Voici les réflexions de notre ami René Gallet, citoyen de la planète Terre qui s'interroge sur le devenir du vivant sur celle-ci. René Gallet accompagne la Convention Vie et Nature depuis de nombreuses années et ce livre est bien sûr un nouvel acte militant de sa part. Citons quelques phrases de Gérard Charollois qui préface ce livre : "Nous sommes passés du théocentrisme à l'anthropocentrisme avec l'ère de Lumières et de l'accession à la raison. L'auteur s'inscrit dans une démarche de dépassement pour accéder au biocentrisme, puisque notre espèce n'est jamais que le fruit d'une évolution dont rien ne permet de dire qu'elle est parachevée. Les bon sentiments et la raison ne suffiront peut-être pas à sauver la vie sur terre, mais nous sommes sûrs que les mauvais sentiments et l'obscurantisme la condamneraient. Que ce livre vous fasse réfléchir et il aura rempli sa mission".
Écologie : il faut agir maintenant, il n'est pas trop tard pour éviter le pire !
La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire.
" La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution. Et c'est presque une bonne nouvelle.
Le dernier ouvrage de notre Vice-président David Joly - Disponible dans notre boutique !
28 juin 2015. Rieumes, petite bourgade de Haute-Garonne. Des centaines de militants sont venus une nouvelle fois s’opposer à une séance de torture de bovins. « Très heureux que l’on puisse enfin se rencontrer. Un immense merci de mettre ton talent d’artiste au service de la lutte anti-corrida. J’adore ton coup de crayon. Tes dessins méritent amplement d’être couchés sur papier et prendre ainsi vie ailleurs que sur Internet. Penses-y ! » 24 août 2016. Plusieurs dizaines d’illustrations supplémentaires au compteur. « J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit. Pourquoi ne pas tenter cette aventure ensemble ? Je laisse à ta disposition l’intégralité de mes dessins et tu as carte blanche pour poser les mots qui les accompagneront. » Ainsi est né le projet à l’origine de cet ouvrage illustré qui, en 2017 (oui, oui, 2017, autrement dit le 21ème siècle), doit rappeler que l’acte de torture dépénalisé (et très souvent subventionné) existe encore en France. Combien de temps ce pays dit civilisé va-t-il continuer d’accueillir cette sauvagerie sanguinaire qui, au motif de quelques paillettes collées sur le costume d’un bourreau, s’autoproclame culturelle ? L’abolition de la corrida sera à coup sûr un petit pas pour les bovins, un grand pas pour l’humanité. Stef, dessinatrice, peintre, sculpteur, artiste auteur, et David Joly, vice-président de la Convention Vie et Nature, trésorier de No Corrida, vous proposent de découvrir ou redécouvrir les différentes facettes de cette honteuse et sadique imposture.
Le dernier livre de notre ami Armand Farrachi, co-fondateur de la Convention Vie et Nature.
Les essais et le journal qui composent La Tectonique des nuages forment un guide invitant au simple usage du monde, Où l'amour de la nature coïncide avec l'amour de la littérature. Aussi librement que des nuages poussés par le vent, souvenirs, expériences, voyages, lectures conduisent à une quête de sagesse, dans le monde sauvage (à la recherche des ours), dans les livres (avec Montaigne), ou dans le métro. Diverses anecdotes posent avec humour de graves questions, comme la présence des morts, l'origine des idées ou la nostalgie des révolutions. Par l'acuité de la vision et l'élégance du style, l'auteur nous entraîne dans un monde où l'intime rejoint l'universel, à l'exemple des "essais", "promenades", "rêveries" ou "propos" dont de grands écrivains ont enrichi notre littérature.
Un nouvel essai "révolutionnaire"de notre ami Pierre Jouventin
Si l’homme n’était pas le sommet de l’évolution, contrairement à ce qu’il se raconte depuis 2 000 ans ? Il n’a pas su prévoir que l’accroissement de la population se ferait plus vite que celui des ressources alimentaires et n’a pas compris qu’il ne pouvait y avoir un développement infini dans un monde fini.
Et si ce dont il est si fier et qui fait, paraît-il, sa supériorité sur l’animal – la raison, la culture, le langage et la morale – n’était pas une supériorité, mais une entrave… Si tous ces dons avaient été mal maîtrisés, détournés ?
Pourquoi, avec son intelligence, n’a-t-il pas su éviter la surpopulation et l’épuisement des ressources naturelles alors que les animaux se régulent depuis toujours ?
