délégué notamment chargé de la chasse et la pêche, justifiant ainsi ce choix :

    « Ils le valent bien, comme dit la publicité. Car il y a deux façons de voir la ruralité, la préservation de la biodiversité, l’aménagement du territoire : soit on le voit du côté des bobos des villes, soit on discute avec les acteurs du monde rural qui connaissent le territoire parce qu’ils le pratiquent tous les jours et tous les week-ends lorsqu’ils chassent. »

« L’impudeur et le clientélisme assumé »

« Alors que le budget de l’environnement a été réduit de 30 %, avec ce partenariat, on est dans l’impudeur et le clientélisme assumé », a réagi mercredi 14 septembre Jean-François Debat, chef de file de l’opposition socialiste dans la région.

« Cela va trop loin ! C’est de la politique à la hache, avec large financement clientéliste des chasseurs ou des défenseurs de l’agriculture intensive et un assèchement de tous les protecteurs de la nature. Nous remettrons cette délibération en cause demain lors des commissions et le 22 septembre en assemblée plénière », explique de son côté Monique Cosson, présidente du groupe Rassemblement citoyen, solidaire, écologiste.

Lire (en édition abonnés) :   Laurent Wauquiez, la méthode-choc en guise de rupture

Selon le document que l’Agence France-Presse a pu se procurer, ce partenariat doit permettre notamment de faire un état des lieux de certaines espèces dans la région, mettre en place des dispositifs de « piège photo » pour tenter de mieux recenser le loup ou le lynx, aider les chasseurs à limiter les dégâts occasionnés par le gibier et éduquer à l’environnement.
Des coupes dans l’environnement…

De son côté, la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature), principale actrice de l’éducation et la défense de l’environnement dans la région, a vu sa subvention réduite de 50 % en 2016, à 385 000 euros. Elle pourrait devoir supprimer une vingtaine d’emplois sur 108, selon son président Eric Feraille, qui a lancé un appel aux dons.

« En quatre mois, nous sommes passés de l’euphorie du Grenelle de l’environnement et de la COP 21 à une relégation sans précédent des questions environnementales », a-t-il expliqué dans une lettre adressée aux adhérents de la Frapna, pointant la « baisse brutale du financement de collectivités ».

Au chapitre des financements, le président de la région s’est par contre engagé à apporter 140 millions d’euros à une nouvelle autoroute reliant Lyon à Saint-Etienne. L’A45, qui aurait un trajet un peu plus direct que l’autoroute actuelle, traverserait les zones encore largement rurales des monts du Lyonnais. Elle est contestée par les écologistes, qui arguent qu’elle générerait davantage de gaz à effet de serre et préempterait de nombreuses terres agricoles.
… et dans la culture

Laurent Wauquiez, qui a fait de la fin du « gaspillage » l’un des mantras de son action à la tête d’Auvergne-Rhône-Alpes, resserre également les cordons de la bourse en matière culturelle. En juin, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) avait tiré la sonnette d’alarme, s’inquiétant de rumeurs d’une baisse globale du budget culture et du retrait de certains dossiers de l’ordre du jour des commissions d’attribution des subventions, comme la Comédie de Saint-Etienne ou l’Ecole supérieure d’art et de design de cette ville. « Depuis maintenant cinq mois, la nouvelle présidence de la région n’affiche aucun projet culturel pour ce territoire », déplore le Syndeac.

Le président de la région avait par ailleurs créé la polémique en juillet en renonçant à financer un institut culturel musulman à Lyon, au motif que des pays étrangers pourraient venir s’immiscer dans son fonctionnement futur. Ce projet est soutenu par le respecté recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane. Dans l’entourage de Laurent Wauquiez, on justifie cette décision par le budget prévisionnel de 8,8 millions d’euros hors taxes présenté à la région par M. Kabtane en avril, qui prévoit un financement de l’Algérie et de l’Arabie saoudite de 2 millions chacun.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/09/14/pour-proteger-sa-biodiversite-auvergne-r
 
 
 
 
05/09/2016
 
Source : La Voix du Nord
 
Lecelles : le chasseur menace de tirer sur les joggeurs

Grosse frayeur pour huit des 400 joggeurs au départ du Time4Win, organisé samedi au départ de Rongy en Belgique. Samedi, vers 16 h 30, deux chasseurs s’en sont pris aux participants.

La course passait par de petits chemins, près de la frontière. B.L.

Sur une petite route qui sillonne à travers champs, l’un des deux hommes a pris son arme, un fusil rangé dans un étui, qui se trouvait dans son véhicule, une sorte de buggy. Il a proféré des menaces à l’encontre des joggeurs, qui étaient huit à passer par là à cet instant précis. L’un des coureurs n’a alors pas hésité à se saisir de l’arme, avant de solliciter l’aide de la police. « Les deux chasseurs étaient apparemment énervés par le passage de la course », confirme le maire de Brunehaut, Pierre Wacquier, appelé sur les lieux. « Ils étaient également, d’après les témoins, sous l’emprise de la boisson ».

Entre police belge et gendarmerie

Personne n’a été blessé mais on imagine ce qui aurait pu se passer si le chasseur avait mis ses menaces à exécution et si le joggeur ne l’avait pas désarmé. Bien que située à quelques centaines de mètres du lieu de l’incident et sollicitée en premier chef, la police locale du Tournaisis n’a toutefois pas pu intervenir. « La rue se trouve sur la frontière et la police belge n’a pas le droit d’agir en territoire français, en l’occurrence dans la commune de Lecelles », ajoute le maire de Brunehaut. « Nous avons donc dû faire appel à la gendarmerie ». Cette dernière a récupéré l’arme, toujours rangée dans son étui, et procédé à l’interpellation des deux chasseurs. « C’était un beau fusil de chasse, de belle taille », commente un des protagonistes qui l’a remise aux agents. On ignore la suite qui sera réservée à cette affaire.

 


 
 
12/06/2016
 
 Fréjus: Trente platanes abattus pour le concert de Johnny Hallyday
 
L’organisateur de l’événement en plein air a créé la polémique en décidant d’abattre les arbres…

Trente platanes sont au centre d’une polémique à Fréjus, qui doit accueillir le 2 juillet prochain un concert en plein air de  Johnny Hallyday. Au lieu de simplement les élaguer, l’organisateur de l’événement a en effet abattu mardi dernier ces arbres situés sur la base nature, faisant valoir qu’il escomptait la venue de 20.000 spectateurs : « Qu’est-ce que je vais dire aux gens qui ont payé leur place, de regarder le concert à travers les branches ? », a déclaré à Var-Matin Minh Tran Long, le dirigeant de la Patrouille de l’Événement, l’organisateur dudit concert.

« Une politique dictée par des intérêts privés »

La décision a suscité de vives réactions sur le compte Facebook du quotidien régional, mais également parmi les élus de l’opposition de cette ville gérée par le Front national. Dans Var-Matin, Elsa Di Méo (PS) se dit ainsi « particulièrement choquée tant par le fond que par la forme. » « On ne "nettoie" pas la nature fréjusienne en fonction du bon vouloir d’une société d’événementiel pour une soirée », dénonce-t-elle.

Du côté des Républicains, Anne Soler pose la question de savoir si « nous allons accepter longtemps que la politique de notre cité soit dictée par des intérêts privés, de surcroît extérieurs et orientés politiquement faisant fi des nôtres ? »

Le chanteur n’a pour le moment fait aucun commentaire sur le sujet.


 
04/06/2016
 
 Chez Laurent Wauquiez (Rhône-Alpes) et Xavier Bertrand (Hauts-de-France), la chasse aux écolos est ouverte
 
Source Siné Mensuel – Juin 2016 – Blandine Flipo –
Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand sucrent les subventions aux associations de défense de l’environnement, pleines d’emmerdeurs qui empêchent de détruire tranquille !
Ah, ils sont contents, les chasseurs. Depuis le temps qu’ils les emmerdaient, ces connards d’écolos. À protéger les phoques en somme, à les dénoncer à la justice quand ils faisaient les cons… Heureusement que la droite a gagné les régionales ! Des gens bien, ces Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand. Ils comprennent eux, au moins.
Wauquiez le premier, tiens. Durant la campagne des régionales en Rhône-Alpes, il avait promis Aux fédérations de chasse qu’une fois élu, il allait sucrer les subventions allouées aux associations de protection de l’environnement. Eh bien, il l’a fait. Et bing ! Plus d’argent pour personne. Y compris les associations de développement rural, grâce à qui la région Rhône-Alpes est en pointe sur l’agriculture biologique. Au point que celles-ci ont dû faire une pétition pour expliquer aux élus régionaux qu’elles se tapaient une partie du boulot de L’État, et que ça serait bien idiot de leur couper les vivres. Surtout au prétexte de faire des économies… Parce que, dans le même temps, Wauquiez a fait voter à la région une subvention de 300 000 euros pour « mettre en lumière » sa bonne ville de Puy-en-Velay… Y a pas que Lyon qui ait droit à une fête des lumières et à sa débauche de dépenses en kilowatts et argent public !

 

Le plus fort, c’est quand même Xavier Bertrand. Le nouveau président des Hauts-de-France a nommé Guy Harlé d’Ophove président de la commission Environnement. Ce charmant homme, jadis élu Front national, se trouve être le président des chasseurs de l’Oise. Autant confier la caserne des pompiers à un pyromane… Sa première action ? Déclarer qu’il allait couper les subventions aux associations anti-chasse. En clair :les assos écolos ! Ou les « enverdeurs », comme on dit chez les chasseurs? Lors de l’assemblée générale des chasseurs du Pas-de-Calais, Xavier Bertrand l’a d’ailleurs répété – comme l’atteste la vidéo postée sur You Tube par les organisateurs. Il veut une « nature où l’homme est au centre ». La Nature n’a qu’à s’adapter ! Et tant pis pour les lois censées la protéger…
 
Il y en a assez de ces naturalistes  qui font des comptages d’animaux, qui savent débusquer une espèce protégée sur un terrain promis à être rasé pour de nobles raisons (golf, résidence secondaire). Sur You Tube toujours, le député Daniel Fasquelle (LR) a menacé : « J’ai quelques associations en tête, je vous donnerai les noms… Y en a marre. Il faut mettre les écolos au pain sec, bio évidemment, et on compte sur toi, Xavier pour le faire au plus vite ! » Le fait que Fasquelle, maire du Touquet, ait vu une palanquée de permis de construire retoqués au tribunal sur plaintes d’associations n’a bien sûr aucun rapport… Reste une angoisse pour les chasseurs. Que ces salauds d’écolos réussissent à survivre et à sévir, sans les sous de la région. tenez bon les gars, on compte sur vous.

 

 
 
 
 
28/05/2016
 
Les cultures de colza pourraient favoriser les rapaces
 
Une étude menée en Pologne a montré que les cultures de colza pourraient contribuer à augmenter le succès de reproduction de la Buse variable.
 
 
Le Campagnol des champs (Microtus arvalis) consomme des pousses, des racines, des graines et des bulbes. Il mange environ deux fois son poids en matière verte par jour et accumule aussi des réserves. Il est fréquent dans les zones de cultures légumières (salades), de céréales, de betteraves et de colza.
Selon une étude dont les résultats ont été publiés en 2014 dans la revue Bird Study, cette dernière plante serait particulièrement appréciée du petit rongeur. Or celui-ci constitue la principale proie de la Buse variable (Buteo buteo) et d'autres rapaces comme les busards (Circus sp.) et le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).
 
Les ornithologues Marek Panek et Jan Hušek ont mené entre 2005 et 2012 une étude dans une zone de 38 km² à l'ouest de Pologne où les champs de colza occupent 18 % de la surface cultivée. Pour évaluer l'abondance des campagnols, ils ont compté le nombre d'entrées de terriers occupés, et pour mesurer le succès de reproduction de la Buse variable, ils ont recensé les nombres de tentatives de nidification et de jeunes élevés avec succès. Ils ont constaté que la densité de campagnol était proportionnellement plus élevée dans les champs de colza que dans les autres cultures. Si les buses n'ont pas tendance à nicher davantage à proximité de ces champs, ils ont par contre noté que le succès de reproduction de ces rapaces avait tendance à augmenter quand la proportion
de cultures de colza était plus élevée dans les environs. L'extension de cette culture pourrait donc favoriser les rapaces, si bien sûr l’agriculture reste raisonnée (emploi modéré de produits chimiques). Précisons que d'autres oiseaux apprécient les cultures de colza, comme la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica).
 
D'ailleurs, certains agriculteurs et organismes ont compris que la lutte contre les rongeurs devait s’appuyer sur leurs prédateurs : rapaces diurnes et nocturnes comme le Hibou moyen-duc (Asio otus), l'Effraie des clochers (Tyto alba) et la Chouette hulotte (Strix aluco), mustélidés comme la Belette (Mustela nivalis), la Fouine (Martes foina) et l’Hermine (Mustela ermine), mais aussi Renard roux (Vulpes vulpes). Il est donc assez incompréhensible que ces mammifères fassent encore parfois l'objet de campagnes de tirs et de piégeages en France.
 
Il faut aussi conserver ou planter des haies et des bosquets, qui offrent des sites de nidification et des abris aux prédateurs des campagnols, leur servent de corridors pour leur permettre de se déplacer d’un secteur à l'autre, et peuvent fournir d'autres ressources alimentaires comme des baies (pour les renards). L'installation de pierriers dans les haies ou les bosquets peut accueillir les petits prédateurs spécialistes comme les belettes et les hermines. Poser des nichoirs constitue un moyen supplémentaire de favoriser les rapaces.Dans le département du Doubs, la Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON) recommande ainsi la pose de perchoirs destinés aux Buses variables pour les aider à repérer les campagnols : plusieurs ont été posés par exemple le long de la route nationale 57 à proximité d’Aubonne. Ils ont été installés dans des espaces dégagés, en évitant les bords de route pour que les rapaces ne soient pas dérangés par les voitures. De perchoir en perchoir, ils peuvent suivre la progression de la fauche et patienter jusqu’à la sortie des campagnols de leurs terriers. Un seul perchoir artificiel dans une parcelle ne suffit toutefois pas : il est conseillé d’en disposer tous les 200 à 300 mètres dans les parcelles qui ne disposent pas de perchoirs naturels, sans bien sûr gêner la circulation des engins agricoles. Et ces piquets ne seront pas tous à la même hauteur (hauteur minimale de 1,50 mètre) afin de favoriser différentes espèces de rapaces. La présence de pelotes de réjection
et de crottes au pied de ces perchoirs constitue de bons indices d'utilisation.
 
Dans un article publié en 2012, un agriculteur de Meurthe-et-Moselle explique : "j’ai résolu le problème des campagnols en posant des perchoirs pour les rapaces dans les endroits où les rongeurs sont nombreux au printemps. Il serait aussi bon d’arrêter de tirer à vue sur les renards. On marche sur la tête : on élimine les renards et ensuite on est obligé d’empoisonner les souris". Espérons que de plus en plus d’exploitants agricoles empruntent cette voie.
 

 
28 Mai 2016
Source : le dauphine.com

Le renard retiré de la liste des nuisibles, sa chasse interdite (En Savoie )

 
Si certains agriculteurs voient dans le renard un “auxiliaire” efficace pour vider les champs des campagnols, les chasseurs s’inquiètent de l’exclusion du goupil de la liste des nuisibles en Savoie.
 Le sujet a du mal à passer dans les rangs des porteurs de fusils : le renard sortira le 1er juillet de la liste des espèces nuisibles dans le département. L’association de chasse au féminin L’Chasse faisait de cette question le thème de l’assemblée générale de ses 10 ans, vendredi soir à Bourgneuf. « Il est nécessaire d’en parler car le renard n’est pas sans impact sur nos territoires », alerte Fernande Nantois, la présidente de L’Chasse.

La surprise de la “communauté chasse” vient surtout du cheminement administratif et technique qui aboutit à l’exclusion du “Vulpes vulpes” de la “liste 2” des espèces nuisibles en Savoie, devenu le seul département en France continentale, avec la Corse, à libérer le goupil.

Pas de preuves suffisantes de dégâts

À l’origine de cette mesure, réside en fait une réglementation qui remet régulièrement en question les espèces nuisibles. Trois listes coexistent : la première est annuelle, décidée par le ministère de l’Environnement et opposable sur la France entière. La deuxième est annuelle également, adoptée par le préfet donc calquée à la particularité du département.

La troisième, à laquelle appartient le renard, est adoptée par arrêté ministériel sur proposition du préfet, au motif de la protection de la faune et de la flore, de la prévention de dommages agricoles et forestiers, de dégâts à la propriété ajoutés d’un intérêt de santé et de sécurité publique.

Retrouvez la suite de cet article dans nos éditions savoyardes et dans notre rubrique Premium

 
 

 
 
03 Mai 2016
Source
 
Communiqué du 3 mai 2016 : Falsification de dossiers de fabrication à l’usine Areva du Creusot : des composants défectueux sur les centrales vieillissantes ?

Alors que Les Echos viennent de révéler la falsification de nombreux dossiers de fabrication de composants nucléaires à l’usine Areva du Creusot, le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte sur la gravité de cette annonce.
Des risques supplémentaires pour les centrales vieillissantes ?
Les composants métalliques en question, qui pourraient donc s’avérer plus fragiles, sont tous particulièrement sensibles au vieillissement sous l’effet du bombardement des neutrons. Certains, comme les cuves, ne sont pas réparables. Alors qu’EDF souhaite faire fonctionner ses centrales très au-delà des trente ans pour lesquels elles ont été conçues, ces informations sont particulièrement inquiétantes.
Soupçonnant que les défauts de fabrication ne concernaient pas uniquement la cuve de l’EPR, le Réseau "Sortir du nucléaire" avait d’ailleurs interrogé l’Autorité de sûreté nucléaire voici une semaine au sujet d’autres potentielles malfaçons. Il va maintenant demander à l’ASN de fournir la liste exacte des réacteurs concernés par ces composants dont les dossiers de fabrication ont été falsifiés.
Tricheries, malfaçons : l’excellence française dans le nucléaire est un mythe !
Ces tricheries viennent confirmer que la prétendue "excellence française" dans le nucléaire est une pure illusion. Comme le précisait déjà une note interne d’ingénieurs EDF que Médiapart s’est procurée, « la compétence d’AREVA en matière de forgeage et de fabrication de gros composants est tombée à un point très bas. » Il faut craindre que ces tricheries ne concernent pas uniquement la fabrication des pièces, mais également les tests (déjà, en 2010, des documents internes à EDF montraient son intention de dissimuler à l’ASN des résultats de tests peu probants concernant l’EPR…) et les vérifications effectuées dans les centrales en fonctionnement !
Emmanuel Macron, venu en visite la veille à l’usine du Creusot plaider pour la construction de l’EPR d’Hinkley Point, était-il informé de ces falsifications ? Dans tous les cas, le soutien indéfectible des ministres à une industrie nucléaire qui triche et dissimule ses défauts est injustifiable. Le gouvernement doit stopper sans délai le chantier de l’EPR, mettre un terme aux projets de rafistolage des centrales nucléaires vieillissantes et engager immédiatement de nombreuses fermetures de réacteur. Ceci est d’autant plus urgent que les renouvelables décentralisés et les économies d’énergies sont maintenant parfaitement opérationnelles, et pour un coût moindre que le nouveau nucléaire.

Contacts presse :
Martial Chateau - 02 43 94 72 88
Daniel Roussée - 06 61 97 83 28
Chargée de communication : Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23
 
 

 
10 Avril 2016
Source Le Canard Enchaîné
 
Après la Cop21, l'état français se surpasse !
 
 
 
 
 
 

 
  
31 Mars 2016
Source EELV.
 
 
En-tête

Non à un hold-up démocratique !

 

Les modifications des règles applicables à l’élection présidentielle ne constituent en rien une quelconque «modernisation». Il s’agit au contraire d’un verrouillage en règle du système par la loi du plus fort et une atteinte au pluralisme démocratique pour un temps de la vie politique très suivi par les français.

Ainsi le principe des cinq semaines d’égalité du temps de parole entre les candidats est supprimé pour un principe d’«équité» pendant la période dite «intermédiaire» dont le calcul s’établira à partir de la représentativité des candidats et des précédents scores électoraux. Cette disposition affaiblira naturellement les candidats éventuellement issus de la société civile et hors du système des partis dit de gouvernement. Cette règle donnera en revanche un boulevard au parti d’extrême droite et cantonnera le débat dans un huis clos à trois (LR, PS et FN) qui verrouillera toujours plus notre démocratie.

Les parrainages, véritable verrou imposé à la candidature des organisations ne disposant pas de suffisamment d’élus, seront également plus compliqués à obtenir.

Au-delà du fond, la méthode est choquante avec une modification des règles à un an de la prochaine échéance, et votée en toute confidentialité par 11 députés socialistes malgré l’opposition de tous les groupes parlementaires à la veille d’un long week-end de Pâques.

Alors que la crise démocratique s’aggrave, ce coup de force ne peut qu’alimenter la défiance. Il illustre également la difficulté d’une Ve République à bout de souffle, incapable de se renouveler et revenant aux pires tactiques électorales du siècle dernier plutôt que de répondre aux aspirations du 21e siècle.

EELV demande aux parlementaires de revenir sur ces dispositions, en toute conscience, le 5 avril prochain, au nom de l’égalité et de la démocratie.

 

Europe Ecologie-Les Verts

 
 
 
25 Mars 2016
Source SudOuest.fr
 
Landes : « intimidation » ou « agression » ? Prison avec sursis pour cinq chasseurs
 
Les peines sont allées de deux à quatre mois de prison avec sursis. Quatre des prévenus devront s'acquitter de 3 000 euros au titre de dommages et intérêts et 400 euros au titre de frais de justice pour chacune des parties civiles. Trois sont condamnés à payer solidairement 3 554 euros pour dégradation de véhicule.

On leur reprochait des faits de violence à l’encontre d’activistes à Meilhan.

