La preuve par les zoonoses

Les humains ne méritaient pas de devenir des variables d’ajustements du système économique, des instruments de production et d’exploitation du dieu Marché.
Les autres animaux ne devraient pas être des biens mobiliers, des choses, des marchandises qui ne valent que leur cours sur le dieu Marché.
Le capitalisme avilit tout.
Les hommes se transforment en producteurs-consommateurs, en sujets soumis au dieu Marché.
Les autres animaux sont condamnés à se muer en produits.
La Nature n’est qu’un vaste champ d’exploitation voué à l’aménagement, à la rentabilité pour les prêtres de cette religion perverse.
La planète entière ne représente qu’un vaste champ de jeu des spéculations voraces.
Les animaux dits sauvages ne représentent plus que 4% des animaux de la Terre, le reste étant constitué de poulets d’élevage et de bovins destinés au dieu Marché.
La viande résulte d’un processus industriel dans lequel l’animal réifié vit en enfer, soumis à une torture immonde pour le profit des filières.
Entassés par milliers dans des espaces exigus et confinés, ces suppliciés de l’économie mercantile deviennent des bouillons de culture pour les virus.
Des zoonoses apparaissent que les imbéciles imputent bien vite aux oiseaux migrateurs pour la grippe aviaire, aux blaireaux pour la tuberculose bovine, aux bouquetins pour la brucellose (lire l’Écho des Terriers) et ils ne savent pas trop à quel coupable pour l’actuelle dermatose bovine.
Alors le débile adorateur du Marché veut aseptiser davantage.
Un canard est-il malade dans une usine à foie gras !
Il faut tout nettoyer et massacrer dix mille canards sans le moindre frisson de la conscience.
Ces marchandises ne sont plus des êtres vivants sensibles mais des produits d’une filière qui seule mérite d’être sauvée.
Voilà comment le monde cupide du Marché divinisé traite le Vivant.
Non, en civilisation, on n'achève pas les malades. On les soigne.
Qui va soigner ce monde putréfié par le mercantilisme qui nous fait sortir de la civilisation ?
Qui va réveiller les consciences assoupies par une accoutumance à la terrible banalité du mal ?

 

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