Pourquoi, malgré sa technologie et son industrie, se trouve-t-il de plus en plus cerné par les pollutions ? Son orgueil lui a-t-il fait ignorer que les lois de la nature s’appliquent aussi à l’espèce humaine ?
Pourquoi Homo sapiens, autrement dit celui qui sait, celui qui a découvert l’agriculture, l’élevage et la civilisation, s’est-il fait piéger par le changement climatique et les conflits politico-religieux qui aboutissent aujourd’hui à des guerres et aux déplacements des populations ?
Cette enquête sur notre espèce n’est pas idéologique, mais naturaliste. Elle s’appuie sur les découvertes récentes de la science, particulièrement en écologie, éthologie, évolution génétique et préhistoire. L’homme est-il devenu un inadapté de la nature, un animal raté ?
Titre : L’Homme, cet animal raté
Sous-titre : Histoire naturelle de notre espèce
Auteur : Pierre Jouventin
Éditeur : Libre & Solidaire
Date de parution : 1er septembre 2016
Prix TTC : 21,00 €
De notre ami Pierre JOUVENTIN : une réédition attendue, revue, enrichie et mise à jour
Pourquoi les manchots empereurs kidnappent-ils les poussins ? Pourquoi les perroquets parlent-ils et pas les singes ? Pourquoi les mandrills sont-ils si colorés ? Ce livre répond à ces questions et à bien d'autres.
À travers anecdotes et souvenirs de ses recherches menées sur tous les continents, de l'Afrique à l'Antarctique, l'auteur invite le lecteur à un voyage dans l'écologie, l'évolution, le comportement animal, la conservation des espèces animales.
Il vous fera aussi part de ses humeurs concernant l'exploitation de notre environnement et le mépris envers nos frères dits inférieurs. Observés de plus près, les animaux sont-ils «bêtes» et Homo sapiens est-il vraiment sage? Pierre Jouventin nous ouvre les yeux sur ce que les animaux nous apprennent de nous-mêmes.
L’auteur : Docteur d’État en écoéthologie (université de Montpellier), Pierre Jouventin a été Directeur de recherche en éthologie au Centre national de la recherche scientifique & Directeur de laboratoire d’écologie au CNRS.
Collection : Alpha : Prix : 9,90 €
Un vrai livre-évènement !
Près de cent grands auteurs internationaux, plus de cent photographies exceptionnelles, 674 pages, couverture cartonnée... Une première partie porte sur le génie des animaux, la seconde sur nos rapports avec eux.Une synthèse impressionnante sous la direction de Karine Lou Matignon et préfacée par Jane Goodall.Paru fin octobre 2016. 38 euros.
Le dernier livre d'Aymeric Caron dans lequel l'auteur développe avec talent et clarté les thèmes qui nous paraissent essentiels : "Réconcilier l'humain, l'animal, la nature".
Extrait du point de vue de notre amie Luce Lapin publié sur son site "Luce Lapin & Copains" et dans "Charlie-Hebdo":
"L’antispécisme est tout à la fois une philosophie, un nouvel humanisme, et un combat social qui prône une écologie différente, essentielle. Ceux qui se revendiquent antispécistes ne sont pas des monstres qui haïssent les humains, comme se plaisent à le faire accroire, par trouille, leurs détracteurs. Ils s’opposent au spécisme — discrimination liée à l’espèce —, qui leur apparaît comme une injustice. L’auteur l’explicite avec simplicité, clarté et grande intelligence."
En ce début de 21ème siècle, l’impact de l’activité humaine est affligeant. Exploitation, rationalisation, domestication, déforestation, industrialisation, manipulation, pollution… destruction... illusion de l’évolution. Science sans conscience, pas de profits pour la vie…
Si les animaux devaient nous parler, qu’auraient-ils à nous dire ?
Lionel et sa troupe y répondent par l’absurde. Un rhinocéros danse avec un cochon, une panthère roule une pelle au lion… Que celui qui ne veut se poser de question pourtant ne s’approche pas de la scène, elle fait son cirque… Sous ses airs de comédie, la pièce offre au spectateur une trêve, un rêve de chien. Face à la cruauté de l’homme, l’animal fuit. A feu et à sang la vie n’a pas d’échappatoire, c’est l’abattoir. Les métaphores se filent. La réalité s’infiltre. Domination, surconsommation, religion du pognon… détention volontaire, réaction en chaîne. Cynisme et fatalisme dévoilent nos vices : apparence, décadence, violence…
L’humanité en est-elle arrivée à un point de non-retour ? Pas de réponse mais le constat sombre ne fait pas vraiment débat.