Ils ne feront pas appel de la décision du tribunal. jeudi, cinq chasseurs de Meilhan et ses environs ont été condamnés à de la prison avec sursis pour avoir, en septembre 2014, menacé et poursuivi sur un chemin de campagne un groupe de quatre jeunes activistes du Cabs (Committee against bird slaughter, littéralement comité contre le massacre des oiseaux) dans leur voiture de location. Ces jeunes étaient là pour répertorier les sites où se pratique la chasse à la matole. La rencontre quelque peu violente entre chasseurs et activistes avait été filmée par ces derniers.

Les cinq prévenus ont jeudi reconnu les faits mais préféré parler « d'intimidation » plutôt que « d'agression ». « Mettez-vous à la place d'un particulier qui voit débarquer chez lui, dans sa propriété, un certain nombre de personnes que rien n'autorise à venir chez lui, argue Me Dutin, avocat des chasseurs. Doit-il rester les bras croisés en leur offrant le thé ? Rappelons que deux jours avant, des activistes du Cabs et de la Ligue pour la protection des oiseaux s'étaient introduits dans des propriétés et les avaientsaccagées. Ces gens sont sur la bataille de l'image. D'où la vidéo. Et cette bataille, ils veulent la gagner car, derrière, c'est celle de l'opinion publique. »
La peur de leur vie

Pour Me Vergnaud, avocate de la partie civile, la vidéo montre que les jeunes n'ont rien fait pour envenimer les choses et surtout qu'ils ont eu la peur de leur vie. Sans l'intervention de la gendarmerie, a-t-elle appuyé, l'affaire aurait pu finir non pas au tribunal correctionnel mais aux assises. Le président Jérôme Carbonell reconnaît que « le traumatisme est encore palpable » chez ces quatre jeunes. Et de faire la leçon aux prévenus : « Comme vous êtes des gens raisonnables et insérés, vous allez avoir une peine avec sursis, mais je pense qu'il faut prendre conscience que l'on ne peut pas parler d'intimidation. S'il s'agissait de votre fille, nièce ou autre, je crois que vous ne tiendriez pas ce discours. »

Les peines sont allées de deux à quatre mois de prison avec sursis. Quatre des prévenus devront s'acquitter de 3 000 euros au titre de dommages et intérêts et 400 euros au titre de frais de justice pour chacune des parties civiles. Trois sont condamnés à payer solidairement 3 554 euros pour dégradation de véhicule.
 

 
23 Mars 2016
Source La Nouvelle république Loir et Cher
 
 Faisans déplumés, chasseurs condamnés – 22/03/2016 – La Nouvelle République Loir-et-Cher
 
Tribunal correctionnel de Blois

La cinquantaine bien tassée, Johnny et José s'avancent au coude à coude à la barre, un brin embarrassés. Les chasseurs sentent qu'ils vont y laisser des plumes dans ce tribunal. Ils sont accusés d'avoir outrepassé le plan de chasse en septembre 2014 en plaçant du beau gibier emplumé dans leur ligne de mire. En l'occurrence, des faisans communs dont la chasse était interdite sur le territoire où ils ont été verbalisés, afin d'assurer à l'espèce son repeuplement.

Le président du tribunal, Denis Dabansens, plante tout d'abord le décor. Ce matin-là, des gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage campent jumelles au poing, sur les terres de Savigny-sur-Braye. Des détonations résonnent dans un champ et les attirent vers un chemin où deux chasseurs se retrouvent près d'une voiture. Des plumes dépassent de leurs poches. Apercevant les gardes, l'un d'eux va jeter précipitamment une perdrix rouge, une espèce également soumise au plan de chasse. Les gardes récupéreront l'oiseau pour leurs constatations.

" J'ai tiré… un réflexe ! "

« Je l'ai vu s'envoler, j'ai tiré… un réflexe ! », raconte Johnny bien embêté au magistrat. José renchérit : « Moi, j'étais même fier de tuer deux faisans. On ne savait pas pour le plan de chasse, on était sur des terres privées, tout près de la Sarthe où les arrêtés ne sont pas les mêmes. En quarante ans, c'est ma première infraction ! » Le président le regarde par-dessus ses lunettes et lui cloue le bec : «… Ou la première fois qu'on vous attrape ! »Le substitut du procureur, Christian Magret, va, lui, s'intéresser à la perdrix. En Loir-et-Cher, la rouge comme la grise fait l'objet de strictes mesures de gestion élaborées par la fédération départementale des chasseurs et mentionnées dans l'arrêté préfectoral, afin de préserver les souches naturelles.
On sent que le magistrat a fouillé le sujet. « Le Loir-et-Cher est l'un des rares endroits en Europe où l'on peut encore trouver des perdrix de ce type. Si un arrêté est pris par le préfet pour sa protection, il faut le respecter. »
Le tribunal a suivi ses réquisitions en condamnant les chasseurs à 500 € d'amende chacun. Leur permis leur est en outre retiré pendant un an. Une journée bien faisandée…
 
 

 
 
08 Mars 2016
 

La France, pays de l’imposture nucléaire : ça suffit !

Alors qu’Emmanuel Macron vient de réaffirmer son soutien au projet d’EPR d’Hinkley Point, le Réseau "Sortir du nucléaire dénonce une escalade dans l’absurde orchestrée par un gouvernement inféodé au nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige :
 L’abandon des projets de construction d’EPR en Grande-Bretagne,
 L’arrêt de ces investissements inconsidérés dans le nucléaire
 Un plan de sortie en urgence du nucléaire



Une situation financière, sociale et technologique des plus alarmantes

EDF présente une dette record de 37 milliards d’euros et est sorti du CAC 40 fin 2015.

EDF a prévu d’investir 100 milliards de travaux pour prolonger le fonctionnement de son parc de centrales vieillissantes et toujours plus dangereuses.

EDF doit provisionner des sommes colossales pour construire Cigéo, ce projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires estimé entre 25 et 41 milliards d’euros, alors qu’elle n’a pour l’instant que 5 milliards en Bourse.

EDF n’a encore provisionné que 31% des sommes nécessaires pour le démantèlement de ses centrales, véritable inconnue technologique.

EDF s’est hasardée dans des investissements phénoménaux -à perte ?- avec l’EPR finlandais et l’EPR de Flamanville, réacteurs qui ne fonctionneront sans doute jamais.

EDF doit absorber la faillite d’AREVA, ex-"fleuron industriel français" en pleine déroute.

Les pays frontaliers, Suisse, Allemagne et Luxembourg, s’alarment et dénoncent le danger que présentent les réacteurs nucléaires français et lancent des démarches pour leur fermeture.

Le nucléaire est en fin de course, plongera le pays dans une crise annoncée. Mais cela ne suffit visiblement pas pour ébranler le Président, ni ses ministres, qui reculent sans cesse sur la fermeture des vieilles centrales et la mise en place d’une vraie transition.

Le gouvernement français joue la carte d’un autisme inqualifiable

EDF tente de "vendre" son EPR, une impasse technologique majeure, en Grande-Bretagne. Elle veut y investir au moins 16 milliards d’euros, qu’elle n’a pas. Selon un chroniqueur du Times, "L’EPR d’Hinkley Point serait la centrale nucléaire la plus coûteuse jamais produite". EDF ne s’est engagée qu’au prix d’un arrangement financier avec le gouvernement britannique pour permettre l’achat pendant 35 ans de l’électricité produite à un tarif prohibitif, supérieur au coût de production de l’électricité produite par l’éolien.

Alors que le directeur financier d’EDF vient de démissionner pour lancer une véritable alerte, que tous les signaux sont au rouge, comment l’Etat français peut-il engager tout le pays dans une entreprise inévitablement vouée à l’échec ?

Comment certains ministres peuvent-ils justifier, depuis hier, dans leurs interventions médiatiques mensongères, leur incroyable allégeance à une filière industrielle qui mène le pays tout droit dans le mur ?

Comment osent-ils, dans leurs discours, mettre sur le même plan puits sans fond du nucléaire et investissements d’avenir dans les énergies renouvelables ?

Qui paie la note au final de ces politiques hasardeuses, qui confondent le bien public et les arrangements financiers aveugles, si ce n’est le public justement ?

À un an des élections présidentielles, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle tous les citoyens, consommateurs et habitants de ce pays à rendre toujours plus visible et déterminée leur opposition à une politique énergétique dangereuse, dépassée et en faillite.

Le changement de cap est inévitable, activons-le, dès maintenant ! Non au rafistolage, fermons en urgence les réacteurs de plus de 30 ans (à commencer par Fessenheim), stoppons l’EPR et le projet Cigéo, cessons la gabegie financière et engageons enfin le pays sur les voies d’une production et d’une consommation énergétiques responsables !


07 Mars 2016
 
Source : Michelle Chagnon - Wordpress
 
Besançon : la battue qui fait du bruit

Le 21 février, des habitants d’École-Valentin ont été dérangés par la présence de chasseurs aux portes de leur maison. Ils n’auraient pas dû être là, mais à une centaine de mètres. 
 
  Dimanche 21 février les chasseurs n’auraient pas dû se trouver sur la commune d’École-Valentin, même pour y faire du bruit. Photo d’illustration

Elle ne se dit pas anti-chasseurs : « Je suis consciente qu’ils ont un rôle à jouer pour réguler les populations de gibiers….» Mais elle ne les porte pas spécialement dans son cœur, Dorine : « Je ne comprends pas l’intérêt de venir déloger des petites bêtes ici qui ne font pas de mal et ne dérangent personne… »

Ici, c’est sur la commune d’École-Valentin, au sud de la halte TGV, « sur le bas-côté de la ligne ferroviaire en direction du pont du Sablier », comme le localise avec précision la dame, que tout a commencé le 21 février.

Il était 9 h du matin : « On a été extirpé de notre grasse matinée dominicale par des coups de sifflets, des vociférations entremêlées d’aboiements, des pétards pour ne pas dire d’autres tirs ». Outre le dérangement, cette riveraine, « comme d’autres du lotissement » voisin, raconte sa surprise : « On n’a pas de chasseurs sur notre commune, ni de territoire de chasse et la chasse était fermée depuis la fin janvier… »

Pourtant ils sont bien là, gilet orange pour les uns, aux coloris camouflage pour les autres : « Je me souviens d’en avoir vu un avec son fusil, mais pas les autres… »

Un décantonement de gibiers en zone périurbaine

Vite sur place, non sans avoir prévenu la gendarmerie et un adjoint au maire, « lesquels n’étaient pas au courant et ne pouvaient expliquer cette présence », Dorine ne constate « ni signalisation sur les chemins, pas plus que la RN57 voisine… » Et demande des comptes aux intéressés : « Leurs propos n’étaient pas clairs… Ils nous ont parlé d’une battue administrative demandée par le préfet… Ils nous ont dit qu’il y en aurait d’autres et de nuit… »

Guère convaincue et flairant quelque chose de louche, dès le lundi suivant, Dorine a mené son enquête. Avant de nous dire dans un long courrier son mécontentement « que l’on s’acharne à prélever des familles de sangliers qui viennent vivre, ici, en bonne entente avec les riverains de cet espace dénué de cultures… »

Surtout, étaler son étonnement de voir « mâle, mère et jeunes sangliers canaliser à grands coups de stress et de fusil tout ça pour la tranquillité de tous ceux qui n’avaient rien demandé, à savoir nous ! »

Qu’en a-t-il été réellement. La réponse, c’est la Direction départementale des territoires qui nous l’a apportée. Tout d’abord de battue administrative, cela n’était pas : « Il s’agissait là d’un décantonement de gibiers en zone périurbaine, demandé par le préfet… » Et faisant suite aux escapades répétées de compagnie de sangliers dans les rues de Besançon depuis le début de l’année. D’ailleurs pour ce faire celui-ci avait autorisé « par arrêté » l’ACCA de Besançon à poursuivre la chasse au sanglier, au-delà de la fin de la campagne 2015-2016, bouclée le 31 janvier dernier.

Des chasseurs bisontins, qui, s’ils étaient bien mandatés « pour rabattre les compagnies de sangliers sur la forêt de Chailluz pour en prélever (tuer) si besoin », ils n’auraient pas dû se trouver à cet endroit : « C’est une petite erreur… » D’une centaine de mètres…


02 Février 2016
 
Source : La revue "La Recherche" de Févirer 2016

Expérimentation animale
 
Faut-il s'en passer ? - Par Marie-Laure Théodule dans mensuel n°508 daté février 2016 à la page 79

En novembre dernier, les Instituts américains de santé mettaient à la retraite les 50 chimpanzés qui peuplaient encore leurs animaleries : ils ne seront plus l'objet d'expérimentations. Un choix justifié par leur proximité génétique avec l'homme. D'autres animaux, plus éloignés de notre branche, pourraient-ils bénéficier à leur tour de ce changement de notre côté de l'Atlantique ? Cela est-il souhaitable ? http://www.larecherche.fr/idees/experimentation-animale/faut-il-s-passer-01-02-2016-203349

La perception de l'animal d'expérimentation s'est modifiée avec les changements de méthodes de la recherche. Mais elle devrait encore évoluer avec l'émergence de « l'animal personne ».



 
25 janvier 2016

La commune de Villeréal organise en plein centre-ville une battue aux pigeons

Lundi matin, 80 chasseurs se sont déployés à travers la bastide de Villeréal pour participer à une immense battue initiée par la municipalité. Pendant trois heures d'affilée, les habitants de cette commune, habituellement bien tranquille, ont entendu des salves successives et nourries de coups de feu en plein centre-ville. (...) Une battue pour laquelle la commune de Villeréal a fourni la bagatelle de 3 200 cartouches aux chasseurs.
(extrait de l'article de Sud-Ouest)

Source : Sud Ouest
 
25 Janvier 2016
 
Source Univers Nature

Afrique – Des ruches « sentinelles » pour protéger les cultures des éléphants

 
 
 Sous une pression démographique croissante, les interactions « hommes-éléphants » sont de plus en plus fréquentes en Afrique, avec notamment la mise à mal des cultures des premiers, par les seconds…
Dans ce cadre, depuis quelques années, plusieurs pays africains (Botswana, Kenya, Mozambique, Ouganda, Tanzanie…) recourent à des abeilles « sentinelles » pour protéger leurs cultures des pachydermes.
univers nature LucieAyant constaté que plus de 90 % des éléphants fuient le bourdonnement des abeilles, en 2008, Lucy King (1), une chercheuse du département de zoologie de l’université d’Oxford, a mis au point avec l’ONG Save the elephants, un astucieux système pour protéger les cultures et donc limiter les sources de conflits entre les hommes et les éléphants, lesquels conduisent régulièrement à des morts, d’un côté comme de l’autre.
Le principe est simple et repose sur la mise en place d’un réseau de ruches « sentinelles », espacées d’une dizaine de mètres et reliées les unes aux autres par un fil. Fixées à des poteaux ou suspendues dans les branches des arbres, les ruches sont secouées dès lors qu’un éléphant tente de passer outre cette « clôture », provoquant immanquablement l’alerte des abeilles. Inquiètes, celles-ci bourdonnent alors fortement, tandis que certaines sortent pour défendre leur ruche. Piqués dans des zones où leur peau est fine, mais aussi sensible (autour des yeux, au niveau de la trompe, etc.), les éléphants prennent la fuite, sans manquer de prévenir leurs congénères.
Après une telle expérience, à l’avenir les éléphants, piqués dans des zones sensibles et ayant associé le bourdonnement des insectes à la douleur des piqûres, quitteront d’autant plus rapidement des zones ainsi protégées !
Outre la protection des cultures et la fin des conflits avec les communautés rurales ainsi protégées, la mise en place de cette technique permet aux villageois de bénéficier de la pollinisation des abeilles et de leur production de miel.
1- Lucy King est à l’origine de l’ONG Save the Eléphants. Il est possible de soutenir son action sur http://elephantsandbees.com
 

 
15 Décembre 2015
 La LPO porte plainte pour capture à la glu et détention illégale d’espèces protégées.

 

Fin novembre, 3 individus ont été interpellés par les policiers de brigade de sûreté urbaine d'Arles (13), pris sur le fait en train de capturer des oiseaux d’espèces protégées. Les trafiquants utilisaient des gluaux (bâtonnets recouverts de glu) autorisés uniquement et de manière exceptionnelle et dérogatoire dans le cadre de la chasse de certains tendeurs à la glu pour capturer des grives et des merles.
Ce sont au total 80 oiseaux tous protégés : chardonnerets, verdiers, Pinsons du Nord, Serins cini, qui ont été capturés. Cela représente un « butin » estimé de 5 000 et 10 000€, certains oiseaux pouvant être vendus 150€ pièce.
La LPO porte plainte pour capture et détention illégale d’espèces protégées et se constitue partie civile dans cette nouvelle affaire de trafic de petits oiseaux.
D’ailleurs l’un des trafiquants, a déjà été condamné pour une affaire similaire en Corse.
À quelques semaines du passage de la loi biodiversité au Sénat et au moment même où Mr Lambert, député écologiste de PACA fait l’apologie de la chasse à la glu sur les réseaux sociaux, voici un bon exemple des abus de la chasse à la glu.
Une des raisons pour laquelle la LPO demande au Président de la République de mettre fin au massacre illégal des oiseaux familiers en faisant cesser ces pratiques cruelles non-sélectives et en faisant intégrer l’interdiction totale de la chasse à la glu dans la loi biodiversité.
Notre demande fait l’objet d’une pétition à signer et diffuser autour de vous.

Source : Trafic de passereaux dans les Bouches-du-Rhône - Actualités - LPO
michellechagnon36 | 15 décembre 2015 à 11 h 11 min | Catégories: ANTI BRACONNAGE, ASSOCIATIONS, Oiseaux | URL: http://wp.me/p169Ch-75J   
 

 
05 Décembre 2015
 
 
Mais si, voyons, le sauveur du climat François Hollande ne jure plus que par l’Écologie. La preuve : la semaine dernière, pour trouver des ressources destinées à financer la « guerre » au terrorisme et à financer les dépenses de sécurité-défense pour cette année, tous les ministères ont vu leur budget sérieusement raboté. Devinez qui a souffert le plus ? Le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, qui a perdu pas moins de 354 millions d’euros (dont 165 au seul titre de l’Écologie)…
Déjà, dans le projet de loi de finances pour 2016 présenté fin septembre, ce même ministère voyait son budget amputé d’une centaine de millions d’euros (il devait être de 6,49 milliards d’euros). C’était aussi celui qui, après le ministère de l’Économie, perdait le plus de postes (671).
A l’ouverture de la COP21, le président François Hollande avait appelé les dirigeants du monde à un «accord contraignant» sur le climat : «Pour résoudre la crise climatique, les bons sentiments, les déclarations d’intention ne suffiront pas, a martelé Hollande. Nous sommes au bord d’un point de rupture. Paris doit être le départ d’une profonde mutation». Le président a jugé que le monde se trouvait «au pied du mur». Un mur fait «de l’addition de nos égoïsmes, de nos appréhensions, de nos résignations».
 
 
10 Octobre 2015
Source  Le Parisien
 
Isère : un chasseur tue un promeneur qu'il avait pris pour un chevreuil
Un jeune homme a été tué accidentellement par un chasseur samedi matin alors qu'il se promenait sur un sentier de la commune de Revel, près du lac de Freydières, en Isère.
Vers 9h15, ce promeneur, âgé de 20 ans et originaire du Gard, a reçu une balle de chevrotine provenant d'une carabine de chasse dans le thorax ainsi que dans le bras gauche dans le massif de Belledonne, très fréquenté à l'automne par les promeneurs, chasseurs et cueilleurs de champignons.
En arrêt respiratoire, il est décédé peu après malgré les tentatives pour le secourir.
Le chasseur, accompagné de plusieurs autres, aurait tiré en contre-bas d'un chemin forestier, atteignant accidentellement le randonneur qui évoluait avec un ami ou une amie. Il l'aurait pris pour un chevreuil, selon France 3 Alpes. Choqué, le chasseur n'avait pas été entendu en fin de matinée, non plus que l'accompagnateur de la victime, qui a dû être hospitalisé. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête en flagrance pour homicide involontaire.

 23 Août 2015

Source Pierre Athanaze - président d'Action Nature
 
Nicolas Sarkozy promet des postes-clés aux chasseurs en cas de victoire électorale

Si on en croît « Plaisirs de la Chasse », journal souvent bien informé sur les dessous de la chasse :

« Nicolas Sarkozy a pris l'engagement auprès de Bernard Baudin, président de la Fédération nationale des chasseurs, qu'il veillerait «personnellement» à
ce que dans les Régions gagnées par Les Républicains en décembre prochain, les chasseurs prennent « des responsabilités, à travers la présidence de la
commission environnement

Cela promet, car si on en croit les observateurs politiques, pas mal de régions devraient " basculer "à droite. Ce serait alors autant de vices présidence
Environnement pour les chasseurs. Quelques soient vos opinions politiques :ATTENTION DANGER !

Ça va être terrible, et le peu qui a été gagné au cours des dernières années va disparaitre. Et comme les chasseurs seront directement aux commandes, et
qu’on sait qu’ils savent se servir, ON PEUT CRAINDRE LE PIRE.

Faites circuler, il faut informer le plus de monde possible, y compris, bien sûr les adhérents ou sympathisants « les Républicains » afin qu’ils fassent
pression auprès des instances de ce parti.

Pierre ATHANAZE

Président d'ACTION NATURE Rewilding France

20 Chemin de la Tour

69320 Feyzin

 
19 Août 2015
Source ConsoGlobe - Hugo Quinton
 
Le Salvador abandonne le RoundUp et connaît des récoltes records

En Amérique centrale, le Salvador a boycotté une cinquantaine de produits phytosanitaires à usage agricole, dont le RoundUp pour se recentrer sur le culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité.
Un plan d’action pour l’agriculture familiale, sans RoundUp

Tout commence en septembre 2013 lorsque le Salvador vote l’interdiction de 53 produits phytosanitaires, parmi eux, le plus connu de tous, le RoundUp, le désherbant vedette de Monsanto. Un désherbant classé « cancérigène probable » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

image: http://www.consostatic.com/wp-content/uploads/2015/08/salvador-monsanto-round-up.gif


Le Salvador, grand producteur de cannes à sucre, de coton, de maïs et de café, le système agricole était, à l’époque, dépendant des semences hybrides commercialisées par Monsanto, Pioneer et Consort.