L’instinct de l’instant peut-il nous sauver ? L’auteur exhibe en cachette son idéal, chaque personnage en cultive une facette.
Sans détour et plein d’amour, l’artiste présente son rôle. Il teinte l’intelligence d’esthétisme pour que la critique soit politique. La distraction a une intention : interpeller la raison. Que le spectateur en soit sûr, cette pièce éveillera ses sensations.
Depuis le 10 décembre dernier, les Éditions du puits de Roulle proposent, au sein de leur collection Être sensible, un quatrième et nouvel ouvrage.
Son titre : Liliane Sujanszky – 45 ans de protection animale – Une vie de combats.
Le point de vue de David Joly - Vice-président de la Convention Vie et Nature
Une quasi autobiographie (puisque co-écrite avec Stéphanie Lahana) qui nous livre les souvenirs et l’expérience de cette formidable dame dont la vie n’a été rythmée que par un seul objectif : défendre, venir au secours et protéger ces représentants du vivant tant et tant négligés, maltraités, torturés par cette espèce, dite dominante, qu’est la nôtre.
C’est ainsi que l’on retrouve, à travers cet ouvrage de plus de 400 pages, tous les combats qui sont encore menés aujourd’hui afin d’obtenir un maximum de refuges dignes de ce nom, la stérilisation des chats errants, l’abolition de toutes ces pratiques qui représentent la honte de la nation française (chasse, vénerie, corrida…), l’abandon de l’inutile expérimentation animale qui n’assure que la souffrance de ses victimes et l’enrichissement des élevages et laboratoires, l’interdiction de la fourrure, etc.
Des combats menés parfois avec uniquement l’aide de quelques proches, souvent au sein de structures associatives (SPA, Fondation Brigitte Bardot, Fondation Assistance aux Animaux, Société Nationale pour la Défense des Animaux…), toujours avec l’ambition de la réussite la plus totale.
Cela fait donc 45 ans que toutes ces ignominies sont combattues, et elles existent encore aujourd’hui. 45 ans pour rien me direz-vous. Absolument pas.
Nous ne pouvons bien sûr que déplorer qu’en 2016, au sein d’un pays dont les représentants se permettent sur la scène internationale de faire systématiquement la morale ou de s’autoproclamer comme étant LE modèle de civilisation, on trouve encore toutes ces immondices génératrices de souffrances et de mort pour la seule satisfaction des lobbies en tous genres qui tiennent en laisse la classe politique.
Cependant cette rétrospective permet aussi de s’apercevoir que ces luttes ne s’avèrent pas vaines sur le long terme et que la barbarie recule malgré tout. En témoigne la disparition de ces concours de tirs organisés par les fédérations et sociétés de chasse où les cibles catapultées n’étaient pas des disques d’argile mais des pigeons vivants. Ou encore cette gestion cromagnonesque du maire de Morlaix qui, pris d’une psychose de la rage, mit en place de véritables milices municipales qui abattaient tout chat ou chien errant dans les rues de la ville, sous l’œil effaré des passants (dont de nombreux enfants).
Ces comportements de brutes épaisses écervelées, elles n’ont pas disparu du paysage français voilà deux siècles, mais seulement au cours des années 80, après une lutte plus qu’acharnée.
Cet ouvrage nous rappelle donc que le doute est momentanément permis (la médiocrité de la classe politique se maintient avec une admirable régularité), mais que quoi qu’il arrive, nous ne devons jamais baisser les bras et revenir à la charge, encore et encore. Parce c’est là une guerre d’usure, pacifique, avec pour seules armes la compassion et l’intelligence, ces mêmes armes qui ont déjà permis d’obtenir la fin de l’esclavage, l’évolution constante de la reconnaissance du statut de la femme et bien d’autres avancées.
Un ouvrage qui contient aussi des photos ou témoignages de précieux alliés de combat : Allain Bougrain Dubourg, Jacques Dary, Cavanna, Patrick Sacco…
Un parcours hors norme à découvrir absolument, à la fin duquel on n’a envie de dire qu’une seule chose : merci Liliane, merci Madame.
Vous pouvez commander cet ouvrage aux Editions du Puits de Roulle.
Eloge de la coopération ...
Présentation de l'éditeur :
Toutes les cultures du monde se sont interrogées sur la question du « sens ». Dans notre société en perte de repères, la science, nous dit Jean-Marie Pelt, permet, en explorant le réel du big bang jusqu’à l’homme, d’apporter des éléments de réponse à cette question.