75 % du maïs et 85 % des haricots étaient importés et les plantes cultivées sur le territoire étaient issus de graines OGM stériles(1). Pour le gouvernement, il était important de réaffirmer sa souveraineté alimentaire et a donc décidé de rompre avec les industries semencières internationales pour favoriser la graine locale.

Une agriculture en pleine expansion

Pour ce faire, le gouvernement à créé un Plan pour l’agriculture familiale (FAP). Ce plan à destination de près de 400.000 familles d’exploitants, visait à revaloriser les semences locales et émanciper les petits producteurs pour contrer les industriels et leurs OGM.

Le FAP permet une agriculture plus fiable et continue, en effet, contrairement aux graines hybrides, les producteurs locaux n’ont plus besoin de racheter chaque année ces graines auprès des grandes entreprises semencières.

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salvadore-round-up-monsanto-mais

L’Etat a donc investit plus de 18 millions de dollars pour approvisionner les 400.000 exploitants en maïs H-59, un maïs développé par le Centre National de la Technologie Agricole et Forestière (CENTA). Ce maïs présente l’avantage d’être une variété locale, donc mieux adaptée aux terres du pays et plus résistantes à la sécheresse.

D’après le site Natural Society, l’agriculture au Salvador serait en pleine expansion et connaîtrait des récoltes records(2) depuis le boycott de certains produits phytosanitaires dont le Round Up de Monsanto. Entre 2009 et 2014, la production de semences certifiées de maïs et de haricots a été triplée, passant de 35.000 à 92.000 quintaux et la production de maïs est passée de 14 millions de quintaux en 2004 à 20 millions en 2013(3). La vie sans RoundUp est possible, et meilleure…


En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/salvador-roundup-cg#8DT52dfWXkzFVEXv.99

16 juin 2015
Source SudOuest.fr
 
Pays basque : ils avaient dérangé les gypaètes, les chasseurs condamnés en appel – SudOuest.fr
 
Jeudi 11 juin, la cour d'appel de Pau a rendu sa décision dans le dossier du gypaète barbu. Celui-ci aura beaucoup fait pour la connaissance de l'espèce de vautour protégée, alors qu'elle coulait des jours méconnus et tranquilles, dans les Pyrénées.
La cour d'appel de Pau a condamné cinq chasseurs de Basse Navarre (Pays basque) à verser à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) une somme de 2000 euros au titre des dommages et intérêts et de 800 euros pour les frais de justice.
Les nemrods ont été reconnus ''responsables du préjudice environnemental''. En effet, suite à la battue, un couple de gypaètes barbus, dérangé par les chasseurs, avait décampé, alors qu'il était à Saint-Michel, dans l'espoir d'y nicher, selon un agent technique de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, qui les avait observés.
Pour mémoire, l'affaire est née d'une battue au renard, organisée par la société de chasse intercommunale de Garazi (Saint-Jean-Pied-de-Port) à laquelle participaient les cinq comparses, le 28 mars 2010, dans la commune de Saint-Michel. Bien mal en a pris aux chasseurs, qui en battant la campagne, ont pénétré dans l'aire de nidification du gypaète barbu, aire pourtant exclue des opérations de battue par arrêté préfectoral du 1er mars 2010. Les intrus ont reconnu leur participation à cette battue.
La LPO n'avait pas apprécié le trouble causé au bercail du vautour protégé, et porté l'affaire devant la justice. Le 25 avril 2013, Me François Ruffié (Libourne) demandait 15 000 euros en réparation du ''préjudice environnemental'', soit ''le coût de réintroduction d'un gypaète''.
Mais par jugement du 30 mai 2013, le tribunal correctionnel de Bayonne avait relaxés les chasseurs défendus par Me Jean-Paul Malherbe (Bayonne) au bénéfice du doute. En effet, les amateurs de gibier n'auraient pas eu connaissance de l'arrêté préfectoral, diffusé à la société de chasse de Garazi et non de Saint-Michel.
La cour d'appel de Pau en a décidé autrement jeudi 11 juin, estimant que le gypaète barbu avait bel et bien été dérangé dans son aire de nidification.
 

16 Juin 2015
Source Midi-Libre
 
 
 
Des gardes de l'Office national de la chasse ont donc au petit matin, ajusté leurs fusils pour abattre les chèvres. L'épilogue d'un long feuilleton.
Les trois chevrettes qui gambadaient librement dans la montagne à l'entrée d'Anduze, route de Générargues, ont été abattues en début de semaine. Dans l'impossibilité de les faire revenir, et devant le danger potentiel pour les automobilistes passant sur la route en contrebas (chutes de pierres), le maire d'Anduze a en effet, sur les conseils de la préfecture, pris un arrêté municipal.
Des gardes de l'Office national de la chasse ont donc au petit matin, ajusté leurs fusils pour abattre les chèvres. L'épilogue d'un long feuilleton.

L'indignation de notre amie Vesna Lazarevic :
"Vraiment dégueulasse ! ça fait pleurer de chagrin !
Pas moyen pour aucun Etre de rester un peu libre dans ce monde de fous qui n'ont que les armes et la destruction  comme solution !!!  Et comme s'il devait y avoir une "solution"! ... 3 chevrettes dans la montagne, danger pour les automobilistes ?? ben voyons ! Elles ont fait combien de morts ??????".

 
19 Mai 2015
 
Saint-Prix va accueillir les hérissons convalescents.
 
Mairie de Saint-Prix, le 19 mai 2015. « Saint-Prix est la première commune à signer un partenariat avec nous », se félicite le professeur Courreau de l’association Faune Alfort (à droite). A gauche : le maire Jean-Pierre Enjalbert (Debout la France). (LP/Ma.P.)

Dans quelques semaines, Saint-Prix deviendra la première ville « sanctuaire » pour les hérissons en convalescence. De charmants petits mammifères renoueront ici avec la vie sauvage, après un passage par le Centre d’accueil de la faune sauvage d’Alfort (CEDAF) dans le Val-de-Marne. Chaque année, cette structure remet sur pied quelque 2 000 animaux sauvages franciliens, dont environ 200 hérissons.

S’ils survivent aux blessures de tondeuse ou maladies respiratoires dont ils sont victimes, grâce aux soins prodigués par les vétérinaires de la célèbre école d’Alfort, les hérissons ont ensuite encore besoin d’attention. « La préparation d’un animal avant son retour à la vie sauvage est fondamentale », explique le professeur Jean-François Courreau, fondateur du Cedaf. « Ils vivront en semi-captivité dans un enclos et reprendront leurs marques pendant environ deux semaines, puis nous ouvrirons la porte pour les relâcher. »

Des habitants volontaires seront chargés de leur apporter nourriture et eau, tout en les surveillant discrètement « pour qu’il y ait une rupture du contact avec l’homme ». Les spécialistes ont déjà repéré trois sites potentiels. Il s’agit d’une parcelle communale située au cœur du village et de deux terrains privés. Comme le jardin de Martine Altenbourger, conseillère municipale. « J’ai déjà beaucoup d’animaux dans mon jardin, des hérissons, des écureuils, des chevreuils. Cela fait partie de notre environnement », commente l’élue. « Il faut donner une chance aux hérissons de se réadapter. Nous leur devons bien ça. Ils font partie de l’équilibre de nos jardins. »

Dans le cadre du partenariat, signé mardi, Saint-Prix s’engage aussi financièrement pour l’association Faune Alfort (prolongement du CEDAF). La commune verse une subvention de 1 000 € annuels. La somme a été collectée en 2015 via la vente aux enchères il y a quelques semaines du vin local. L’opération va aussi permettre de financer la formation des bénévoles qui commence dès samedi pour ceux qui se sont déjà fait connaître. Mais la ville recherche encore beaucoup de bonnes volontés en attendant l’arrivée des premiers hérissons prévue au début de l’été.

Contacter la mairie le 01.34.27.44.44 ou par mail : mairie@saintprix.fr.
 

16 Mai 2015
 
Source - Michelle Chagnon - Michelle l'amie des animaux

Son piège à loup : une cage avec deux moutons et une chèvre… vivants !

Un éleveur d’ovins victime du loup dans la Meuse, département, où le prédateur sévit lourdement depuis 18 mois, est poursuivi pour avoir mis en place sur son terrain une grande cage piégée, a priori sans résultats probants
«Il s’agissait d’une cage en acier assez imposante, de plus de 6 mètres de long et de 2,5 mètres de large et de haut, dans laquelle il avait placé en appâts deux moutons et une chèvre parfaitement vivants», a expliqué à l’AFP le procureur de Bar-le-Duc, Rémi Coutin.
Le dispositif prévoyait également «un corridor d’entrée» et «un mécanisme qui permettait que l’animal, une fois à l’intérieur de la structure, y soit enfermé», a détaillé le procureur.
Mais, tant selon la justice que son propriétaire, la cage n’a jamais piégé aucun animal.
L’éleveur, poursuivi pour tentative de capture d’une espèce protégée, encourt toutefois 6 mois d’emprisonnement et 9.000 euros d’amende.
Il comparaîtra le 26 mai devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, au côté d’un ami présumé complice.
La cage avait été découverte en octobre sur son terrain de Gimecourt par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
«Cet éleveur, victime quelques jours plus tôt d’une attaque de loup, avait déjà déposé les cadavres de ses brebis et moutons devant la préfecture», a indiqué Rémi Coutin.
L’avocat du prévenu, Me Loïc Desmarest, a affirmé à l’AFP que si son client reconnaît avoir mis en place la cage, celle-ci n’était pas spécifiquement destinée à capturer le loup.
Le département de la Meuse avait connu ses premières attaques du loup fin 2013.
Une cinquantaine d’attaques et plus de 120 victimes ont depuis été recensées, provoquant l’exaspération des éleveurs de ce département rural, a fortiori depuis que les tirs de prélèvement, d’abord autorisés par la préfecture, avaient finalement été interdits par la justice administrative.
En novembre, le maire du village de Nançois-le-Grand, où des attaques avaient eu lieu, s’était par ailleurs distingué en lançant un «avis de recherche» qui promettait 2.000 euros à celui qui capturerait le loup, selon des affiches qu’il avait placardées aux entrées de sa commune.
 

25 Avril 2015
 
 Deux hommes à la barre pour braconnage de chardonnerets - Source : La Voix du Nord.
 
Lille. Deux hommes à la barre pour braconnage de chardonnerets
by michellechagnon36
C’est une audience peu ordinaire qui s’est tenue mardi matin au tribunal correctionnel de Lille : deux hommes devaient en effet s’expliquer sur des captures de petits oiseaux sur les bords de la Deûle.

Coincée entre des violences conjugales et une conduite sous l’empire d’un état alcoolique, une affaire singulière, mardi matin au tribunal correctionnel, en audience de juge unique : Frédéric D. et Philippe H. se sont fait attraper le 17 novembre en train de capturer des chardonnerets sur les bords de la Deûle. Or l’espèce est protégée à l’échelon de la planète, rappellera le procureur Brice Partouche pour signifier que le délit n’est pas si anodin.

Dans tous les cas, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) veille et se porte toujours partie civile en rappelant que le trafic de la faune sauvage arrive à la quatrième place derrière les armes, la drogue et les êtres humains. Et parmi les animaux, les oiseaux chanteurs sont particulièrement protégés.

Dans cette affaire lilloise, on est bien loin du trafic. Les deux hommes appréhendés par des gardes forestiers sont deux pauvres hères qui ont vu un moyen de se faire quelques sous. « Cela se revend vingt euros » explique Philippe H. au juge Stanislas Sandraps. « On est loin du trafic international » plaide Me Amélie Machez.

Philippe H. a lui-même un chardonneret (ce qui est aussi interdit) qui lui sert d’appât. Il dispose alors, autour de la cage, des filets et des bâtons badigeonnés de glu. Ce matériel a été saisi en même temps que l’homme a été interpellé avec Frédéric D. Mais l’oiseau lui a été restitué : en captivité depuis dix ans, il ne survivrait pas à la liberté. « Et puis j’y suis attaché » renchérit Philippe H.

Le parquet avait requis 800 euros d’amende pour Philippe H. et 400 euros pour Frédéric D. Le tribunal les a condamnés tous les deux à 800 euros d’amende avec sursis. Ils devront également payer 300 euros de dommages et intérêts à la LPO.


20 Avril 2015
 
Le renard retiré de la liste des nuisibles en Savoie.

par Michelle Chagnon

Si certains agriculteurs voient dans le renard un “auxiliaire” efficace pour vider les champs des campagnols, les chasseurs s’inquiètent de l’exclusion du goupil de la liste des nuisibles en Savoie.
Le sujet a du mal à passer dans les rangs des porteurs de fusils : le renard sortira le 1er juillet de la liste des espèces nuisibles dans le département. L’association de chasse au féminin L’Chasse faisait de cette question le thème de l’assemblée générale de ses 10 ans, vendredi soir à Bourgneuf. « Il est nécessaire d’en parler car le renard n’est pas sans impact sur nos territoires », alerte Fernande Nantois, la présidente de L’Chasse.
La surprise de la “communauté chasse” vient surtout du cheminement administratif et technique qui aboutit à l’exclusion du “Vulpes vulpes” de la “liste 2” des espèces nuisibles en Savoie, devenu le seul département en France continentale, avec la Corse, à libérer le goupil.
Pas de preuves suffisantes de dégâts
À l’origine de cette mesure, réside en fait une réglementation qui remet régulièrement en question les espèces nuisibles. Trois listes coexistent : la première est annuelle, décidée par le ministère de l’Environnement et opposable sur la France entière. La deuxième est annuelle également, adoptée par le préfet donc calquée à la particularité du département.

La troisième, à laquelle appartient le renard, est adoptée par arrêté ministériel sur proposition du préfet, au motif de la protection de la faune et de la flore, de la prévention de dommages agricoles et forestiers, de dégâts à la propriété ajoutés d’un intérêt de santé et de sécurité publique.

 


 

 
19 Avril 2015
 
Source Charente Libre
 
Charente: les chasseurs dégainent le permis gratuit

Les chasseurs charentais lancent le permis à zéro euro pour les nouveaux adhérents. Objectif: enrayer la baisse des effectifs et redorer l’image de la chasse.
Pour rajeunir les troupes de chasseurs, la fédération de Charente tente le permis àzéroeuro qui a connu un beau succès en Haute-Vienne.
Pour rajeunir les troupes de chasseurs, la fédération de Charente tente le permis àzéroeuro qui a connu un beau succès en Haute-Vienne.. PHOTO/Photo Majid Bouzzit

Leurs euros, ils pourront les garder pour acheter le fusil. À partir de mai, les nouveaux chasseurs pourront s’offrir une année de gibier pour zéro euro. Un permis de chasse coûte aujourd’hui 150€. Dans quelques semaines, ce sera gratuit. Vraiment gratuit puisque «la plupart des sociétés de chasse offrent la carte la première année», comme le glisse le président des chasseurs charentais, Bruno Meunier, qui a pioché l’idée chez les voisins de Haute-Vienne.

Lui et ses amis en avaient marre de voir leurs effectifs se déplumer. En Charente comme ailleurs, chaque année depuis trente ans, c’est la même limonade: le nombre de chasseurs n’en finit plus de se restreindre. En1983, ils étaient 29000. Un record. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 12.600. Et l’érosion se poursuit. «On perd environ 300 adhérents chaque année.»

Il y a bien un renouvellement: 186 nouveaux chasseurs ont pris leur carte l’an passé. Mais ça ne compense pas les 362 départs de 2014. «On est victime de la pyramide des âges», commente Bruno Meunier, qui reconnaît aussi que «le prix des cartes est un problème pour certains, tout comme le fait qu’il y ait de moins en moins d’habitants en secteur rural».

550 nouveaux chasseurs espérés

Et puis, il faut bien le reconnaître, la chasse, ce n’est pas tendance. «Même si c’est un peu en train de changer. Les enquêtes d’opinion montrent que les jeunes sont prêts à tenter l’expérience.» Mais par manque de tradition familiale –car ils vivent en ville «où ce n’est pas simple d’entretenir des chiens»–ou parce que «payer pour passer l’examen constitue pour eux une barrière [31€ pour les 16-18ans, 46€ pour les majeurs, NDLR]», ils ne sautent pas le pas.

C’est surtout à ces jeunes recrues potentielles que le permis à zéro euro est destiné. Fernand Patrier, vice-président de la fédé, en charge de l’opération, dévoile ses projections. «On espère avoir environ 700 candidats au permis de chasse.» Soit autour de 550 nouveaux adhérents, puisque le taux de réussite est de 80%.

Si ces prédictions se réalisent, le nombre de chasseurs charentais repartira à la hausse. Sous réserve de ne pas voir les nouveaux se carapater au bout d’un an. Car la deuxième année, fini la chasse gratos: il faudra payer pour avoir sa carte (150€); payer aussi pour adhérer à une société communale (en moyenne autour de 75€) ou une chasse privée (aux prix variables pouvant grimper jusqu’à plusieurs centaines d’euros). Mais si l’on en croit l’exemple de la Haute-Vienne, ça marche: 80% des nouveaux adhérents y ont repris leur carte l’année suivante.

Coût de l’opération: 110.000€. Intégralement piochés dans les fonds propres d’une fédération charentaise qui a aussi décidé de mettre le paquet sur la com’: affiches dans l’agglo d’Angoulême et à Cognac et même 200.000 prospectus disséminés à travers la Charente. Si avec ça les chasseurs rentrent bredouilles, c’est à devenir chèvre.
Un pack tout compris

Pour zéro euro, le nouveau chasseur charentais aura un pack complet dans sa besace. Il comprend: l’inscription au permis (et une réinscription en cas d’échec), l’examen, la formation, la validation, une assurance, le livre d’instruction officiel, un abonnement à une revue spécialisée, des aides et conseils d‘un tuteur d’une société de chasse, et même des réductions chez les commerçants partenaires pour s’équiper. Ne manque que le fusil, à la charge du chasseur.

Pour passer le permis. Il faut avoir 16 ans, avoir assisté aux 3 heures de formation théorique (et avoir lu le manuel d’instruction) et suivre une demi-journée de formation pratique. C’est ensuite l’heure de l’examen. 80% des candidats l’obtiennent.
 

9 mars 2015
 
Sivens : la ZAD évacuée mais un nouveau projet de barrage toujours autant controversé
 
par
Grégoire Souchay

Vendredi 6 mars, alors que le Conseil général du Tarn votait le redimensionnement du projet de barrage de Sivens, la « zone à défendre » du Testet était
évacuée. Si les promoteurs du projet, désormais soutenus par des agriculteurs et des riverains organisés en quasi milices, marquent une nouvelle victoire,
la bataille du Testet est loin d’être terminée. Le nouveau Conseil général du Tarn, issu des élections départementales des 22 et 29 mars, devra compter
sur de nouvelles autorisations pour pouvoir mener à bien son projet, qui pourrait être incompatible avec la Loi sur l’eau. Les opposants n’ont pas dit
leur dernier mot.

43 pour et 3 contre. Avec la même répartition qu’il y a deux ans, les élus du Conseil général du Tarn, à majorité socialiste, ont une nouvelle fois « réaffirmé
la nécessité de réaliser une retenue dans la vallée du Tescou », vendredi 6 mars. Les élus s’engagent ainsi à « redimensionner le projet » de moitié tout
en le maintenant « sur la zone » initiale. Enfin, ils exigent « l’expulsion immédiate et sans délai » des occupants, expulsion qui a été ordonnée par le
ministre de l’Intérieur une heure après la fin des débats de l’assemblée départementale.

Loin d’un débat sur le fond, les échanges n’ont servi qu’à tenter, pour les plus obstinés, de demander le maintien du projet initial sans aucun changement,
« parce que nous l’avons déjà voté deux fois ». Et, pour les plus en verve, à fustiger les occupants, « des personnes animées par le seul but de détruire
et de s’opposer systématiquement à tout projet ». Seuls trois élus – deux communistes et un divers droite, il n’y a pas d’élus écologistes – font entendre
une autre musique. L’un d’eux décrit le « dossier Sivens » comme « des sables mouvants : Plus on avance, plus on s’enfonce ». Son voisin a beau demander
à ses collègues « d’accepter humblement de se mettre en doute » et de « tirer un trait sur un projet que les experts ont qualifié de médiocre, surdimensionné
et surévalué », ces voix, toujours aussi minoritaires, ne seront pas entendues.

Alliance objective entre élus, forces de l’ordre et milices anti-zadistes

Pendant ce temps, sur la zone du Testet, l’expulsion débute. Après une semaine de blocus, de violences physiques contre les zadistes par des agriculteurs
et riverains organisés en quasi milices, c’est la gendarmerie qui s’est déployée ce vendredi sur le site. Plus de 300 gendarmes sont là pour déloger moins
de quarante occupants répartis dans le vallon et les bois. Les médias, jusqu’ici persona non grata, sont finalement conviés à venir filmer et rendre compte
du bon déroulé de l’opération. Impuissants, les occupants hésitent entre résignation à partir et résistance non violente. Ce qui n’empêche pas les gendarmes
de les trainer au sol et de matraquer les plus récalcitrants. A 13 heures, seuls quatre occupants sont encore perchés en haut d’un mirador, à deux pas
du lieu où est tombé Rémi Fraisse, tué par l’explosion d’une grenade offensive dans la nuit du 25 au 26 octobre. Encerclés par 200 gendarmes et plusieurs
dizaines de journalistes, ils sont délogés. A 15 heures, tout est fini. Sur place, il ne reste que trois zadistes, autorisés à récupérer les affaires de
tout le monde, quelques moutons, poules et biquettes, signes des activités agricoles pratiquées au milieu de la zone parsemée d’habitations précaires abandonnées,
que les forces de l’ordre sont déjà en train de détruire.

Depuis une semaine, tout conduisait à ce scénario, dans un jeu d’alliance objective entre les groupes anti-zadistes, la gendarmerie et les élus du Conseil
général. C’est la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) qui a lancé une semaine plus tôt un appel à venir quadriller les accès
au Testet, dès le lundi 2 mars. Venus notamment d’Aveyron, de Tarn et Garonne, du Lot et du Gers, entre deux et trois cents agriculteurs se relaient jour
et nuit pour empêcher tout accès. Le motif : « La justice a ordonné l’expulsion quinze jours plus tôt. Nous sommes là pour faire respecter l’État de droit
», lance Philippe Jougla, président de la FDSEA du Tarn. Quitte à se substituer à la police pour faire exécuter cette décision et à utiliser des méthodes
illégales de blocage des routes, de contrôle d’identité et de fichage des passants.

Des actions commando

S’y ajoutent des actions commando, en petits groupes, armés de bâtons, barres de fer ou pioches, pour attaquer tout ce qui ressemble de près ou de loin
à un « pelut » (chevelu en occitan), la cible désignée. Pneus crevés, battues dans les bois, vitres brisées, personnes tabassées, on parle bien ici de
« milices » organisées : des groupes se considérant comme des forces supplétives de police, opérant des destructions illégales, usant de la violence.

Ces groupes agissent en totale impunité et peuvent aussi s’en prendre à des journalistes. Plusieurs photographes et journalistes indépendants ont été menacés
pour leur avoir demandé d’expliquer leurs actes. La police, qui a reçu pour consigne d’éviter les affrontements directs, n’empêche pas ces actes, pourtant
parfois commis sous ses yeux. Elle n’intervient qu’en dernier recours, pour empêcher ces affrontements de dégénérer. Quant aux élus locaux, ils ne voient
là qu’une manifestation légitime de riverains à « bout de nerf », sans jamais condamner aucun des comportements. « On est dans une partie à trois équipes,
c’est bizarre comme situation, raconte Oze, l’une des dernières occupantes de la zone. Sans que cela soit dit, l’expulsion a en fait déjà commencé. » Elle
sera effective ce vendredi 6 mars à 11 heures, sur ordre du ministre de l’Intérieur.

Des décisions qui ne règlent rien

Les élus ont beau se réjouir, le barrage, lui, est bien loin d’être construit. La décision du Conseil général du Tarn, aussi symbolique soit-elle, n’a en
fait aucune valeur juridique. Pour l’heure, seuls valent les arrêtés préfectoraux d’octobre 2013 déclarant l’utilité publique, l’intérêt général, dérogeant
à la loi sur l’eau et à la destruction des espèces protégées. Quatre autorisations toujours contestées juridiquement. La décision des tribunaux est attendue
dans les prochaines semaines. La France est par ailleurs toujours menacée de sanction sur ce dossier par la Commission européenne, pour non-respect de
la directive cadre sur l’eau.

Surtout, les besoin réels et concrets en eau de la vallée du Tescou n’ont toujours pas été évalués. Dans leur dernier rapport, les experts envoyés par le
ministère de l’Écologie font état d’une réunion de travail du mois de décembre 2014. Sur 120 agriculteurs présents, seulement 16 déclarent pomper de l’eau
dans le Tescou. Si l’on ajoute le coût potentiel du mètre cube, équivalent à celui du barrage voisin du Thérondel (lire
ici), il ne reste que onze exploitants potentiellement prêts à payer le prix nécessaire pour pouvoir utiliser l’eau issue du barrage de Sivens.

Parallèlement, 180 lacs collinaires – des retenues d’eau situées sur des collines – ont été recensés sur le bassin versant du Tescou et de ses affluents,
en grande partie sous-utilisés. Même diminué de moitié dans son volume, le barrage prévu à Sivens entraîne toujours la destruction de la zone humide, comme
l’explique Françoise Blandel, du Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet : « Le projet dit alternatif pose les mêmes problèmes au regard
des règlementations nationales et européennes. » Enfin, reste le poids symbolique de la construction d’un barrage, là où les affrontements entre force
de l’ordre et opposants ont entrainé la mort de Rémi Fraisse, jeune manifestant pacifiste, tué par l’action des forces de l’ordre sur le chantier.

Les élus prendront-ils le risque de passer en force ?

Dans son obstination, le Conseil général oublie également la nécessité de réaliser des études complémentaires avant d’envisager de construire un nouveau
projet. Une tâche qui reviendra à la nouvelle assemblée départementale issue des prochaines élections. Il faudra ensuite que les financements ne soient
pas entachés d’illégalité : le protocole transactionnel qui consiste à faire payer par l’État les financements déjà engagés par le Conseil général sur
le projet initial, pourrait tout à fait être contesté, dès lors que le premier projet serait jugé illégal. Au niveau national, la France doit toujours
proposer son nouveau modèle de gestion de l’eau pour respecter les exigences de Bruxelles. Les récentes déclarations du Premier ministre Manuel Valls,
ouvrant les vannes à la construction de nouvelles retenues d’eau, pourraient bien se révéler elles-aussi incompatibles avec le droit européen.

Au final, il semble presque inenvisageable à ce jour que ce barrage soit construit rapidement en respectant la loi. Toute la question est de savoir si les
élus prendront le risque de passer une nouvelle fois en force. Et surtout, si les citoyens les laisseront faire. Car malgré l’expulsion, les opposants
n’entendent pas abandonner le combat. Ils étaient réunis dès vendredi soir dans la commune voisine de Gaillac pour occuper la place centrale le temps d’une
nuit, avant d’en être chassés le lendemain par la police. Celle-ci a notamment brandi un « arrêté anti-zadiste », interdisant toute manifestation d’opposition
à Sivens dans la ville de Gaillac. « L’esprit du 11 janvier », après les manifestations de masse en faveur de la liberté d’expression, ne semble toujours
pas avoir atteint le département du Tarn.

Les milices favorables au barrage, elles, courent toujours et continuent de traquer les opposants dans les villages alentours. Ainsi, ce 8 mars, elles sont
venues menacer une quinzaine d’opposants réunis à Lisle-Sur-Tarn pour un simple pique-nique. Contre ces pratiques, des appels sont lancés un peu partout
pour organiser des actions ciblant le syndicat agricole majoritaire. Loin d’être terminée, la bataille du Testet pourrait finalement être le point de départ
d’une contestation plus générale et frontale contre le modèle agricole productiviste.

Grégoire Souchay (texte et photos)

Grégoire Souchay est l’auteur, avec Marc Laimé, de
Sivens, le barrage de trop,
publié au Seuil et en collaboration avec le journal Reporterr
 

19 Févier 2015
 
Source CIWF : L'organisation internationale de référence dédiée au bien-être des animaux de ferme
 
« On ne peut pas se passer de l'agriculture industrielle ». Qui ose tenir un pareil propos ? M. Le Foll, Ministre de l’agriculture, à l'occasion de l'ouverture du Salon de l’agriculture samedi. Salon qui a pour thème cette année le climat –du moins en théorie. Car la question des impacts de l’élevage industriel est largement ignorée, même par le Ministre, pour qui élevage et climat ne sont pas liés. Il n’évoque que les bénéfices (réels) du pâturage, alors que 80% des animaux sont élevés en France dans des systèmes intensifs et ne voient jamais un brin d'herbe. L'élevage industriel, en plus des souffrances infligées aux animaux, gaspille nos ressources et pollue l'environnement.
 

14 Février 2015
 
Les trophées de chasse de six espèces menacées sont interdits d’importation en Europe


L’Union européenne a mis en œuvre, le 5 février, de nouvelles règles plus strictes pour interdire les importations de trophées de chasse de six espèces en voie de disparition : le lion et l’éléphant d’Afrique, l’ours polaire, le rhinocéros blanc, l’hippopotame et le mouton argali. Il était temps, notamment pour le lion africain dont la population est en fort déclin.

Désormais, les importations de trophées de chasse de lion sont interdites dans l’Union en provenance de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, comme le Burkina Faso, le Bénin et le Cameroun. Ces pays faisaient déjà l’objet d’un « avis négatif » émis par le Groupe scientifique de l’UE sur le commerce des espèces sauvages. Les autres États africains devront maintenant prouver que la chasse au trophée sur leur territoire n’est pas préjudiciable à la conservation de l’espèce concernée. Parmi eux, la Tanzanie et le Mozambique auront sans doute du mal à conserver leur permis d’importation pour les trophées d’éléphant…

Au final, l’Union européenne est désormais en mesure d’évaluer la chasse au trophée de façon plus critique et scientifique, à l’aune des mesures de conservation prises et du comptage des populations pour les six espèces listées, voire d’allonger cette liste.

Jusqu’à présent, les règlements relatifs au commerce des parties du corps des espèces protégées ne s’appliquaient pas aux trophées de chasse, considérés comme des « effets mobiliers et personnels ».Cette dérogation a permis le commerce illicite de parties d’animaux via l’Union, utilisées par exemple dans la fabrication de “médicaments”, et a notamment contribué à l’extinction des lions d’Afrique de l’Ouest dont la population sauvage n’est plus que de 400 individus.

L’eurodéputée Catherine Bearder a activement contribué à convaincre l’Union qu’une réglementation beaucoup plus sévère que celle de la Cites* était nécessaire, épaulée entre autres par l’association britannique LionAid. Si elle se félicite de cette étape franchie, il convient selon elle de rester vigilant sur le terrain, en maintenant la pression sur les trafiquants qui alimentent le commerce illégal d’espèces sauvages, et de s’assurer que les nouvelles règles sont effectivement appliquées.

De 2008 à 2012, 1 438 trophées de lions ont été importés en Europe. Si un millier d’entre eux provenaient d’Afrique du Sud, où la plupart des lions chassés sont élevés en captivité, 395 trophées étaient ceux de lions sauvages, dont 63 abattus au sein de populations d’Afrique de l’Ouest fortement menacées d’extinction… et importés à 80 % en France.

* Cites : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, ou Convention de Washington.

Sources : Parlement européen, bearder.eu, LionAid.org.
 

04 Janvier 2015
 
Bilan des accidents de chasse pour la saison 2014-2015 : 34 morts ! (bilan provisoire puisque vu début janvier 2015)
 
Ce chiffre "impressionnant" qui  risque d'évoluer puisque la saison de chasse est loin d'être terminée, n'ébranlera sans doute pas la ministre de l'écologie, Madame Royal, qui souhaite faire signer une convention entre les chasseurs et le ministère de l'éducation nationale afin que les nemrods  puissent continuer à porter la bonne parole en milieu scolaire et éveiller des vocations !
Tous les détails de ces "incidents" sur le site de "La buvette des alpages" .
 
 

 
19 Décembre 2014

Etats-Unis – Gaz de schiste : l’Etat de New York interdit la fracturation hydraulique

Le Monde.fr 17.12.2014 à 22h49
 
 
Les gaz et pétroles de schiste, dans l’Etat de New York, ne pourront plus être prospectés.
Le gouverneur démocrate de l’Etat, Andrew Cuomo, a annoncé mercredi 17 décembre y avoir définitivement interdit la fracturation hydraulique, rendant définitif le moratoire temporaire en place depuis cinq ans. Cette forme de forage étant hautement controversée, M. Cuomo a expliqué ne pas vouloir prendre de risques pour la santé de ses administrés
L’Etat de New York s’est aligné sur la position du rapporteur à la santé de l’Etat, Howard Zucker, qui a déclaré au New York Times « ne pas pouvoir soutenir la fracturation hydraulique dans ce bel Etat ».
« Est-ce que je voudrais vivre dans un endroit où existe la fracturation hydraulique en me fondant sur les éléments que l’on a ? Est-ce que j’accepterais de laisser jouer mes enfants dans la cour d’une école avec un forage non loin ? Après avoir lu pléthore de rapports… ma réponse est “non”. »
La décision de l’Etat de New York a fortement réjoui les associations écologistes, qui appelaient à cette interdiction depuis des mois. Plusieurs voix ont salué un « acte de courage » du gouverneur, et un « jour historique ». Et, sans surprise, les industriels du pétrole ont dénoncé le choix de l’administration de M. Cuomo : l’Institut américain du pétrole a ainsi annoncé qu’il allait « poursuivre la lutte pour que l’Etat de New York bénéficie de cette avancée ».

 


06 Décembre 2014

 

Victoire ! Refuser les pesticides n'est plus un crime !

Emmanuel Giboulot, ( que la CVN a soutenu)  viticulteur bio, qui s'était illustré en refusant de se soumettre à un arrêté préfectoral l'obligeant à épandre des pesticides pour lutter contre la flavescence dorée, a été relaxé par la cour d'appel de Dijon.

Menacé, en première instance, d'une peine de 1000 euros d'amende (dont 500 euros avec sursis), Emmanuel Giboulot a interjeté appel en considérant que refuser de polluer ne pouvait faire l'objet d'une condamnation, même symbolique.

Une nouvelle fois, un lanceur d'alerte a réussi à faire plier un État qui, par la voix d'un préfet, estime que les vieilles recettes du productivisme agricole seraient encore la seule et unique méthode à appliquer unilatéralement.

Voir les détails par ce lien.

 


09 Novembre 2014

Sivens, le PS et l'UMP : Grâce au rapport d'experts du ministère de l'Ecologie publié le 27 octobre, chacun devrait savoir que le barrage de Sivens c'est 8,5 millions d'argent public pour 30 agriculteurs : à l'évidence donc, un gaspillage d'argent public. Plutôt que de reconnaître le caractère insensé de ce projet, les ténors du PS et de l'UMP ont inventé d'autres raisons pour justifier ce barrage, parfaitement farfelues.

Le premier ministre Manuel Valls comme le porte-parole du PS ont ainsi affirmé que ce barrage servirait à alimenter Montauban en eau potable - pas une goutte du barrage n'est destinée à un tel usage. Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP, a quant à lui affirmé défendre les sources d'énergie renouvelables et donc ce barrage... qui pourtant n'est en rien un barrage hydroélectrique et ne produira pas un joule d'énergie. Localement, droite et gauche ont voté et défendent toujours ce projet de barrage, non plus tellement sur le fond, mais avec l'argument que si on commence par remettre en cause ce projet, on pourrait aussi remettre en cause d'autres projets, et alors, où s'arrêterait-on !

Voilà bien la question clef. En effet, de très nombreux autres projets d'aménagement en France sont tout aussi économiquement et écologiquement absurdes. La Cour des Comptes elle-même vient de contester dans un rapport paru le 17 octobre les projets de nouvelles lignes de TGV pour quelques dizaines de milliards d'euros. Lobbying des élus locaux, complicité de l'Etat, surestimation des trafics, catastrophe économique : Sivens n'est que la pointe de l'iceberg.

Source : "L'ECOLOGISTE"

 


 

06 Novembre 2014

Un chasseur des Hautes-Pyrénées a abattu un milan royal.
Grièvement blessé, l’oiseau a été dirigé vers un centre de soins où malgré les tentatives des vétérinaires, il n’a pu être sauvé.

Le chasseur qui a tiré sur le milan royal a été verbalisé par les agents de l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le procès-verbal sera prochainement transmis à Mme le procureur de la République de Tarbes, qui décidera d’engager ou non des poursuites contre le chasseur.

Rappelons que le milan royal est une espèce protégée qui fait l’objet d’un plan d’action au niveau national. Le tuer est un délit punissable d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

Source La Dépêche du Midi

 


14 Août 2014

 

Accès direct aux arrêtés départementaux d’ouverture et de fermeture de la chasse 2014-2015 en cliquant ci-dessous sur le nom du département (les arrêtés sont mis en ligne au fur et à mesure de leur disponibilité) :

 

01 Ain
02 Aisne
03 Allier
04 Alpes-de-Haute-Provence
05 Hautes-Alpes
06 Alpes-Maritimes
07 Ardèche
08 Ardennes
09 Ariège
10 Aube
11 Aude
12 Aveyron
13 Bouches-du-Rhône
14 Calvados
15 Cantal
16 Charente
17 Charente-Maritime
18 Cher
19 Corrèze
2A Corse-du-Sud
2B Haute-Corse
21 Côte-d’Or
22 Côtes-d’Armor
23 Creuse
24 Dordogne
25 Doubs
26 Drôme
27 Eure
28 Eure-et-Loir
29 Finistère
30 Gard
31 Haute-Garonne
32 Gers
33 Gironde
34 Hérault
35 Ille-et-Vilaine
36 Indre
37 Indre-et-Loire
38 Isère
39 Jura
40 Landes
41 Loir-et-Cher
42 Loire
43 Haute-Loire
44 Loire-Atlantique
45 Loiret
46 Lot
47 Lot-et-Garonne
48 Lozère
49 Maine-et-Loire
50 Manche

 

51 Marne
52 Haute-Marne
53 Mayenne
54 Meurthe-et-Moselle
55 Meuse
56 Morbihan
57 Moselle 
58 Nièvre
59 Nord
60 Oise
61 Orne
62 Pas-de-Calais
63 Puy-de-Dôme
64 Pyrénées-Atlantiques
65 Hautes-Pyrénées
66 Pyrénées-Orientales
67 Bas-Rhin
68 Haut-Rhin
69 Rhône
70 Haute-Saône

71 Saône-et-Loire
72 Sarthe
73 Savoie
74 Haute-Savoie
76 Seine-Maritime
77 Seine-et-Marne
78 Yvelines
79 Deux-Sèvres
80 Somme
81 Tarn
82 Tarn-et-Garonne
83 Var
84 Vaucluse
85 Vendée
86 Vienne
87 Haute-Vienne
88 Vosges
89 Yonne
90 Territoire de Belfort
91 Essonne
92 Hauts-de-Seine
93 Seine-Saint-Denis
94 Val-de-Marne
95 Val-d’Oise

971 Guadeloupe
972 Martinique
973 Guyane

974 La Réunion

15 Mai 2014

Les derniers tigres d'Inde menacés

L'entreprise Essar Energy géant indien de l'énergie  veut exploiter des mines de charbon dans l'état du Madya Pradesh détruisant ainsi les la forêt qui abrite les derniers tigres d'Inde. La résistance s'est cependant organisée localement où 14 000 personnes sont menacées d'expulsion. Encore et toujours la logique productiviste à l'oeuvre au détriment de la nature...

(Source Greenpeace).

 


13 Mars 2014

 

Un quinquagénaire décédé lors d'une partie de chasse : dix-huit mois avec sursis pour le tireur - (voir le lien)

Partageons l’étonnement de la présidente de la juridiction pénale face à l’absence de requête du ministère public contre l’association de chasse de l’Aqueduc, pour sa légèreté

et son imprudence dans l’organisation incohérente de la battue, fautes qui participent à la causalité de l’homicide.

Va-t-on un jour cesser d’exonérer les sociétés de chasse et plus généralement tout organisateur de ces manifestations ? Leur mise en cause faciliterait aussi l’indemnisation des victimes.

 Robert GERVAIS

 


21 Février 2014

 

Encore un lynx braconné dans le Jura (Source : Centre ATHENAS - Soins aux animaux sauvages - Franche Comté Bourgogne Est).

UN LYNX ADULTE TUÉ PAR UNE BALLE DE CHASSE PUIS PRÉCIPITÉ DANS LE VIDE DEPUIS LE BELVÉDÈRE DE GRANGES DE LADOYE (39) EST APERÇU FORTUITEMENT PAR UN DE NOS ADHÉRENTS, ET RÉCUPÉRÉ LE LENDEMAIN, DÈS SON SIGNALEMENT, LE 27 JANVIER DERNIER.

Un examen superficiel, puis une radio et l’autopsie réalisée au Laboratoire Départemental d’Analyses confirment que l’animal a été exécuté « dans les règles de l’art », par une balle dans le thorax.

D’après nos sources, il s’agit de façon certaine de la femelle de MIREBEL, rendue célèbre par le laisser-faire de l’administration de 2010 à 2012 et par un éleveur qui a touché des indemnisations durant plusieurs années sans s’acquitter de la contrepartie pour laquelle il était subventionné, à savoir la nécessaire protection de son exploitation. Résultat de cet acte illégal et imbécile, deux jeunes non émancipés qui, livrés à eux mêmes risquent…. de rechercher des proies domestiques, plus faciles à capturer, ce que semble déjà avoir fait l’un d’entre eux à Vatagna (commune de MONTAIGU-39).

L’enquête suite son cours, aussi, toute personne ayant des informations concernant :

-  une présence de véhicule ou activité suspecte aux abords immédiats du belvédère entre le 20 et le 25 janvier

- une prédation de lynx sur mouton n’ayant fait l’objet d’aucune déclaration officielle

- un coup de feu suspect à proximité d’habitations

- une observation d’un ou plusieurs lynx  (femelle avec jeunes) dans le secteurs des reculées

est invitée à en faire état au plus tôt au Service Départemental de l’ONCFS du Jura  au 03 84 86 81 79

OÙ S’ARRÊTERA L’ESCALADE ? Dans un contexte de recrudescence effrénée des actes illégaux (tir de chat forestier, piégeage de buses variables, braconnage de cerfs, de chevreuils, de sangliers par tir de nuit, dépassement de plan de chasse), mise en examen des cadres de la Fédération des chasseurs de Haute Saône pour destructions de chats forestiers et de rapaces, empoisonnement de buses et de milans toutes les inquiétudes sont permises. Les porteurs de fusils ont-ils « pété les plombs » ?

Le scandale du braconnage de lynx, longtemps nié par les autorités, mais dénoncé avec constance par ATHÉNAS depuis l’apparition du phénomène des lynx orphelins sans cadavre de mère, est devenu une évidence depuis

- le cas des Molunes avec la condamnation d’un président d’Association Communale de Chasse Agréée (M. Simplet…),

 

20 Février 2014

Braconnage : un chat forestier mutilé par une balle .  (Source : Centre ATHENAS - Soins aux animaux sauvages - Franche Comté Bourgogne Est).