En effet, d’un bout à l’autre de la longue histoire de l’univers, l’évolution conduit des éléments simples à s’associer pour former des entités plus complexes, faisant émerger de nouvelles propriétés C’est ce qu’il appelle le « principe d’associativité ». Par de multiples exemples puisés dans la nature, Jean-Marie Pelt met en lumière le fait que la vie doit davantage à l’alliance qu’à la rivalité.
Pierre Rabhi défend avec lui ce principe en « intendant et serviteur de la Terre nourricière », comme il se définit lui-même. Pour lui, il appartient désormais aux hommes de poursuivre ce processus en privilégiant la coopération au détriment de la compétition, source de tensions et de conflits.
Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi, amis de longue date, mettent ici en commun, par-delà les désespérances de notre temps, une vision qui se veut optimiste mais qui exige, à leurs yeux, pour aboutir à un monde plus juste et fraternel, une authentique et massive « insurrection des consciences ».
Nouvelle édition revue et augmentée
"Cet ouvrage est une bombe pour le monde de la tauromachie. Toute la réalité sur cette nébuleuse de barbares, de pervers et de mafieux..."(David Joly - Vice président de la CVN).
La présente édition de « Corrida la honte – Les dessous de la tauromachie », revue et largement augmentée, fait suite à la première dont seule la couverture a pu être attaquée et interdite en justice par le lobby tauromachique. Le contenu du livre, lui, n’a pu l’être, tout ce qu’il contient étant vrai et solidement étayé par les faits.
Fraude fiscale, mensonges, tricheries, perversion, fiasco financier, détournements de fonds publics, noyautage politico-judiciaire, torture, sédition, déviances sexuelles, violences en réunion, dévoiement de mineurs… la liste des turpitudes est longue lorsque l’on commence à s’intéresser à l’univers de la tauromachie au-delà de l’aspect esthétique fallacieux qu’elle tente d’imposer aux yeux du grand public.
Cet ouvrage de Roger Lahana, Vice-président du CRAC Europe pour la protection de l’enfance, fait le tour des sujets sensibles qui touchent la corrida...
Commande possible sur le site du CRAC par ce lien
Le dernier opus de notre ami Fabrice Nicolino : à lire absolument pour mieux comprendre comment l'industrialisation de l'agriculture, sous l'emprise d'une technocratie arrogante et destructrice, a abouti à un colossal désastre. Nous vous proposons ci-après l'extrait que Fabrice a publié sur son blog (incontournable lui aussi !) "Planète sans visa".
"Un livre résolument anticorrida" écrit par notre amie Isabelle Nail - membre de la Convention Vie et Nature...
Pour évoquer, affirmer et confirmer sa position anticorrida, l'auteure, praticienne de la psychologie analytique (Jung), a choisi de retracer un parcours qui la conduit de son Anjou natale aux festivités d'Arles et au choc premier ressenti à la vue d'une corrida. Rien ne la prédestinait à devenir un jour conseillère municipale dans une ville à vocation taurine (Dax) et à s'opposer à ce jeu barbare, et pourtant, cette volonté allait déclencher un sacré remue-ménage, du jamais vu en ce fief garant d'une tradition espagnole revendiquée comme culture du sud de la France.
Dans les entrelacs de son récit, se glissent l'analyse des profils d'aficionados, le portrait de quelques toreras et toreros du passé et d'aujourd'hui, le symbolisme du sacrifice du taureau depuis les temps anciens, le rappel des jeux de Crète et de Rome, la recherche de l'impact de ce spectacle sur les enfants, la mise en évidence des influences familiales et environnementales, le scandale des écoles taurines. S'ajoutent les épisodes d'une année exceptionnelle dans l'escalade d'un mouvement contre la perpétuation d'une tradition indigne, manifestations en forme de marée montante, relayées par de courageux députés, par des personnalités du monde politique et juridique, par des philosophes, écrivains, journalistes, artistes, scientifiques, psychiatres et psychologues... Protestations soutenues par des organisations structurées, fermement décidées à obtenir l'abolition de la corrida. Ce dernier vestige des jeux du cirque.
Préface du professeur Hubert Montagner, Docteur ès-sciences (psychophysiologie), éthologue, ancien directeur de recherches à l'INSERN, auteur.
Postface de Michel Bon, analyste jungien, sociologue, auteur.
Présentation de l'éditeur.