Nouveau délit relatif aux espèces protégées dans le Jura : un chat forestier à fait l’objet d’un tir illégal à Foncine le Bas (39). Ce mâle adulte, outre le fait qu’il a été victime d’un abruti délinquant, a eu en outre affaire à un mauvais tireur dépourvu de scrupules et de l’éthique la plus élémentaire. Le tir a arraché une partie de la patte et a occasionné à l’animal plus de 15 jours d’errance avec une fracture ouverte et l’extrémité du membre postérieur nécrosée. Signalé par des particuliers, il était prostré sous la pluie, ayant perdu la moitié de son poids, et, épuisé, il a été capturé sans difficulté.

ATHENAS va bien évidemment porter plainte pour cette nouvelle atteinte à une espèce protégée.

Est-ce être extrémiste que de dire qu’il y en a marre de ces porteurs de fusils qui se pensent au dessus des lois ? Est-ce être extrémiste de dire que le braconnage existe et qu’il est gravement sous-évalué par les autorités ? Est-ce être extrémiste de demander une condamnation sévère et sans équivoque de tels actes ? Alors, sans aucun doute, nous sommes extrémistes.

Précisons que ce tir délictueux s’inscrit dans un contexte de dégradation générale du respect des réglementations : chasse de nuit, dépassements de plan de chasse (3 cerfs, 4 chevreuils, sangliers, destructions de buses variables) pour les affaires portées à notre connaissance.

 

- puis avec la découverte dans une poubelle routière d’un jeune avec un trou circulaire dans la tête (jeune dont la mère est probablement morte suite à un braconnage aux Planches en Montagne et dont l’autre membre de la fratrie avait pu être sauvé par Athénas),

- avec la disparition brutale en plein week-end et au milieu de massifs forestiers de deux lynx suivis par Athénas en 2008 et 2011,

- avec des territoires d’adultes devenant soudainement vacants,

- et tout récemment avec la mort d’un jeune dont l’autopsie a révélé que sa fracture de la mâchoire était très postérieure à son errance et au début de son jeûne (donc à sa séparation brutale d’avec sa mère).

Tout ceci se produit dans un contexte où une certaine presse, à l’affût de scoops au rabais, comptabilise en « Une » le moindre mouton tué par un lynx, en omettant de prendre tout recul par rapport aux dégâts perpétrés par les chiens divagants, et par rapport au  manque d’entretien sanitaire et et de suivi zootechnique de l’élevage amateur (le plus fréquemment touché en zone de Revermont). L’absence de condamnation claire, des revendications ambiguës de compétence autoproclamée venant de façon diffuse mais répétée du milieu cynégétique ont contribué à entretenir un climat délétère favorisant à notre sens le braconnage.

Le Jura est-il une zone de non-droit ? Faut-il qu’après les Vosges, l’espèce disparaisse aussi du Jura pour que les pouvoirs publics prennent la mesure du phénomène ? Nous lançons un appel solennel à M. le Ministre de L’Ecologie :

« Mettez de vrais moyens dans la lutte contre le braconnage en stoppant l’hémorragie programmée de moyens humains et financiers de la police de la Nature (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage). Restituez à l’ONCFS sa liberté de mouvement, sans influence ni main-mise d’un lobby d’usagers, et qu’il intègre l’Agence Française de la Biodiversité, rejoignant ainsi les autres composantes de la police de la nature. Halte aux cadeaux électoraux au détriment de l’intérêt général. Les extrémistes ne sont pas ceux qui défendent la biodiversité, mais bel et bien ceux qui, l’arme au poing lui portent atteinte en détruisant illégalement et de façon organisée des espèces protégées pour privilégier des intérêts privés et très catégoriels. »

 


06  Décembre 2013

4 cadres de la fédération de chasse de Haute-Saône mis en examen
 
Quatre cadres de la fédération de chasse de Haute-Saône ont été mis en examen pour destruction d'espèces protégées en bande organisée. La fédération nationale
de la chasse a décidé de se porter partie civile et demande au président haut-saônois de quitter ses fonctions.

• Le président, le directeur, le directeur technique et le secrétaire de la fédération de chasse de Haute-Saône ont été mis en examen pour destruction d'espèces
protégées en bande organisée par le juge d'instruction de Vesoul. Les quatre hommes ont été placés sous contrôle judiciaire.
Le Préfet ne renouvellera pas l'agrément "protection de l'environnement" de la fédération 70 en 2014, et celle-ci devrait être placée sous tutelle dans
les heures qui viennent.
fin de liste

 


20 Novembre 2013

Alerte au braconnage d'oiseaux

C'est la LPO (Ligue de protection des oiseaux) qui s'alarme. Depuis l'ouverture de la chasse en septembre, elle a recueilli onze oiseaux protégés, blessés
par arme à feu.

La ligue de protection des oiseaux n'a rien pu faire pour un aigle botté au début du mois. Cet oiseau très rare, et protégé a été tué d'un tir de fusil
à Mazan. Et ce n'est visiblement pas la seule victime de ces tirs illégaux.

Depuis l'ouverture de la chasse en septembre, la Ligue de protection des oiseaux a recueilli onze oiseaux protégés, touchés par des tirs. Elle accuse les
chasseurs et sort la calculette : depuis 2008, plus de cent quatre-vingts oiseaux protégés ont été soignés par la LPO après s'est fait tirer dessus.

 


25 Avril 2013

La CVN vous invite à répondre à l'Appel de Paris pour la haute Mer.

Au-delà de l’horizon, là où ne règne plus aucun Etat, s’étend la Haute Mer. Cette large moitié de la planète nous est plus inconnue que la surface de la lune. Pourtant, nous ne vivrions pas sans elle. Elle nous nourrit, nous fournit la moitié de notre oxygène, équilibre notre climat, séquestre la majeure partie de nos émissions de gaz à effet de serre, permet la quasi-totalité des échanges de marchandises. Elle inspire nos poètes et fait rêver nos enfants. S’il appartenait à une seule nation, un tel trésor serait chéri.
Mais la Haute Mer n’appartient à personne, elle doit être gérée dans l’intérêt général, comme un «bien commun de l’humanité ».

Cliquez sur ce lien pour signer l'Appel ...


20 mars 2013

Source Midi Libre

Lozère : prison ferme prononcée au procès de la chasse ...

Deux homicides involontaires lors de parties de chasse étaient jugés hier au tribunal correctionnel de Mende. Le procureur de Mende voulait mettre "un coup de projecteur sur l’importance des règles à respecter" en matière de chasse. Les juges ont suivi ses réquisitions, condamnant sévèrement les deux prévenus.

Lien vers l'article du Midi Libre

 


Source Gene Watch 19 mars 2013

L’organisation GeneWatch Royaume-Uni rejette le nouveau projet de règlement européen pour l’autorisation d’insectes, de poissons, d’animaux de fermes et domestiques génétiquement modifiés

Avec la proposition de nouveau règlement européen, des milliards d’insectes modifiés génétiquement pourront être lâchés sur des fruits et légumes.

L’organisation GeneWatch Royaume-Uni rejette le nouveau projet de règlement européen pour l’autorisation d’insectes, de poissons, d’animaux de fermes et domestiques génétiquement modifiés. [1]

La firme britannique Oxitec a déjà fait parler d’elle avec ses essais de moustiques transgéniques dans les Iles Caïman et en Malaisie et dernièrement avec des lâchers à grande échelle au Brésil [2], avec le soutien des autorités de ce pays. Cette même firme travaille sur des papillons et mouches génétiquement modifiés. Si ce nouveau projet de règlement européen était approuvé, ce sont des milliards de chenilles et d’œufs de papillons et insectes génétiquement modifiés qui pourraient se retrouver dans les fruits et légumes.

Les insectes ont été modifiés génétiquement afin que leurs chenilles meurent à l’intérieur des olives ou des tomates ou sur les feuilles des choux. [3] La compagnie Oxitec prévoit de relâcher ses ravageurs modifiés génétiquement partout dans l’Union européenne afin qu’ils s’accouplent avec leurs congénères sauvages dans le but d’en réduire le nombre. Afin d’avoir un effet sur les populations sauvages, il faut procéder chaque semaines à de nouveaux lâchers d’insectes GM.

La menace est très sérieuse. Après les lâchers massifs de moustiques GM au Brésil dans des conditions qui ne peuvent qu’inquiéter, Oxitec pourrait être très bientôt actif en Espagne.

Un des principaux ravageurs pour les oliviers est la mouche de l’olivier (bactrocera olea). Chaque année les producteurs d’huile essayent de réduire la présence de ce ravageur par des épandages aériens et des mesures de contrôles au sol comme les phéromones.

Oxitec a déjà développé des mouches de l’olivier mâle qui sont modifiées génétiquement de façon que leurs descendants meurent.

L’ébauche de cadre, publiée pour consultation par l’EFSA, exclut spécifiquement tout test pour savoir si les insectes et chenilles modifiés génétiquement présentent un risque alimentaire.

Pour Helen Wallace : « Personne ne veut manger des chenilles GM mortes ou en train de mourir dans ses olives ou ses tomates. Et personne ne sait si les ravageurs GM qui sont encore vivants vont se retrouver dans le jardin ou dans le champ du paysan du coin. Ce que propose l’EFSA, c’est une partie de poker avec notre alimentation et l’environnement. »

GeneWatch Royaume-Uni a écrit à la Commission européenne pour dénoncer le rôle qu’Oxitec et Syngenta, le géant mondial des pesticides, jouent dans la rédaction des nouvelles règles, et pour poser la question de la compétence qu’a l’EFSA pour rédiger des lignes de conduite sur des problèmes qui ne sont pas de son domaine [4]. Syngenta a financé Oxitec pour développer des ravageurs agricoles GM et la majorité des cadres et des membres du conseil d’administration d’Oxitec sont des anciens de Syngenta. Lors de la consultation, GeneWatch a mis en évidence dans sa réponse, la manière dont les compagnies ont déformé l’ébauche de cadre pour favoriser les autorisations d’insectes GM à utilisation commerciale.

Toujours selon Mme Wallace : « Les compagnies qui espèrent gagner de l’argent en jouant avec la santé des gens et l’environnement, écrivent elles-mêmes leurs propres règles. A quoi sert une autorité de sécurité des aliments qui ne veut pas faire son travail ? »

Les points qui inquiètent GeneWatch sont les suivants :

L’EFSA affirme que les risques alimentaires des insectes présents dans les aliments ont été abordés lors d’une précédente consultation qui en fait les a explicitement rejetés

L’EFSA n’explique pas comment on pourrait empêcher des œufs d’insectes ou de poissons GM de se retrouver au mauvais endroit et de nuire à l’environnement

L’EFSA a essayé de changer son domaine d’action et d’y inclure les prétendus « avantages » (réduction de l’usage des pesticides) : cela ne fait pas partie du rôle de l’EFSA dans la réglementation européenne.

L’environnement naturel va s’adapter aux lâchages d’insectes GM avec des réponses complexes qui ont été ignorées, alors que la réduction d’un ravageur par la méthode Oxitec peut rendre les problèmes avec un autre ravageur encore pires.

les impacts des insectes GM sur les maladies touchant humains et animaux sont très mal compris et n’ont pas été correctement pris en compte.

L’EFSA a ignoré (i) les risques qu’il y a à relâcher plus d’un type d’insecte GM dans une même zone (ii) les projets d’Oxitec de combiner les ravageurs GM avec les plantes GM comme méthode pour essayer de ralentir la progression de la résistance des ravageurs aux plantes insecticides GM (plantes Bt)

le lâchage de poissons GM pourrait avoir de graves conséquences pour les poissons sauvages et pour l’environnement.

on continue d’ignorer le fait que des animaux de ferme GM perdent spontanément leurs petits ou mettent bas des animaux déformés ou morts nés. La commercialisation des animaux GL passe avant le bien être animal.

Dr Helen Wallace

NOTES
[1] La réponse de GeneWatch à la consultation de l’EFSA sur l’évaluation des risques environnementaux d’animaux GM Août 2012. : http://www.genewatch.org/uploads/f03c6d66a9b354535738483c1c3d49e4/EFSA_GWresponse.pdf

[2] Voir notre article : Moustiques transgéniques contre la "dengue": http://amisdelaterre40.fr/spip/spip.php?article209

[3] Voir par exemple, le dernier document scientifique d’Oxitec "Control of the olive fruit fly using genetics-enhanced sterile insect technique" ( http://www.biomedcentral.com/1741-7007/10/51/ ) On peut lire que la majorité des jeunes femelles de leurs mouches de l’olivier GM meurent au stade de nymphe. Cela se produit normalement avant que les mouches adultes ne sortent de l’olive dans laquelle les mouches ont posé leurs œufs. Dans son document, Oxitec propose que l’on considère cette « présence comme accidentelle » dans le cadre légal européen. Ce qui signifie que la présence dans les aliments, de tout insecte mort, en train de mourir ou survivant serait considérée comme accidentelle et ne nécessiterait ni règlementation, ni traçabilité, ni étiquetage pour les olives ou d’autres aliments. La majorité de la progéniture des insectes GM d’Oxitec meurt aux derniers stades de larve (c’est-à-dire chenille) ou au stade de pupe, mais certains individus atteignent le stade adulte. Actuellement, Oxitec modifie génétiquement des mineuse de la tomate GM, des teignes du chou (qui mangent les choux et les brocolis) et des mouches du vinaigre.

[4] Lettre ouverte à la Commission européenne : http://www.genewatch.org/uploads/f03c6d66a9b354535738483c1c3d49e4/Dalli_letter_EFSA.pdf
Source : http://www.amisdelaterre.org/Des-milliards-d-insectes-modifies.html

 


La Convention Vie et Nature vous invite à découvrir la lettre de soutien du Cacique RAONI METUKTIRE au mouvement Idle no more :

 

Un réquisitoire contre les ennemis de la Terre... (Cliquer sur l'image)


Décembre 2012

L'espèce élue ...

 

Une remarquable animation qui nous vient des Etats-Unis ...


Montbron: prison avec sursis pour le tueur de chats.

Source : La Charente Libre.

Le hameau de «Chez-Vincent» à Montbron a retrouvé un peu de sérénité depuis quelques jours. L'un de ses habitants, un ancien ouvrier de 68 ans, vient d'être condamné par le tribunal correctionnel d'Angoulême à quinze jours de prison avec sursis et 100 euros de dommages et intérêts pour avoir tué le chat d'une villageoise, la seule à avoir porté plainte.

«Il lui a dit en face qu'il avait zigouillé son chat. Mon petit-fils et moi, on en a perdu six ou sept. Ils étaient là le soir, le lendemain plus rien. Mais on ne peut pas affirmer que ce soit lui», confie une octogénaire qui n'avait jamais connu tant de disparitions en soixante ans. Des disparitions de matous qui inquiétaient les Montbronnais depuis de longs mois.

Les faits remontent au début de l'été. «Le chat faisait aboyer mon chien. J'ai pris une cage pour le piéger et la carabine», reconnaît le coupable au bout du fil. Vous l'avez supprimé? «La nuit, c'est fait pour dormir. La chienne aboie, ça me réveille.» Si quelqu'un se présentait chez vous, vous auriez le même réflexe?

«S'il venait dans ma cour sans s'annoncer, je ferais pareil.» Le téléphone coupe, le sexagénaire bougon a raccroché. De quoi hérisser les poils.

Heureusement, le tribunal a confisqué l'arme. L'association de protection des animaux de compagnie (Aspac), partie civile, a perçu l'euro symbolique de dommages et intérêts. Et tout semble rentré dans l'ordre. «J'en ai encore trois. Depuis que les gendarmes sont passés et que la dame a porté plainte,

on est tranquille», confirme l'octogénaire, soulagée.

«Chez-Vincent», les félins filent à nouveau des jours heureux. «Mais il n'y a plus de chats dans le village», tempère une voisine. Juste une poignée parmi lesquels un drôle de chat noir.

06 Mars 2013

 


Tir meurtrier à Senlis : un chasseur en garde à vue

 

Source : "Le Parisien" du 29 Janvier 2013.

Senlis, hier. Le vice-procureur de Senlis, Hervé Tétier, et le commandant du groupement de gendarmerie de l’Oise, Marc Boget, ont fait part hier des premières avancées de l’enquête après avoir inspecté minutieusement le terrain dimanche. | (LP/F. NI.)
Un homme de 76 ans a été placé en garde à vue hier après le décès d’Alain Régnier, un automobiliste, touché d’une balle en pleine tête dimanche à Chamant alors qu’il circulait sur la D932. Le chasseur participait à une battue en compagnie d’une dizaine d’autres personnes quand le drame est survenu.
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« Il s’agit probablement d’un accident de chasse », a déclaré le vice-procureur de Senlis, Hervé Tétier, hier lors d’une conférence de presse.
L’homme, un habitué de la chasse résidant dans le département, a reconnu avoir tiré à deux reprises en direction d’un sanglier, « parallèlement à la départementale », quelques secondes avant que le véhicule de la victime, âgée de 49 ans, ne dévie sa trajectoire pour terminer sa course au milieu d’un champ.
Une information judiciaire pour homicide involontaire

Le conducteur, qui habitait Néry, circulait alors en compagnie de son épouse en direction de Senlis. Il a été heurté par le projectile qui a traversé sa voiture de part en part, ressortant par le pare-brise avant. Il est décédé sur le coup.
Une information judiciaire pour homicide involontaire devrait être ouverte. L’enquête devra démontrer s’il s’agissait d’un tir direct ou indirect, et si toutes les conditions de sécurité étaient réunies. « Nous savons que c’est un tir involontaire mais on ne peut pas, pour le moment, indiquer avec précision s’il y a eu un ricochet sur une pierre ou l’animal qui aurait pu dévier la trajectoire du tir. Nous ne pouvons pas non plus dire avec justesse quelle était la distance entre le tireur et la voiture », a précisé Hervé Tétier.
Une mise en situation a été effectuée sur le site dans la journée d’hier. Le chasseur était muni d’une carabine Browning de calibre 9,74, une arme fréquemment utilisée pour le gros gibier, et n’était pas posté en hauteur sur un mirador. « Nous n’avons pas retrouvé le projectile. Nous sommes en zone de chasse et il y en a en quantité non négligeable. La possibilité que l’on puisse le retrouver est donc très faible », a ajouté le vice-procureur de Senlis.
La femme de la victime, qui n’a pas été blessée au moment de l’accident, est sortie de l’hôpital hier matin. Elle demeure « très choquée » et va faire l’objet d’un suivi psychologique.

 


 

12 Décembre 2012

Catastrophe écologique en Louisiane en raison de la fracturation

 



Elle n’a fait l’objet que de quelques manchettes et c’est pourtant une catastrophe écologique sans précédent qui s’est déroulée le 3 août dernier en Louisiane (Etats-Unis). En l’espace d’une nuit, plus de trois hectares de forêts marécageuses ont été engloutis, laissant place à un gouffre géant rempli d’eau, de saumure, de pétrole et de gaz naturel. D’après le site Truth-Out, les premiers signes du désastre sont apparus au printemps 2012 avec l’apparition de bulles dans les bayous, ces étendues d’eau formées par les anciens bras du Mississippi. Puis les résidents du comté d’Assumption Parish ont commencé à ressentir de petits tremblements de terres. Avant que la terre ne finisse soudainement par céder.

La compagnie Texas Brine est dans le viseur des autorités publiques. Cette entreprise de forage et stockage basée à Houston traite depuis des années une caverne de sel souterraine, située sous la zone du gouffre, recourant à des techniques de fracturations, similaires à celles utilisées pour extraire les gaz de schiste. La saumure salée produite par ses puits est un élément vital pour l’industrie pétrochimique, rappelle Truth-Out. Des puits de forage pouvant atteindre 500 mètres ont été creusés pour repousser la saumure vers la surface. Or, selon certains géologues, « la pression dans la caverne aurait provoqué un « frack out » ». Autrement dit, la pression pour extraire la saumure de manière verticale aurait été trop forte, fracturant la roche vers la surface et provoquant l’effondrement de terrain.

Quatre mois après les faits, 300 résidents vivant à proximité du gouffre dénommé « Bayou Corne » n’ont toujours pas pu regagner leur domicile. La compagnie Texas Brine est astreinte au versement d’une somme hebdomadaire de 875 $ à chaque ménage évacué. La société a également été condamnée à une amende de 100 000 $ par le commissaire de la Conservation de Louisiane, ce 1er décembre, pour ne pas avoir empêché la contamination des cours d’eau avoisinants. A l’heure actuelle, des quantités incalculables de pétrole et de gaz continuent de s’échapper de Bayou Corne. Un avant goût des impacts de la fracturation hydraulique des huiles et gaz de schiste ?

(Source Bastamag.net)


05 Décembre 2012

ENVIRONNEMENT - La ministre de l'Ecologie a nommé ce mardi deux «préfigurateurs» chargés de concevoir la nouvelle agence de la biodiversité.

Les petites bêtes et les belles plantes vont avoir leur agence. Ce mardi, la ministre de l’Ecologie a donné le coup d’envoi de la création de l’Agence nationale de la biodiversité promise par François Hollande lors de la conférence environnementale en septembre. Delphine Batho a nommé deux «préfigurateurs» qui seront chargés «d’analyser les missions susceptibles d’être confiées à l’Agence, dans le domaine de la biodiversité terrestre et marine».
Une Ademe de la biodiversité
Jean-Marc Michel, ingénieur en aménagement et environnement, et Bernard Chevassus-au-Louis, inspecteur général de l’Agriculture, vont devoir «proposer les missions, le périmètre et les moyens de cette agence». Pour Christophe Aubel, directeur de l’association Humanité et biodiversité, l’agence nationale de la biodiversité devrait être une «agence opérationnelle qui puisse mettre en œuvre les politiques publiques en faveur de la biodiversité et aider les collectivités territoriales, les entreprises ou les associations à en faire autant».
Le modèle de l’agence pourrait ainsi être l’Ademe, qui œuvre dans le domaine du climat et de l’énergie: «Lorsqu’un maire veut lutter contre le réchauffement climatique, il va voir l’Ademe, s’il veut faire quelque chose dans le domaine de l’eau, il peut consulter les agences de l’eau, mais pour la biodiversité, il n’y avait pas encore d’interlocuteur», illustre Christophe Aubel.
«Le bitume paierait pour la biodiversité»
Lors de l’annonce de sa création, le Président de la République avait cité comme priorités de l’agence la limitation de l'artificialisation des sols, le développement d'un nouveau modèle agricole, la réduction de l'usage des pesticides et la préservation de la biodiversité marine. Le ministère de l’Ecologie a précisé ce mardi que «la première raison d’être de l’agence sera de développer, grâce à des moyens renforcés, un outil indispensable en termes de connaissance. La deuxième mission de l’Agence doit être de favoriser, d’accompagner et de développer l’ensemble des actions concrètes, opérationnelles, partout en France, qu’il s’agisse de la biodiversité extraordinaire, protégée sur des sites remarquables, ou de la biodiversité ordinaire, sur l’ensemble du territoire grâce notamment à la création de continuités écologiques».
Christophe Aubel estime que l’agence pourra aussi «faire progresser le sujet dans l’opinion publique»: «Nous allons tout faire pour que cette agence ait de l’ambition, un périmètre et une taille suffisants, et que sa gouvernance soit partagée entre tous les acteurs. Les associations doivent en faire partie car elles sont actives pour la sensibilisation et d’action sur le terrain.» Pour cela, il faudra aussi des moyens financiers: «Il faut créer une ressource financière, à l’image de la part de TGAP qui a été confiée à l’Ademe, recommande Christophe Aubel. La commission sur la fiscalité écologique se met en place, il faut en faire un chantier prioritaire.» L’artificialisation des sols pourrait par exemple être taxée pour financer des projets de sauvegarde des écosystèmes: «Le bitume paierait pour la biodiversité», espère le directeur d’Humanité et biodiversité.


18  Octobre 2012

Montauban. Le chasseur tire, la jument avorte de son poulain à 150 000 euros – Tarn-et-Garonne

Un tir intempestif avait provoqué l'avortement d'une jument et la mort de son poulain

Marie-Ange et Robert Bourdette dans l'enclos de leurs pur-sang arabes./Photo DDM, Chantal Longo
Un éleveur a déposé plainte contre un chasseur qui avait tiré dans l'enclos de ses chevaux, provoquant l'avortement d'une jument pleine. Il réclame 150000 € au chasseur, soit le prix d'un poulain sortant de cet élevage réputé.

Marie-Ange et Robert Bourdette sont des passionnés de chevaux… Mais pas n'importe quels équidés. Leur «folie» comme ils disent, est toute entière tournée vers le pur-sang arabe de course. Dans leur belle propriété d'une trentaine d'hectares, le haras du domaine de Monlau, posée sur les bords du Tarn à Montauban, on fabrique donc des champions. Un élevage aussi pointu que rare, dont les produits trouvent preneurs auprès de riches propriétaires du Golfe, des Émirats ou du Qatar… Certains de leurs protégés ont acquis une réputation mondiale comme Al Mamun Monlau vainqueur de la prestigieuse «Qatar Arabian Worl Cup» dotée de 700 000 euros…

Des juments pleines dans l'enclos

Dans cet élevage montalbanais où la saillie se négocie plusieurs milliers d'euros, Marie-Ange et Robert Bourdette disposent de leurs propres souches et sélectionnent les meilleurs géniteurs. Mais le 3 octobre dernier, la quiétude de cet élevage réputé a été sévèrement perturbée par un chasseur. Un chasseur, identifié et aujourd'hui visé par une plainte de Robert Bourdette. Un chasseur que le propriétaire des lieux avait déjà vu dans l'enclos de ses chevaux depuis l'ouverture de la chasse en compagnie d'autres chasseurs. Robert Bourdette avait alors demandé à ces hommes armés de ne plus pénétrer dans l'enclos où évoluent des juments pleines. Si les autres chasseurs obtempérèrent, l'irréductible chasseur signifia à M. Bourdette qu'il reviendrait chasser là, pendant toute la durée de la chasse. C'est ainsi que le 3 octobre au matin, cet individu pénétra à nouveau dans l'enclos où se trouvaient trois juments pleines et leurs poulains, tirant avec son fusil dans leur direction pour tuer un animal de petite taille que M. Bourdette identifiera comme étant un lapin.

Le chasseur tire… Les équidés s'emballent. La jument accouche

Suite à ce tir à proximité immédiate des juments, les équidés s'emballèrent et galopèrent jusqu'à la maison de M. et Mme Bourdette. Manzana, jument qui portait le fruit de ses amours avec Munjiz, champion qui engendra notamment «le Krak» Al Mamun, perdait peu après le petit qu'elle portait depuis six mois (1). Un vétérinaire expert près de la cour d'appel d'Agen certifia pour sa part l'absence de pathologie chez la jument pouvant expliquer cet accouchement prématuré. Évidemment le poulain fut mort né. «Le montant du préjudice subi est au moins de 150 000 euros prix minimum d'un poulain sortant de notre élevage» explique l'éleveur montalbanais.

En marge d'un préjudice économique avéré, nonobstant le comportement détestable d'un chasseur, cette affaire pose également la question des droits de chasser. «Jusqu'à 2009, j'étais en réserve de chasse. Aujourd'hui, on me dit que je ne le suis plus. Je l'ignorais», explique M. Bourdette qui vient donc de saisir le préfet et la DDT 82 afin de retirer ses terres du plan de chasse.

Réserve de chasse ou non, rien n'autorisait de toute manière ce chasseur à pénétrer et à tirer dans l'enclos des chevaux. «Cela est interdit par le code de l'environnement», rappelle-t-on à la fédération départementale de chasse...

(1) Chez les chevaux la gestation est de 11 mois


Les responsables de la chasse condamnent

Thierry Cabanes, président de la fédération départementale de chasse et Georges Darul vice président de l'ACCA de Montauban sont formels : «Si les faits rapportés sont exacts, le chasseur incriminé est en faute puisqu'on ne doit pas chasser à moins de 150 mètres des maisons ni dans les enclos à moutons et à chevaux»… Ces deux responsables chasseurs, dont on connaît le souci éthique, affirment donc, dans l'hypothèse où la plainte de cet éleveur arriverait devant le tribunal, que les structures qu'ils représentent se porteront partie civile, M. Darul rajoutant que le chasseur incriminé est par ailleurs passible d'un retrait de son permis de chasser.
Pierre Mazille


 

26 Septembre 2012

Chasse et pêche – chasse – traçabilité du gibier dans les chasses privées.

Question écrite n° 3359 - 14ème législature posée par M. Apparu Benoist (Marne - Union pour un Mouvement Populaire)
publiée au JO le 28/08/2012
M. Benoist Apparu attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur la traçabilité du gibier lors des chasses privées. Suite à un épisode de tuberculose ayant eu lieu au sein d'un parc clos de la montagne de Reims, se pose la question du fonctionnement de certaines chasses commerciales. Il semblerait que dès l'entrée des jeunes gibiers dans le parc jusqu'à leur arrivée dans les ateliers de découpe, il n'y ait aucune traçabilité de ces animaux pourtant destinés à la consommation humaine. Aussi, l'introduction dans un parc, d'animaux de tout horizon et de tous pays est peu contrôlable et peut donc amener à des situations sanitaires préoccupantes. C'est pourquoi il le prie de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte mettre en place afin de mieux encadrer ces pratiques, aujourd'hui non maîtrisées.
Réponse du ministère : Agriculture, agroalimentaire et forêt
parue au JO le 25/09/2012
La notion d'établissement d'élevage d'animaux d'espèces non domestiques est définie à l'article 1er de l'arrêté du 10 août 2004 modifié fixant les règles générales de fonctionnement des installations d'élevage d'agrément d'animaux d'espèces non domestiques. Le dispositif réglementaire relatif aux établissements d'élevage est complété par l'arrêté daté également du 10 août 2004 fixant les conditions d'autorisation de détention d'animaux de certaines espèces non domestiques dans les établissements d'élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public d'animaux d'espèces non domestiques. Un élevage est considéré comme un « établissement d'élevage » au sens du code de l'environnement si au moins une condition est remplie. Trois critères ont été retenus : - les effectifs détenus : des seuils ont été fixés par catégorie d'espèces au-delà desquels l'élevage d'agrément doit être considéré comme un établissement d'élevage ; - la nature de l'activité : si elle est exercée dans un but lucratif,, et ce dès le premier spécimen détenu, il s'agit également d'un établissement d'élevage ; - les espèces détenues : si l'élevage héberge des espèces considérées comme sensibles à différents titres (voir annexe 2 des arrêtés précités), il relève là encore du statut « d'établissement d'élevage » dès le premier spécimen détenu. Cela a pour conséquence d'une part d'assujettir le responsable de cet établissement à l'obligation d'obtenir le certificat de capacité (article L. 413-2 du code de l'environnement) et d'autre part, de soumettre l'ouverture d'un tel établissement à l'obligation d'obtention d'une autorisation d'ouverture du préfet (article L. 413-3 du code de l'environnement) pour la détention et l'utilisation de spécimens de l'espèce non domestique considérée. Concernant plus particulièrement les établissements d'élevage d'espèces de gibier non domestiques dont la chasse est autorisée, ils se divisent en deux catégories (article R. 413-24 du code de l'environnement) : - catégorie A : établissements dont tout ou partie des animaux sont destinés, eux ou leur descendance à une réintroduction dans la nature, - catégorie B : les établissements dont les animaux ont une autre destination notamment la production de viande. Les animaux détenus dans ces établissements doivent être identifiés aux termes des arrêtés du 20 août 2009 (concernant les sangliers) et du 8 février 2010 modifié (concernant les cervidés et mouflons). Le non respect des règles de fonctionnement de ces établissements est sévèrement sanctionné par les dispositions des articles L. 415-3 à L. 415-5 du code de l'environnement prévoyant 12 mois d'emprisonnement et 15 000 ? d'amende, la confiscation des animaux et de tout instrument ayant servi à matérialiser l'infraction. En ce qui concerne l'introduction dans le milieu naturel, l'article L. 424-11 du code de l'environnement encadre les lâchers dans le milieu naturel du grand gibier et des lapins en les soumettant à autorisation préfectorale. Un arrêté en date du 7 juillet 2006 modifié définit les modalités de délivrance de cette autorisation et prévoit notamment que le dossier doit comporter la liste des différents élevages dont proviennent les animaux afin d'assurer la traçabilité. En ce qui concerne les viandes de gibier, leur traçabilité est assurée depuis le lieu de chasse jusqu'à la remise au consommateur final, en application du règlement (CE) n° 178/2002 et de l'arrêté ministériel du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant. De plus, chaque venaison fait l'objet d'un examen par une personne spécialement formée, afin de garantir l'absence d'anomalie susceptible d'affecter le consommateur. Dans le cas des venaisons présentées en atelier de traitement agréé, cet examen est complété par une inspection officielle des services de l'État. L'ensemble de ces règles permet d'assurer la sécurité sanitaire des viandes de gibier remises au consommateur français.

 


22 Août 2012

 

Carnage au lac du Moura (32) : la piste agricole privilégiée.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le vaste étang du Moura, où résident des centaines d'oiseaux, des poissons et des tortues protégées, a été vidé de son
eau.
Dans l'étang qui a été réalimenté en eau en urgence, des cadavres de poissons pointent toujours à la surface.
Le petit paradis pour les aigrettes ou hérons des environs a perdu de sa superbe.
Des dizaines de carpes flottent désormais à la surface
dans le peu d'eau ajouté de toute urgence. Sur la commune d'Avéron-Bergelle, le site du lac du Moura, acheté en mars dernier par le Conseil général, a été
victime d'une attaque en règle ce week-end. Plusieurs individus ont vidé le vaste étang avant de mettre le feu à une cabane de pêche, « un petit patrimoine
rural du XVIIIe siècle ». Résultat navrant, les dégâts écologiques sont considérables. Des centaines de milliers d'alevins, des milliers de carpes, d'anguilles
ou de tortues protégées, les cistudes d'Europe, sont mortes.

« De l'eau pour les tortues »

Un « désastre environnemental » qui porte très vraisemblablement la signature d'agriculteurs mécontents de la politique d'irrigation dans la région. Sur
les murs encore debout de la petite bâtisse incendiée, les vandales ont ainsi inscrit quelques tags en guise d'explications : « De l'eau pour (les) tortues
» ou « Martin, tu peux en acheter un autre ».

Il y a moins de cinq mois, le Conseil général faisait l'acquisition de ces 37 hectares de nature, perdus sur la commune d'Avéron-Bergelle, située dans la
zone Natura 2000 des étangs de l'Armagnac, avec pour ambition d'y mettre en place un programme de valorisation pédagogique et de sensibilisation à l'environnement.

L'étang a perdu entre 50 000 et 100 000 mètres cubes d'eau dans le sinistre. C'est un agriculteur retraité du village voisin, Cravencères, amoureux du lieu,
qui a découvert le carnage dimanche matin. Il a aussitôt prévenu les élus. « Quand je suis arrivé à 9 h 15, il n'y avait quasiment plus d'eau dans le lac
», confie Marc Payros, conseiller général du canton d'Aignan. Et des centaines d'animaux morts trônaient dans la vase. Sur les trois tonnes estimées de
poissons vivant dans le point d'eau, la moitié pourrait avoir disparu.

L'attaque semble avoir été préméditée et réalisée par plusieurs personnes. La crémaillère en fonte, qui actionne la vanne hydraulique de vidange du lac,
a ainsi été tordue pour que personne ne puisse stopper rapidement l'assèchement. Dimanche, il a fallu alimenter l'étang de 17 hectares par un prélèvement
à partir du lac de Saint-Jean pour ne pas perdre toute la population piscicole.

« Nous avons forcé la réalimentation pour sauver un maximum de poissons mais nous n'avons pas encore rempli le lac », explique Éric Cadoré, le « Monsieur
eau » du Conseil général, qui déplore une attaque contre un site n'utilisant aucunement l'eau de l'irrigation.

Des précédents à Riscle

Car ces actes interviennent quelques heures après qu'un nouvel arrêté restreignant l'usage de l'eau sur l'Adour gersois a été pris par la préfecture en
raison de la sécheresse et de l'épisode caniculaire.

Déjà, à la fin du mois de juillet, suite à un premier arrêté et avant la venue du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll dans le Gers, des actes de
vandalisme avaient été perpétrés. Les auteurs avaient notamment mis le feu à la porte d'entrée de la trésorerie de Riscle.

Philippe Martin, qui s'est rendu sur les lieux hier après-midi, accueillant les gendarmes et le procureur de la République Alix Chaumeton (lire ci-contre),
ne mâche pas ses mots devant un acte « monstrueux de lâcheté ». « Dans le dialogue sur l'irrigation que nous entretenons avec les agriculteurs, cela se
passe bien à 99 %, livre le patron du Département. Mais il reste 1 % d'abrutis. »

Dans un communiqué, la Chambre d'agriculture du Gers condamne fermement ces actes. « L'enjeu de l'eau mis en avant par leurs auteurs, mérite mieux que de
telles malveillances », explique la chambre consulaire. Sur place, l'objectif, désormais, est de sauver la faune encore en vie. Avec le concours de la
Fédération départementale de la pêche, une foule de poissons pourrait être notamment transférée vers un autre site.

 

 


 

10 Juillet 2012

La faillite de l'évaluation des pesticides sur les abeilles.

LE MONDE | 09.07.2012 à 18h04 • Mis à jour le 09.07.2012 à 18h04

Par Stéphane Foucart

Les tests d'évaluation de la nocivité des pesticides ont été utilisés
pendant plus de vingt ans, malgré leurs déficiences.

Le coupable est-il plutôt l'incompétence ou l'accumulation de conflits
d'intérêts ? Impossible de trancher. Mais la question est désormais
posée : comment des tests d'évaluation des risques pour l'abeille,
notoirement déficients, ont-ils pu être utilisés pendant près de vingt
ans pour homologuer les dernières générations d'insecticides ? Après
avoir été autorisés depuis le début des années 1990, tous (Gaucho,
Régent...) ont été au centre d'intenses polémiques avant d'être retirés,
au moins partiellement, du marché... Le dernier en date, le Cruiser,
vient d'être interdit par la France sur le colza, une décision attaquée
par son fabricant, Syngenta.

Cette défaillance est d'autant plus troublante que certains de ces tests
d'évaluation ont été remis à jour en 2010, c'est-à-dire tout récemment.
Leur mise en cause ne vient pas d'un rapport de Greenpeace ou des Amis
de la Terre, mais d'un avis de l'Autorité européenne de sécurité des
aliments (EFSA). Jamais, sans doute, celle-ci n'aura endossé un document
aussi embarrassant. Paru fin mai, ce texte technique de 275 pages est
d'ailleurs passé à peu près totalement inaperçu...

DES "FAIBLESSES MAJEURES"

Pourquoi un tel rapport ? Saisie par la Commission européenne, l'EFSA a
mandaté un groupe d'une quinzaine de scientifiques (en partie extérieurs
à l'agence) pour expertiser les procédures standard, par lesquelles sont
évalués les risques des pesticides sur les abeilles. Conclusion : ces
protocoles ont été conçus pour évaluer les effets indésirables des
pesticides pulvérisés et sont inadaptés aux insecticides dits
"systémiques" - utilisés en enrobage de semences ou en traitement des
sols -, qui imprègnent l'ensemble de la plante au cours de son
développement.

De manière générale, explique le rapport, "les expositions prolongées et
intermittentes ne sont pas évaluées en laboratoire", pas plus que
"l'exposition par inhalation et l'exposition des larves". Les calculs
d'exposition des insectes sont systématiquement biaisés : ils ne
tiennent pas compte de l'eau exsudée par les plantes traitées, avec
laquelle les insectes sont en contact. Ils ne considèrent pas non plus
les poussières produites par les semences enrobées au cours de la
période des semis...

"De même, ajoute le rapport, les effets des doses sublétales ne sont pas
pleinement pris en compte par les tests standard conventionnels." Ces
faibles doses ne tuent pas directement les abeilles, mais peuvent par
exemple altérer leur capacité à retrouver le chemin de leur ruche, comme
l'a récemment montré une étude conduite par Mickaël Henry (INRA) et
publiée le 30 mars dans la revue Science.

Les tests standard réalisés en champ sont eux aussi critiqués. Colonies
trop petites, durée d'exposition trop courte... Des effets délétères,
mêmes détectés, s'avèrent souvent non significatifs en raison du trop
faible nombre d'abeilles utilisées.

Ce n'est pas tout. Des "faiblesses majeures" sont pointées par les
rapporteurs, comme la taille des champs traités aux insecticides testés.
Les ruches enrôlées sont en effet placées devant une surface test de 2
500 m2 à un hectare en fonction de la plante. Or, explique le rapport,
ces superficies ne représentent que 0,01 % à 0,05 % de la surface
visitée par une butineuse autour de sa ruche... Dès lors, l'exposition
au produit est potentiellement plusieurs milliers de fois inférieure à
la réalité, notamment dans le cas où les abeilles seraient situées dans
des zones de monoculture intensive recourant à ce même produit.

En outre, poursuit le rapport, les abeilles devraient être testées pour
déterminer si de faibles doses du produit ont déclenché des maladies
dues à des virus ou des parasites... De récents travaux, conduits par
Cyril Vidau (INRA) et publiés en juin 2011 dans la revue PLoS One, ont
en effet montré des synergies entre le fipronil (Régent), le
thiaclopride (un néo-nicotinoïde) et la nosémose, une maladie commune de
l'abeille...

Ces manquements sont, selon l'expression d'un apidologue français qui a
requis l'anonymat, chercheur dans un organisme public, "un secret de
polichinelle". De longue date en effet, le renforcement de ces "lignes
directrices" et autres protocoles standardisés est demandé par des
apiculteurs et les associations de défense de l'environnement. En vain.
Et ce, malgré un nombre toujours plus grand d'études publiées dans les
revues scientifiques depuis le milieu des années 2000, qui mettent en
évidence leurs lacunes.

DE "GÉNÉREUX SPONSORS"

Pourquoi une telle inertie ? Comment, et par qui, sont élaborés ces
protocoles de test suspectés de grave myopie ? "En 2006, nous nous
sommes posés, un peu tardivement il est vrai, la question de savoir
comment étaient homologuées au niveau européen les substances que nous
suspectons d'être la cause principale du déclin des abeilles, raconte
Janine Kievits, une apicultrice belge, membre de la Coordination apicole
européenne. En lisant les annexes de la directive européenne sur les
phytosanitaires, nous avons remarqué que les lignes directrices de ces
tests étaient notamment édictées par l'Organisation européenne et
méditerranéenne pour la protection des plantes [EPPO]." D'autres lignes
directrices sont édictées par l'Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) et sont complémentaires de celles de
l'EPPO.

Celle-ci est une organisation intergouvernementale d'une cinquantaine
d'Etats membres, basée à Paris. "La question des abeilles est une toute
petite part de notre activité", déclare Ringolds Arnitis, son directeur
général. N'ayant pas d'expertise en interne, l'EPPO délègue à une autre
structure - l'International Commission on Plant-Bee Relationships
(ICPBR) - le soin d'élaborer les éléments de base de ces fameux tests
standardisés.

L'ICPBR, quant à elle, est une structure quasi informelle créée en 1950
et domiciliée à l'université de Guelph (Canada). "Lorsque nous avons
appris que cette organisation se réunissait pour réformer les fameux
tests standardisés, nous nous sommes rendus à la conférence, raconte Mme
Kievits. C'était à Bucarest, en octobre 2008."

La petite délégation de trois apiculteurs assiste donc à la réunion.
Première surprise, raconte Janine Kievits, "les discussions commencent
par une allocution pour remercier les généreux sponsors : BASF, Bayer
CropScience, Syngenta et DuPont". Contacté par Le Monde, le groupe de
travail de l'ICPBR sur la protection de l'abeille confirme le soutien
financier des principaux fabricants de pesticides. Mais ajoute que la
source principale de financement était les frais de participation à la
conférence. Et que "sans ces financements extérieurs, le montant des
frais de participation aurait été plus élevé", empêchant ainsi "une
participation maximale de délégués non issus de l'industrie".

"C'ÉTAIT À TOMBER MORT !"