D'où viennent Bayer, BASF, Dow Chemical, DuPont, Rhône-Poulenc ? Comment est-on passé de la bakélite des boules de billard et des combinés du téléphone au nylon, puis au DDT et aux perturbateurs endocriniens ? Pourquoi les maladies comme le cancer, l'obésité, le diabète, Alzheimer, Parkinson, l'asthme et même l'autisme flambent-elles toutes en même temps ? Qui est Theo Colborn, la Rachel Carson du XXIe siècle ? Pourquoi l'OMS, la FAO, l'ONU ne bougent-elles pas ?Pourquoi les agences de protection françaises regardent-elles ailleurs ? Comment les normes officielles ont-elles été truquées ? Que contient vraiment l'eau dite potable ? Comment les transationales ont-elles organisé une désinformation planétaire sur cet empoisonnement universel ? Y-a-t-il une chance de s'en sortir ?
Pour la première fois, tout le dossier est enfin rendu public. Il est effrayant, mais un peuple adulte n'a-t-il pas le droit de savoir ? Ce livre, qui donne des noms, des faits, des accointances, ne peut rester sans réponse. C'est l'heure de se lever.
Depuis quelque temps, Darwin fait l’actualité… les ouvrages se succèdent. Jean-Claude Ameisen en a fait une série radiophonique, Sur les épaules de Darwin, qui obtient une large écoute sur France Inter et fait l’objet de deux livres. Pascal Picq, dans son ouvrage De Darwin à Lévi-Strauss, nous donne une analyse subtile… L’œuvre de l’auteur de L’Origine des espèces est explorée, voire exploitée.
Pourtant, peu de biographes ou d’exégètes se sont intéressés à l’aspect sans doute le plus révolutionnaire de la pensée de Darwin qui réconcilie les sciences naturelles et les sciences sociales. Cette explication matérialiste du monde vivant et de notre origine animale, sûrement trop dérangeante, a été laissée de côté.
C’est en fin connaisseur de cette œuvre monumentale que Pierre Jouventin, la replaçant dans son contexte historique et exploitant l’ensemble de ses écrits, nous fait découvrir un Darwin méconnu. Ses découvertes éthologiques font de lui un penseur éthique majeur qui fonde une réflexion écologique indispensable à la société moderne.
La Face cachée de Darwin est un livre fondamental qui apporte un nouvel élan à notre pensée sur l’homme en le resituant dans la nature.
À l’heure où les problèmes écologiques nous interpellent par des catastrophes de plus en plus fréquentes, cet ouvrage est incontournable pour comprendre comment s’engage l’avenir de l’homme dans un monde qu’il a grandement contribué à déstabiliser.
Le nouveau livre de Pierre Jouventin ...
Le chat et le chien sont-ils des « ados » éternels ? Sont-ils altruistes ? Comment communiquent-ils entre eux et avec les humains ? Quand et comment le loup a-t-il été domestiqué pour donner le chien ? Etc. En répondant à ces questions et
à bien d'autres, ce livre retrace l’aventure commune d'un trio d’anciens chasseurs – homme compris – marqués par ce passé de prédateur. Rempli d’anecdotes vécues sur la relation intime entre l’Homme, le chat et le chien, ce livre nous apprend à mieux comprendre nos animaux de compagnie… et à mieux nous connaître. Au fil des pages, l’auteur se fait aussi l’avocat des « bêtes » qui ne peuvent parler, mais manifestent des dons que l’on croyait réservés à notre seule espèce, voire développent des capacités supérieures aux nôtres.
Le point de vue critique d'Hélène Brissaud :
- Livre d’une incroyable richesse. Au fil des pages, l’éthologue décode les animaux, mais aussi ses semblables. Livre d’une profondeur qui permet une immersion totale, donnant ainsi une claque aux idées reçues comme pour le loup, l’ancêtre du chien indispensable à l’équilibre de la nature dans les écosystèmes.Pour comprendre le langage des animaux, il faut surtout apprendre à sortir de son monde humain pour entrer dans le leur. Les animaux éprouvent comme nous des sentiments et des émotions, ont le sens inné de la justice, des comportements altruistes. Beaucoup de chiens ont conservé le sens de l’entraide du loup. Nous sommes de véritables parvenus de la prédation et par nos actions nous contribuons à l’érosion de la biodiversité dans le monde, aux déséquilibres écologiques, à la disparition d’espèces, et aussi peut-être à d’autres espèces humaines. En matière de droits des animaux, la France a un demi-siècle de retard par rapport aux anglo-saxons. Nous sommes le pays européen qui autorise à chasser le plus d’espèces durant le plus de jours dans l’année. Nous nous sommes véritablement fourvoyés, éloignés de la nature et de notre essence même. Nous sommes les prédateurs les plus opportunistes. Il n’y a pas de bon ou mauvais, ils font partie d’un tout, écosystème où chacun a sa place. La nature est très bien faite. Il nous faut donc apprendre à éviter de catégoriser les animaux sauvages en nuisible ou utile et à les respecter.Ils sont de véritables "panseurs" ! L’opinion se rend compte que la défense des animaux rejoint le combat pour l’avenir de la planète. L’amour de l’animal transcende les barrières culturelles et intellectuelles. Ce livre est un véritable hymne à la vie et au respect du vivant quel qu’il soit !