Les trois apiculteurs assistent tout de même au compte rendu des groupes
de travail sur la mise à jour des tests standardisés. "Nous étions dans
une ambiance très cordiale, avec des gens très avenants qui proposaient
des choses radicalement inacceptables, estime Mme Kievits. Pour ne
donner qu'un exemple, l'un des calculs de risque présenté revenait à
définir un produit comme 'à bas risque' dès lors que l'abeille n'est pas
exposée à la "dose létale 50" chronique [qui tue 50 % d'une population
exposée sur une longue période]. Donc le produit est 'à bas risque' s'il
ne tue que 49 % des abeilles ! Pour nous, c'était simplement incroyable.
C'était à tomber mort !"

Sur plusieurs points comparables, les apiculteurs demandent la
possibilité d'envoyer des commentaires, dans l'espoir de faire changer
les recommandations finales du groupe de travail. "Nous avons adressé
nos commentaires dans les quinze jours, mais pas un n'a été retenu",
explique Mme Kievits. Ces mêmes critiques ont été adressées, en copie,
aux agences ad hoc des Etats membres de l'EPPO. Aucune n'a répondu, à
l'exception de l'Agence suédoise des produits chimiques (KEMI). Dans un
courrier dont Le Monde a obtenu copie, deux écotoxicologues de l'agence
scandinave disent adhérer "pleinement " aux commentaires pourtant
acerbes des apiculteurs...

Pourquoi l'ICPBR n'a-t-il pas retenu les demandes des apiculteurs ? "Les
recommandations finales du groupe sont basées sur une approche de
consensus, avec l'obtention d'un accord en séance plénière",
explique-t-on à l'ICPBR. Cette approche consensuelle place de facto les
recommandations issues de l'organisation entre les mains de l'industrie.
Car l'ICPBR est ouverte à toute participation et les firmes
agrochimiques y sont très représentées. En 2008, sur les neuf membres du
groupe sur la protection de l'abeille, trois étaient salariés de
l'industrie agrochimique, une était ancienne salariée de BASF et une
autre future salariée de Dow Agrosciences.

CONFLITS D'INTÉRÊTS

Au cours de sa dernière conférence, fin 2011 à Wageningen (Pays-Bas),
sept nouveaux groupes de travail ont été constitués sur la question des
effets des pesticides sur les abeilles, tous dominés par des chercheurs
en situation de conflits d'intérêts. La participation d'experts employés
par des firmes agrochimiques ou les laboratoires privés sous contrat
avec elles, y oscille entre 50 % et 75 %. Les autres membres sont des
experts d'agences de sécurité sanitaires nationales ou, plus rarement,
des scientifiques issus de la recherche publique. Les fabricants de
pesticides jouent donc un rôle déterminant dans la conception des tests
qui serviront à évaluer les risques de leurs propres produits sur les
abeilles et les pollinisateurs.

En 2009, quelques mois après la conférence de Bucarest, les
recommandations finales de l'ICPBR sont remises à l'EPPO. Mais avant
d'être adoptées comme standards officiels, elles sont soumises à
l'examen d'experts mandatés par chaque Etat membre de l'EPPO. Ces
experts sont-ils en situation de conflit d'intérêts ? Sont-ils
compétents ? Impossible de le savoir. "La liste de ces experts n'est pas
secrète : elle est accessible aux gouvernements de nos Etats membres qui
le souhaitent, mais elle n'est pas rendue publique", précise Ringolds
Arnitis. En 2010, les nouvelles lignes directrices sont adoptées par les
Etats membres de l'organisation et publiées dans EPPO Bulletin.

Le jugement des experts mandatés par les Etats membres de l'EPPO pose
quelques questions. Dans le cas de la Suède, l'expert représentant ce
pays, issu du ministère de l'agriculture, a approuvé les nouveaux
standards alors que deux de ses pairs de l'Agence suédoise des produits
chimiques venaient, par lettre, d'apporter leur soutien aux commentaires
critiques de la Coordination apicole européenne. Le jugement des experts
varie donc largement selon leur employeur...

Et la France ? L'approbation des nouveaux standards de 2010 s'est faite
sous la supervision d'une écotoxicologue de la Direction générale de
l'alimentation (ministère de l'agriculture) - qui représente la France à
l'EPPO. Or, cette scientifique participait aux travaux de l'ICPBR et
n'est autre que la principale auteure des recommandations soumises...
Elle a donc expertisé et approuvé son propre travail. Ancienne employée
de Syngenta (ex-Novartis), elle est ensuite passée par différents
organismes publics (INRA, Afssa, ministère de l'agriculture). Elle est,
aujourd'hui, employée par l'agrochimiste Dow Agrosciences.

Stéphane Foucart


 

05 Juillet 2012

Chasseurs déboutés en Haute Savoie !

Les chasseurs, c'est bien connu, sont des "protecteurs de la nature" sachant gérer la faune.
Or, on les retrouve systématiquement contre toute mesure effective de protection de la nature.
Pour eux, l'unique obsession est de tuer le  plus possible, avec le moins de limitations  possibles.
Veut-on créer un parc national, une réserve, un site protégé ?  Ils s'insurgent.
Veut-on protéger une espèce rare, tel le tétras ?  Ils fulminent.

Une fédération départementale des chasseurs a attaqué un décret de création d'une réserve naturelle en HAUTE SAVOIE avec prohibition de la chasse.
La cour d'appel administrative a rejeté le recours en estimant que la chasse perturberait l'ensemble de la faune "banale" ou remarquable !


Convention Vie et Nature.

 


1er Juillet 2012

Plus de pesticides en France, en 2011

Si la crise économique sévit partout, force est de constater que certains secteurs y échappent. C’est notamment le cas du marché des pesticides, qui a augmenté
de 15 % en valeur à l’échelle mondiale, malgré l’émergence des OGM censés réduire leur utilisation. La France n’est pas en reste, bien au contraire. Selon
l’association Générations Futures, 2011 a marqué une hausse des pesticides en France. Elle est estimée à 1,3 % en volume et à 5 % en valeur, pour un chiffre
d’affaires avoisinant les 1,9 milliard d’euros. Représenté par l’UIPP (1), le lobby des pesticides invoque les conditions météorologiques pour expliquer
ces chiffres.

La France reste le plus grand utilisateur européen de pesticides. Cette nouvelle hausse confirme, une fois encore, le manque de volonté politique de mener
à bien l’objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides d’ici 2018, adopté lors du Grenelle de l’environnement. Enracinant l’échec du plan Ecophyto
(2), la France continue de demander des dérogations à l’utilisation de certains pesticides. Les associations espèrent que le nouveau gouvernement saura
faire évoluer favorablement la dépendance française aux pesticides.

Cécile Cassier

1- Union des Industries pour la Protection des Plantes.
2- Lancé en 2008, le plan Ecophyto vise à réduire le recours aux produits phytosanitaires.


19 Mai 2012

Annulation du plan de gestion de la réserve naturelle de l'estuaire de Seine

La CONVENTION VIE ET NATURE félicite cette association pour ce succès juridictionnel.
Trop  souvent, en France, les zones de protection de la nature sont gangrénées par la chasse et l'agriculture intensive servilement  protégées par les pouvoirs publics.

Reçu du  Président de SOS ESTUAIRE.


Objet : annulation du plan de gestion de la réserve naturelle de l'estuaire de Seine

Bonjour

Je vous adresse le compte-rendu du TA de Rouen sur l'annulation de l'arrêté du préfet sur le 2 ème plan de gestion de la réserve naturelle suite au recours
de HNNE (Haute Normandie Nature Environnement) fédération des associations de protection de la nature dont fait partie SOS ESTUAIRE. Pour la première fois
un plan de gestion de réserve naturelle est annulé par un tribunal administratif en France.

Ce jugement nous donne raison sur tous les points (pression de la chasse, niveaux d'eau, pratiques agricoles) que nous dénonçons en vain depuis des années
:

Pression de chasse : 75% de la partie terrestre de la réserve naturelle est en zone de chasse avec 203 gabions installés. Cette pression de chasse a un
impact considérable sur la sauvegarde des oiseaux migrateurs : tous les organismes scientifiques de l'estuaire ont réclamé une diminution de cette pression
afin de la réduire à 50% maximum de la surface terrestre de la réserve.
Niveaux d'eau : ces niveaux d'eau actés par ce plan de gestion sont insuffisants pour  favoriser la nidification des oiseaux migrateurs en particulier
limicoles et butors étoilés,   espèces rares et emblématiques de l'estuaire de Seine
Pratiques agricoles  : celles-ci ne respectent pas le milieu naturel notamment l'emploi des phytosanitaires et les dates de fauche des prairies en herbe
trop précoces qui nuisent aux nidifications.

C''est donc une grande victoire contre des lobbies puissants (agriculteurs et chasseurs) soutenus par les services de l'Etat dont le rôle devrait plutôt
consister à défendre l'intérêt général de la protection de la biodiversité....

Ce jugement va faire date pour ceux et celles qui n'ont jamais baissé les bras pour que dans cette réserve naturelle la sauvegarde de la biodiversité
soit prioritaire et non secondaire.

SOS ESTUAIRE rappelle que les espaces naturels protégés en France ne représentent que près de 1% du territoire et que par conséquent il est indispensable
qu'une vraie politique de défense de la biodiversité soit établie, ce qui signifie que, sans bien sûr bannir les activités humaines respectueuses de l'environnement,
privilégier la conservation des espèces de faune et de flore, est un impératif non négociable si l'on veut stopper le déclin de la biodiversité.

cordialement

Patrice BONAY
Président de SOS ESTUAIRE

 


15 Mai 2012

Encore une promesse tenue de M. Sarkozy aux chasseurs !

Est sorti au JO du 3/05/2012 :
le  Décret n° 2012-619 du 3 mai 2012 relatif aux périodes d'ouverture générale de la chasse (JO 4/05/12)
avançant la date d’ouverture générale de la chasse d’1 semaine dans un certain nombre de régions ou départements qui jusqu’alors ouvraient au 4ème dimanche
de septembre. C’était le cas du  Nord, de la Picardie, de l’ Ile-de-France, du Centre (sauf l'Indre-et-Loire), de la Haute-Normandie, la Basse-Normandie,
la Bretagne, la Champagne-Ardenne, la Lorraine (sauf la Moselle), la Bourgogne (sauf la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire).

Désormais, l’ensemble des départements ouvre entre le  1er week-end  de septembre (Corse) et au plus tard le 3ème week-end  de septembre.

Article R424-7
modifié par
Décret n°2012-619 du 3 mai 2012 - art. 1

Les périodes d'ouverture générale doivent être comprises entre les dates énoncées au tableau suivant :

REGIONS Dates Ouverture

Dates clôture Générale au plus tard

Corse 1er dimanche de septembre Dernier jour de Février
Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Franche-Comté, Auvergne, Rhône-Alpes 2ème dimanche de Septembre Dernier jour de Février
Nord - Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France, Centre, Haute-Normandie, Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Champagne-Ardenne, Lorraine (sauf la
Moselle), Bourgogne
3ème dimanche de septembre Dernier jour de Février

 

Une autre parution au JO du 3/05/12 :

Décret n° 2012-620 du 3 mai 2012  relatif à l'usage des appeaux et des appelants pour la chasse de certains corvidés
et permettant l’usage des appeaux et appelants vivants et artificiels pour la chasse des corvidés (corneille noire, corbeau freux et pie bavarde)
alors que cela était limité jusqu’alors à la chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau  (cf. articleR 424-15 du CE modifié).

 


11 Mai  2012

 

Quatre chasseurs du secteur de Marsaneix jugés hier pour avoir piégé et transporté des sangliers.

Depuis des années, en Dordogne, la rumeur fait état de lâchers clandestins de sangliers d'élevage pour alimenter certains plans de chasse. « Un secret de Polichinelle » pour certains, mais surtout des pratiques illégales très difficiles à surprendre en flagrant délit pour les techniciens de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Hier, devant le tribunal correctionnel de Périgueux, quatre hommes étaient poursuivis pour ces faits mais seul, un agriculteur de 76 ans, s'était déplacé.
Le prévenu possède depuis plusieurs années à Marsaneix un parc de chasse où il « soigne » des sangliers. Un autre chasseur de 44 ans épaule ce dernier. Le 28 février 2011, alors que la période de chasse s'achevait, les deux hommes, à l'aide d'un piège dans l'enclos, ont récupéré les animaux qui ont été mis en cage et transportés dans des camionnettes avec la complicité d'un troisième homme, un Périgourdin de 49 ans, poursuivi pour colportage en dehors des périodes autorisées.
Ils auraient fait cela pour satisfaire la demande du dernier prévenu de cette affaire, un habitant de Vergt de 52 ans, qui voulait des sangliers sur son territoire de chasse en vue de la prochaine saison.
Une transaction de 200 euros par sanglier aurait été envisagée à l'époque.
C'est au terme de cet épisode que les agents de l'ONCFS ont attrapé ces chasseurs, peu scrupuleux. Hier, devant le tribunal, le propriétaire de l'enclos, sans avocat, a nié les faits reprochés avant d'en reconnaître certains au détour de questions du président. Quant au destinataire présumé des animaux, il conteste toute commande, son avocat expliquant que le plan de chasse de son client serait trop petit pour qu'un lâcher de sangliers lui soit profitable.
Interdiction de chasser requise Un peu dépassé par les événements ou usant d'amnésie sélective, le prévenu de 76 ans a martelé qu'il avait le droit de faire des lâchers de sangliers, ce qui est pourtant interdit depuis 2009.
Autant d'arguments qui ont fait bondir les parties civiles, dont l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), qui réclame 2 500 euros au titre du préjudice environnemental, assurant également que ce gibier élevé puis relâché présente un souci de sécurité publique et un préjudice financier en matière de dégâts sur les cultures. La Fédération départementale des chasseurs, la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA), la Chambre d'agriculture et les Jeunes Agriculteurs (JA), parties civiles aussi, ont réclamé 4 000 euros de dommages et intérêts et 1 euro symbolique pour les JA.
Quant à la vice-procureur Odile De Fritsch, agacée par cette « loi du silence » et « les secrets de chacun », elle a souhaité envoyer « un message sur le fait que ces pratiques qui vont à l'encontre de toutes les politiques cynégétiques doivent être stoppées ».
Contre les deux chasseurs de 76 ans et 44 ans, elle a demandé 2 mois de prison avec sursis, 1 500 euros d'amende et un retrait de 3 ans du permis de chasser. Contre le destinataire présumé, elle a requis un mois de prison ferme, 500 euros d'amende et 18 mois de retrait du permis de chasser. Enfin, pour le complice du transport, 400 euros d'amende et un retrait du permis de chasser pour un an ont été sollicités. Le jugement a été mis en délibéré au 23 mai.
viaLes lâchers clandestins de sangliers devant la justice - SudOuest.fr.
michellechagnon36 | 11 mai 2012 at 15 h 41 min | Catégories: ANTI CHASSE, ASPAS, JUSTICE | URL: http://wp.me/p169Ch-4AK

 


10 Février 2010

Interview de Gérard CHAROLLOIS sur FRANCE BLEU PERIGORD


A ne pas manquer, et écouter tout : superbe interview de Gérard CHAROLLOIS.

Lien pour écouter l'ITV de Gérard CHAROLLOIS sur FRANCE BLEU PERIGORD (des extraits ont été passés toute la semaine et l'ITV intégrale passera samedi 11 février 2012 à 14h10 ), dans l'émission OMNIBUS "portrait d'un personnage important pour le Périgord" :

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=9aa1c909c7c3fbda8f40a19646145f7c&dd039a0667580f71f1c457d794ae4bb6_container_id=930&dd039a0667580f71f1c457d794ae4bb6_container_mode=instances&dd039a0667580f71f1c457d794ae4bb6_article_id=655561


10 Février 2010

Grèce : victoire pour les animaux de cirque


Info One Voice : http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/grece-victoire-pour-les-animaux/

Février 2012. C’est officiel ! Les animaux ne participeront plus à des spectacles de cirque en Grèce. Une grande première européenne et un exemple à suivre pour la France et les pays voisins…

Une prise de position ferme
Qu’ils soient sauvages ou non, les animaux ne seront plus exploités dans les cirques grecs. C’est la décision qu’a prise le gouvernement suite à l’important travail de lobbying des associations locales. La nouvelle législation va également régler de nombreux problèmes concernant les animaux errants. La plupart des communes se faisait déjà l’écho de la prise de position de ses citoyens en interdisant aux cirques de s’installer sur leur territoire. Les Grecs n’en pouvaient plus du spectacle désolant des animaux, endurant de pénibles voyages en mer depuis l’Italie…

Un précurseur pour l’Europe ?
Cette prise de position du gouvernement grec est non seulement un grand pas pour ce pays, mais elle marque aussi un tournant décisif à l’échelle européenne. D’autres pays pourraient bientôt suivre son exemple, notamment l’Autriche qui a déjà interdit l’utilisation des animaux sauvages, mais aussi le Portugal, le Danemark et la Croatie où des procédures sont en cours pour que soit mis un terme à leur exploitation.

Vers la disparition des cirques avec animaux
En 2011, la Bolivie a été le premier pays à interdire tous les animaux dans les cirques. Elle a été suivie de près par le Pérou qui leur a interdit l’exploitation des animaux sauvages. Loin d’être des cas isolés, une évolution similaire de la législation est actuellement à l’étude aux USA, au Brésil, en Colombie, au Chili et en Equateur…

Et la France ?
Depuis maintenant plusieurs années, One Voice œuvre à la fin de l’esclavage des animaux dans les cirques. Outre son travail d’enquête et de lobbying auprès des autorités, qui pointe du doigt les nombreux dysfonctionnements en termes de bien-être et de sécurité, One Voice s’emploie à sensibiliser le public qui détient le plus grand pouvoir qui soit… C’est sa désaffection pour ces spectacles qui y mettra un terme de manière certaine !


Signez la pétition en ligne, pour une interdiction européenne des animaux dans les cirques ! http://www.one-voice.fr/petitions/pour-une-interdiction-europeenne-de-la-presence-des-animaux-dans-les-cirques/


10 Février 2012

Loi chasse


Le sénat a adopté aujourd'hui, 2 février, la proposition de loi pro-chasse du député, bien évidemment UMP, Jérôme BIGNON.
Ce texte délire sur le rôle positif du glorieux chasseur qui concourt si ardemment à la sauvegarde de la biodiversité .
Il prévoit des cadeaux fiscaux pour les propriétaires de chasses privées et inversement prévoit que les préfets pourront prendre des arrêtés imposant des tirs de destructions d'animaux à problème dans les réserves naturelles volontaires et refuges privés des opposants à la chasse.
Nous assistons à la dérive fascisante des lois pro-chasses.
Que font les démocrates?
Seuls les sénateurs VERTS sauvent l'honneur du parlement en ayant voté contre ce texte indigne.

Que font les associations environnementalistes?
Elles dissertent en vain sur des thèmes anthropocentriques, veillant à ne pas heurter de front le lobby féodal qui exerce une dictature de fait sur ce pays.
Et puis, il y a ces parlementaires qui déposent occasionnellement des propositions de lois en faveur des animaux en sachant parfaitement qu'elles ne seront pas examinées par les assemblées et qui se gardent bien d'intervenir dans les débats lamentables au cours desquels les partisans de la chasse font de la surenchère.
Amis des animaux, mobilisez-vous pour sanctionner les pires, ceux qui en font le plus pour leurs "amis bottés et déguisés en guerriers de pacotille" .
Assez de pusillanimité: nous devons constater que la chasse, loisir de mort, n'est pas compatible avec les principes démocratiques.

CVN


Texte de dominique VOYNET:


Objet : Chasse / Communiqué de presse de Dominique Voynet, porte-parole d'Éva Joly

Communiqué de presse de Dominique Voynet, porte-parole d'Éva Joly : La chasse

Le Sénat examinera, les 2 et 3 février, une proposition de loi du député UMP de la Somme, Jérôme Bignon. Quel en est le sujet brûlant, qui justifierait la mobilisation et l'attention du Parlement, à quelques semaines de la clôture de ses travaux ? Quelle question cruciale pour nos concitoyens va-t-elle mobiliser plusieurs heures de travail et d'énergie du Sénat, au beau milieu d'une crise économique et sociale majeure ?

La chasse.

On croit rêver. Qui peut sérieusement laisser croire que ce sujet, si important qu'on le juge, puisse susciter une telle attention du Parlement ? Quel autre
sujet - et on conviendra qu'il en est d'autres qui pèsent plus lourd dans la vie de nos concitoyens - s'est vu consacrer, ces vingt dernières années, autant d'heures de débat, de rapports parlementaires et de textes de lois ?

La proposition de loi de Jérôme Bignon est, quant à elle, scandaleuse sur le fond. Sous couvert de reconnaître les associations de chasse (elles le sont déjà !), il s'agit de leur permettre d'intervenir dans l'éducation au développement durable ! Au prétexte de limiter les dégâts du gibier, il s'agit de soumettre les propriétaires de terrains à l'obligation d'accepter, sur leur terrain, la pratique de la chasse.

Ce braconnage électoraliste ne trompe personne, et ne rehausse pas l'image du Parlement. Il est temps que les députés et les sénateurs se consacrent à des
questions plus sérieuses que les obstinations d'un lobby certes vigoureux, mais largement minoritaire dans ses aspirations, y compris dans le monde rural.

Les français veulent une chasse responsable et des usages de la nature - entre chasseurs, pêcheurs, promeneurs - qui puissent cohabiter sereinement. Les
écologistes soutiennent ces aspirations.

Les parlementaires UMP doivent dire s'ils veulent, eux, humilier tous les ruraux pour faire plaisir aux plus radicaux des chasseurs.

Dominique Voynet
Porte-parole d'Eva Joly

Contact presse :
Mickaël Marie
06 81 84 93 15
micka.marie@gmail.com
+33 (0)681849312



 

31 Janvier 2012

Sous le règne de Sarko 1er, la milice des forêts aura eu (presque) tous les pouvoirs !


L'agité inutile amis des riches qui préside aux destinées de la France pendant encore 3 mois va recevoir, lundi 30 janvier, dix représentants du monde de la chasse. Rien que ça ! Autant dire que les cadeaux vont pleuvoir.
La racaille des talus a trouvé son père Noël. Qu'elle en profite bien, ça ne va pas durer.
En attendant, canards, oies, ours, cerfs, loups, promeneurs ... Pour vous, ça va craindre salement. [...]

Lire la suite ici :
http://blogs.mediapart.fr/blog/ca-branle-dans-le-manche/280112/sous-le-regne-de-sarko-1er-la-milice-des-forets-aura-eu-pr

 

 


30 Janvier 2012

Blog du relais du vert bois : vive le Renard !


En collaboration avec des scientifiques, des naturalistes et des photographes de renom, L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) a réalisé une brochure de haute qualité intitulée « Vive le Renard ».

Celle-ci expose la situation administrative de cette espèce traitée à tort de « nuisible », dénonce les violences de sa chasse, met à mal les fantasmes moyenâgeux qui l’entourent et donne des conseils tant pour l’observer que le photographier sur le terrain.

« Vive le Renard » permettra à chacun de se préserver de l’habituelle désinformation sur le sujet.

Bien qu’on le prétende solitaire, le renard vit parfois en groupe. Il peut exhaler une vague odeur de violette, manger des fruits et des vers de terre. Il transmet moins de maladies que les chiens et les chats domestiques, et il est très utile à la nature et à l’homme.

Prédateur de rongeurs, notre ami « Goupil » évite leur prolifération. Un seul renard peut éliminer entre 3 et 6 000 rongeurs par an ! Il apporte ainsi une solution concrète et écologique au problème d’invasion de campagnols qui se produit régulièrement tous les trois ou quatre ans. Le renard étant un animal très opportuniste, il se fait parfois charognard et participe ainsi à l’élimination des animaux malades et des cadavres, évitant ainsi les épidémies. Certes, il lui arrive quelquefois de profiter des poulaillers non fermés le soir mais le lièvre fuit rarement à l’approche de ce soi-disant redoutable prédateur, le chevreuil le fait battre en retraite et les vaches aussi !

Goupil fait partie de notre patrimoine. Il mérite d’être mieux connu et protégé. Belle initiative de l’ASPAS, qui oeuvre pour la protection de la faune sauvage, pour la préservation du patrimoine naturel et pour la défense des droits des usagers de la nature.

L’ASPAS mérite votre soutien car cette association à but non lucratif est également organisation non gouvernementale (ONG) a fait le choix de ne percevoir aucune subvention publique pour préserver son autonomie et sa liberté d’action. C’est uniquement grâce au soutien d’adhérents et de donateurs qu’elle agit au profit de la nature.

L’association mène des campagnes d’information pour mobiliser l’opinion publique et interpeller les élus. Elle réalise des expositions, des diaporamas et édite des guides et brochures pour sensibiliser le grand public à la nécessité de protéger les milieux et les espèces.

Le Relais du Vert Bois soutient avec beaucoup de respect l’ASPAS…

Vive le renard, 48 pages, 5 €
sur commande auprès de l’ASPAS, B.P. 505 26401 Crest - http://www.aspas-nature.org

http://blog.relaisduvertbois.com/vive-le-renard/

 


19 Octobre 2011


Italie : la chasse nous coûtera UN MILLIARD d'EUROS !


" LA CHASSE nous coûtera Un MILLIARD d'Euros".

La chasse aux oiseaux sauvages, les violations répétées de la directive européenne par certaines régions d'Italie (Vénétie, Ligurie, Pouilles et Lombardie) va leur coûter un bras. Une première estimation pourrait se situer entre 10 et 20 millions d'euros, mais l'Italie risque une amende de 750.000 euros pour chaque jour où la directive a été bafouée (depuis 2008). Ce qui ferait grimper la facture à 1,2 MILLIARDS D'EUROS...

http://espresso.repubblica.it/dettaglio/la-caccia-ci-costera-un-miliardo/2167825


13 Décembre 2001

Bouches-du-Rhône : après GUERINI, voilà la fédération des chasseurs...


Voici un article de Médiapart (et de MarsActu http://www.marsactu.fr/2011/12/07/un-chasseur-sachant-compter-a-la-federation-des-bouches-du-rhone-12/ ) sur les petits arrangements politico-financiers de la FDC13 et son ancien "patron", Jo Condé, avec les notables locaux (ici socialistes). Il faut dire que dans les Bouches-du-Rhône, ceux-ci n'en sont pas à une casserole près.
On notera que Michel Vauzelle en appelle inlassablement aux "traditions", comme lorsqu'il se pose en défenseur de la corrida. Des valeurs de gauche, probablement...

http://www.mediapart.fr/article/offert/e907eef476ccacf7b67f63faeabc1b2b

Jean-Paul Richier


12 Décembre 2012


Actes du Colloque à Lyon : l'animal peut-il être une sentinelle des maltraitances humaines ?

Plusieurs associations dont l'association de juristes "Ni Homme, Ni Objet", One Voice et la FLAC ont soutenu un colloque auquel vous êtes conviés, co-organisé par VetAgro et l'association des Anciens Elèves et Amis de l'ENVL dans le cadre du 250ème anniversaire de la création à Lyon, de la première École Vétérinaire au monde :

http://www.vetagro-sup.fr/onehealth

Le sujet est méconnu en France : L’animal peut il être une sentinelle des maltraitances humaines ?
Date : Le 13 décembre 2011
Lieu : l'Hôtel du Département du Rhône, 29-31 cours de la Liberté à Lyon
Horaires : Accueil à 19h30 ; Conférences à 20h

Il est très important que nous soyons très nombreux à montrer notre intérêt, car il va être démontré que la maltraitance animale est préjudiciable à l'homme, et par conséquent, il faut la signaler et la sanctionner.

Pour ceux qui ne pourront pas y assister, ils peuvent avoir les actes du colloque en remplissant le formulaire sur http://www.vetagro-sup.fr/onehealth


24 Novembre 2011


CVN: Cassation contre les chasseurs

Le premier septembre 2010, la cour d'appel d'AMIENS condamnait, sur plainte d'une fédération départementale des chasseurs, un militant abolitionniste de la chasse, Martial MOURQUERON, pour diffamation, à une amende et à six mille Euros de dommages et intérêts à ladite fédération.

Lors d'une manifestation contre le loisir de mort, ce militant brandissait une banderole dont les termes étaient incriminés par les chasseurs, à savoir: "au pays des assassins, le chasseur fait führer".

Bien que la CONVENTION VIE ET NATURE n'ait pas été l'organisatrice de cette manifestation en PICARDIE, notre mouvement soutint juridiquement ce militant postérieurement à sa condamnation en appel, puisque nous n'avons eu que trop tardivement connaissance de ce mauvais procès.

La cour de cassation vient de censurer l'arrêt d'appel ce qui libère notre ami de combat de toute condamnation.

Approuvés par les uns ou désapprouvés par d'autres, les termes de la banderole ne constituaient pas, juridiquement parlant, une diffamation qui est "l'imputation à une personne déterminée d'un fait précis de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa réputation".

Je profite de cette heureuse occasion pour affirmer que notre mouvement biocentriste sera toujours aux côtés des militants pour le vivant, par-delà toutes les appartenances associatives.

Nous ne pactiserons pas avec un monde de la chasse qui est ce qu'il est, sans qu'il soit besoin de le qualifier davantage pour ceux qui le connaissent, pas plus qu'avec celui de la tauromachie et pour nous l'écologie est synonyme de respect du vivant.

Si certains qui semblent l'oublier voulaient bien assumer cette éthique, ils gagneraient en estime de tous et en sus en "intentions de votes"!


Gérard CHAROLLOIS
TEL 06 76 99 84 65


07 Octobre 2011

Documentaire Earthlings


http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220#

ATTENTION : ce documentaire est à déconseiller aux enfants de moins de 16 ans. Ames sensibles s'abstenir. Ce film documentaire américain traite de la place de l'homme dans la nature et son action négative sur le monde animal. Aussi puissant que 'Une vérité qui dérange' de Al Gore. Il faut le voir absolument !
Il a eu un enorme succes aux USA et remporté de nombreux prix et nominé aux Oscars. Le narrateur est le célèbre acteur Joaquin Phoenix (Gladiator) et la musique est de Moby.
Il y est question notamment de l'industrie et sa responsabilité dans la cruauté envers les animaux (attention : certains passages sont très durs), comme par exemple la façon abominable dont les japonais exécutent les dauphins pour vendre ensuite leur chair, en la faisant passer pour de la baleine, contournant ainsi la loi.
Synopsis : en utilisant des cameras cachées et des images jamais montrées, EARTHLINGS est une chronique des pratiques des plus grandes industries actuelles, dont les profits dépendent pour toutes - d'une manière ou une autre - de l'exploitation animale.
Note : C'est un des meilleurs documentaires que j'ai vu dernièrement, de par la qualité photographique, la musique (de MOBY) et la profondeur du thème abordé.

Pour acheter le DVD, ici : http://boutique.l214.com/dvd-cd


04 Octobre 2011


Revue semestrielle de droit animalier

Sources :
http://www.unilim.fr/omij/telechargements/contenus/95_RSDA_1-2011.pdf


Le cinquième numéro de la Revue semestrielle de droit animalier vient de paraître.

Au sommaire de ce cinquième numéro, l'actualité juridique du semestre, retour sur l'inscription de la corrida dans le patrimoine culturel immatériel de la France, chroniques juridiques…


Vous pouvez télécharger le numéro 1/2011 de la RSDA au format PDF.

Fichier complémentaire
Télécharger le numéro 1/2011
http://www.unilim.fr/omij/index.php?rubrique=42&contenu=49

Information relayée notamment par L214
http://www.l214.com/RSDA



Ethique animale, le nouvel opus de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer


Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, talentueux essayiste dont le nom s'est imposé ces dernières années dans le monde de la défense animale française, vient de publier Anthologie d'éthique animale, recueil de textes réunissant 180 auteurs.


Quelques commentaires de Jean-Paul Richier sur :

http://www.lepost.fr/article/2011/09/06/2584235_le-nouveau-livre-de-jean-baptiste-jeangene-vilmer-anthologie-d-ethique-animale.html


A consommer sans modération !


La fouine n'est plus nuisible dans les Vosges...


OISEAUX-NATURE obtient encore gain de cause devant le Tribunal Administratif. La fouine, pour la 3ème année consécutive, n'est donc plus classée "nuisible" dans les Vosges comme aucun des autres mustélidés.
l'arrêté préfectoral illégal du 1er juillet 2011 a tenu 3 semaines.
La fouine, en consommant beaucoup de rongeurs joue un rôle économique global très positif. Elle nous protège aussi de l'échinococcose alvéolaire.

Ce qui est interdit : la capture de toute fouine, même pour la relâcher ailleurs. (son transport est interdit)
L'utilisation de tout type de piège à fouine ; et en particulier ceux qui tuent ou mutilent indistinctement tout animal qui passe ( martre, écureuil, putois, chats, etc) Ce sont les pièges à mâchoires, Conibear en X, à ½uf, à lacet et petites cages ou boîtes de type belettières.

Ce qui est conseillé : protéger ses élevages comme indiqué sur le site d'Ois-Nat.
http://association-oiseaux-nature.wifeo.com/protection-des-poulaillers.php

Protéger l'isolation de sa maison contre les rongeurs et les fouines bien évidemment.

Prévenez-nous immédiatement en cas d'infraction, sans bien sûr alerter le contrevenant.


Les croqueurs de vie


Marie-Claude, adhérente CVN, a publié un recueil de contes destiné à sensibiliser de façon littéraire et poétique les lecteurs à la cause des animaux.
De plus, tout bénéfice sera reversé pour des sauvetages d'animaux. Soutenons cette généreuse initiative en réservant d'ores et déjà ce recueil !

Pour les personnes intéressées :
Vous pouvez télécharger, imprimer le bon (cf. liens ci-dessous). Les bons de réservations sont à renvoyer avant le 15 octobre 2011 pour bénéficier des avantages promotionnels de la maison d'édition.

http://www.les2encres.net/fichiers/reservations/resacroque.pdf
ou
http://www.les2encres.net/pages/reservation.php?titre=Prochaines%20parutions&template=resultat&cont_id=0&id_menu=12 .

Aller sur le livre : Les croqueurs de vie et choisissez le bon de commande Français à télécharger. Merci beaucoup !

Présentation :

J’écris depuis longtemps déjà des textes poétiques , des contes, où je laisse s’exprimer ma sensibilité !

Depuis que j’ai compris il y a presque trois ans, moi la fille d’éleveurs, élevée dans les traditions religieuses conservatrices m’ayant rendue si longtemps aveugle, sourde, mon cœur d’enfant étouffé par tous les préceptes enseignés, la réalité de l’exploitation de la vie sous toutes ses formes, tout a été bouleversé ! Je suis devenue végétarienne puis végétarienne, tendant vers le veganisme, anti spéciste, me suis documentée et surtout ai subi chaque jour au travers des sites , des informations , des documentaires, les pires agressions dans mon cœur d’humaine ! J’ai ressenti et continue à ressentir la douleur des innocents, de la colère, de la honte et une immense culpabilité ! J’ai beau manifester, militer, ce monde d’égoïsme, de pouvoir, d’exploitation de la vie sous toutes ses formes par les hommes, m’est souvent insupportable. Il m’était impossible de ne pas crier avec eux, pour eux, et exprimer leur douleur, ma douleur associée à la leur, ma détresse de voir ce monde et les vies qu’il porte dévasté exploité sans vergogne par les hommes qui se le sont appropriés sous multiples et fallacieux prétextes d’intelligence , de supériorité. Pourquoi ne pas utiliser cette sensibilité extrême que l’on peut tenir pour un défaut, une faiblesse, comme une force pour témoigner pour eux les innocents. Si j’ai ce don de produire des émotions dans mes écrits, pourquoi ne pas m’en servir pour eux ? Je n’ai pas décidé d’écrire un recueil pour le publier. J’ai simplement décidé qu’il était temps que je rassemble mes écrits pour les livrer à d’autres yeux, à d’autres cœurs pour peut-être les éveiller par l’émotion de la poésie .Les textes qui y sont rassemblés ne sont que mes cris jetés sur le papier à différents moments quand il m’est impossible de ne pas exprimer mes ressentis face à telle ou telle agression, telle horreur, telle information, tel souvenir issu de mon passé qui se rappelle à moi chaque jour bien réel ! Je suis parfois eux ou témoigne pour eux, ces animaux là qui ne sont pas humains ! Ce sont des textes poétiques car ma sensibilité s’y exprime pleinement, avec leurs vers, leurs rimes, leur rythme et les images qu’ils véhiculent ! Ils témoignent, parlent, questionnent mais ce ne sont pas des documentaires ; l’émotion, mon émotion, y prévaut sur la description et l’information ! Ils sont là pour toucher par une autre voie que celle des vidéos, des photos et articles descriptifs. C’est tout ce que je désire : émouvoir, toucher, par l’effet poétique associé à la cause défendue.


Quelques extraits :

« Oh France prétentieuse, oh France des gourmets,
Je déteste ton âme égoïste, arrogante,
Qui place le plaisir de tes ventres épais
Au-dessus de l’horreur de ces bêtes mourantes !

Tout ce sang déversé sur l’autel du plaisir,
Ces massacres hideux au nom des traditions
A qui importent peu ceux que l’on fait souffrir :
Voilà ce qu’est la France et mon humiliation ! » (Douce France)

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« Puisque l’on me refuse un vrai droit d’exister,
En tant qu’être sensible, reconnu, respecté,
Qu’on me laisse celui de ne pas être né,
Ne plus être élevé, ne plus être exploité ! » (Le droit de ne pas naître)

******
« Hommes laissez-moi vivre, dans les mers et sur terre
Autrement que traqué et livré à vos guerres
Contre un peu d’innocence qui pourrait persister !
Hommes laissez au monde un peu de sa beauté ! » (Hommes laissez moi vivre)


Marie-Claude.



Le Salon alimentaire de Cologne ferme ses portes au foie gras


Article publié sur UNIVERS-NATURE.COM

"Depuis 1993, le gavage est interdit en Allemagne. Et si la transformation, la vente et la consommation de foie gras restent autorisées, la position à l’égard de cette pratique atteste de réticences croissantes ..."

la suite ici : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4788

 


11 Août 2011

Le Pérou interdit les animaux dans les cirques


Le Pérou est le deuxième pays en Amérique du Sud qui interdit l’utilisation des animaux natifs ou exotiques dans les cirques, après la Bolivie en 2009, rapporte le site Ecoticias. Cette décision fait suite à une étude sur la souffrance des animaux des cirques et met fin à deux ans de campagne conduite par les Défenseurs des Animaux Internationaux (ADI) et les groupes locaux de protection animale.

la suite ici : http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Le-Perou-interdit-les-animaux-dans-les-cirques/(theme)/1405


09 Juillet  2011

Guide One Voice : La vie secrète des vaches et des moutons


http://www.one-voice.fr/alimentation-et-vetements-sans-barbarie/la-vie-secrete-des-vaches-et-des-moutons-2/

Juillet 2011. Dans le cadre de sa série de guides pour aller à la rencontre des animaux, One Voice vous invite à découvrir l’univers tendre et fascinant des peuples bovins et ovins. Loin des idées reçues, la vie des vaches et des moutons s’y révèle sous un nouveau jour.

.Passeport pour le monde des animaux

A travers ce guide sur les ovins et les bovins, One Voice espère ouvrir une porte sur le monde passionnant d’animaux exploités sans relâche. Peu nombreux sont ceux qui savent qu’elle est la véritable nature de ces êtres, dissimulés aux regards, dans des élevages hors-sol où on leur dénie toute individualité. En une vingtaine de pages, vous apprendrez à mieux les connaître, à travers une multitude d’anecdotes à la fois surprenantes et émouvantes.

A la découverte du peuple ovin et bovin :
Au fil des pages, vous découvrirez la véritable identité des moutons : capables de résoudre des problèmes complexes, de lier des amitiés à long terme, et même d’être des compagnons agréables pour les humains. Vous apprendrez aussi que les vaches sont des individus sensibles, ayant chacune son propre caractère et capables de sentiments très forts y compris envers les humains…

Toucher les consciences :
A la rencontre des peuples ovin et bovin n’est pas qu’une invitation à la découverte du monde mental d’animaux méconnus. Son objectif est aussi d’ouvrir les yeux sur l’existence véritable d’animaux surexploités. Chacun de nous doit savoir que ces animaux ne sont pas des objets, mais des individus ayant une histoire, une personnalité, un caractère. Leur vie a un sens, ils aiment, détestent, souffrent et sont heureux ou malheureux. Une révélation nécessaire pour que chacun analyse pleinement, et en conscience, les conséquences éthiques de l’usage que nous faisons d’eux…

Pour tout connaître de la sentience des vaches et des moutons et nous aider à mettre un terme à leur souffrance, vous pouvez commander et diffuser autour de vous le guide « A la rencontre des peuples ovin et bovin ».

Télécharger : http://www.one-voice.fr/wp-content/uploads/2011/06/Guide-le-peuple-ovin-et-bovin.pdf

 

 


 

 

08 juillet 2011

Le livre noir de la chasse


INFO ASPAS :

Pierre Athanaze est en train de terminer son livre “Le livre noir de la chasse : massacres et abus de pouvoir”. Parution en septembre 2011 (pour l’ouverture de la chasse).

L’organisation du monde de la chasse, le manque de transparence et le déni de démocratie, l’appui de l’écrasante majorité des politiques et leurs mensonges aux protecteurs de la nature, des lois faites sur mesure pour le lobby chasse, l’incitation par les ministres au prosélytisme de la chasse dans les écoles tout est décrypté dans cet ouvrage courageux : une véritable bombe au pays des cartouches.

Nous proposons un bon de souscription (ci-dessous) valable jusqu’au 31 août 2011.

Salutations naturelles
Madline REYNAUD, Directrice ASPAS
Association pour la Protection des Animaux Sauvages
BP 505 - 26401 CREST CEDEX
Tél: 04 75 25 10 00 / 06 79 44 61 17
Fax: 04 75 76 77 58
http://www.aspas-nature.org


La lettre

de Gérard CHAROLLOIS

La grande peur des agrariens

La France fut un pays de paysans.
Jusqu’au milieu du 20ème siècle, le monde rural faisait les majorités politiques, souvent monarchistes, au 19ème siècle, puis conservatrice après l’acceptation de la république.
Les colères agricoles, notamment viticoles, effrayèrent les gouvernants par leurs violences et le recueil du soutien de l’opinion publique.
Ce qui eut été réprimé à l’encontre de tout contestataire fut admis lorsque des infractions contre les biens et parfois les personnes étaient couvertes par le label agricole, véritable immunité.
Dégradations massives de mobilier urbain, déversements de fumier devant les préfectures, heurts avec les forces de l’ordre, blocage de supermarchés ou destructions de cargaisons de marchandises en provenance de l’étranger ne donnaient lieu à aucune poursuite pénale.
L’agriculteur fait peur aux autorités publiques.
Aujourd’hui, la politique de l’agriculture intensive avec des concentrations capitalistes fait disparaître le paysan qui ne fait plus les élections.
Mais le réflexe phobique sévit encore dans l’état.

Lire la suite ...


Accédez au Diaporama Nature CVN en  cliquant sur l'image ci-dessous

Une  nouvelle série de photos réalisées par nos adhérent(e)s



Le dernier opus de notre ami Pierre Jouventin qui a remporté le prix 2023 décerné par le jury du Prix littéraire de la Société Centrale Canine

Cliquez sur l'image ci-dessus pour accéder à la présentation du livre sur le site de Pierre Jouventin


 

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Un court-métrage réalisé par Ivan BOUGNOUX : un réquisitoire aussi court qu'efficace contre la chasse.

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La faune de Goetzenbruck et du Pays de Bitche : un magnifique document sur la vie sauvage...

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Eloge du vivant : un diaporama de notre ami Daniel Crisman, administrateur de la Convention Vie et Nature
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