La présentation du livre par l'auteur ...
"Alès 2013... L'Abolition est en Marche" - Le nouveau livre écrit par David JOLY - vice président de la CVN.
"Il s'agit d'un récit sur le week-end de manifestation anti-corrida à Alès en mai dernier, réalisé à partir de ma propre expérience et de mon propre ressenti, récit illustré par des photos prises par les militants lors de l'évènement. " David JOLY.
L'ouvrage est disponible et peut être commandé auprès de la maison d'édition :
"Éditions du Puits de Roulle"
9 chemin du Puits de Roulle
30900 Nîmes
Paul Hème, jeune auteur sympathisant de notre mouvement, nous propose de partager une expérience hors du commun, au travers d'une première fiction "GUY DEHALLES , Rencontre avec la Vie".
Fable philosophique ou "Success-story", il y a incontestablement dans ce roman à deux voix une résonance animaliste qui amène le lecteur à une évidence : celle de la continuité biologique "animale/homme" pressentie par Darwin. L'auteur, par une subtile narration, nous fait partager deux itinéraires : celui d'un enfant et celui d'un animal, le livre tirant sa force et son originalité par le fait que l'animal "se raconte" au travers d'un langage dépouillé de tout anthropomorphisme... Le résultat est convaincant ! Les premières pages du roman sont accessibles par ce lien : cliquer ici .
Voici un livre rare : Ecrit par notre ami René GALLET, il nous conte comment l'amour d'une région (l'Aquitaine ) associée à la passion de la Nature peuvent guider une vie ...
Extrait de la préface de Gérard Charollois :
"René GALLET est de ces hommes qui font de leur vie une oeuvre d'art. [...] Ce livre vous révélera les changements de mode de vie dans les campagnes d'Aquitaine. Toutefois, l'auteur n'entend pas désespérer de l'humain. Son témoignage nous invite à faire de nos vies un bon usage que l'on qualifiera d'écologique...".
Vous pouvez commander ce livre directement auprès de l'auteur : Exemplaire 20 € + Frais de port 2 € - (Paiement par chèque , ordre : M.Gallet René).
Adressé à : René GALLET
3, rue la Bernarde - Rue Théodore Monod.
33620. MARSAS
Moins nombreux pour être heureux ! S'il y a profusion de livres sur les moyens de se nourrir, il y a paradoxalement une absence extraordinaire d'analyse des risques liés à une évolution démographique incontrôlée.
Ce livre écrit à plusieurs mains vient donc combler un manque. Ses auteurs y font le constat qu'une population moins nombreuse est un avantage certain. Au fil des différents chapitres, vous découvrirez plusieurs angles d'analyse, approches techniques chiffrées ou coups de gueule acides. On y discute de la politique nataliste francaise, des phénomènes migratoires, de l'effondrement probable de la population dans les années à venir, des conceptions religieuses de la fécondité et même du droit à vivre de la faune et de la flore, menacés par notre expansion. Nous devons, de fait, apprendre à partager l'espace avec autrui et les autres espèces. Qu'on se rassure: les solutions à la surpopulation existent. Il n'y a pas que la guerre, les épidémies et la famine...
Le point de vue de 3 intellectuels sur un sujet qui reste relativement tabou en France.
Lire à ce sujet la lettre de Gérard Charollois du 30 Juin 2013.
Le livre écrit par David JOLY - vice président de la CVN.
Un hymne à la cause animale et un hommage très original à ceux qui s'illustrent dans ce combat en France ou ailleurs... On y retrouve au fil des pages des personnes dont les noms sont très familiers aux militants de cette cause : Gérard Charollois, Jean-Pierre Garrigues, Allain Bougrain Dubourg, Brigitte Gothière, Paul Watson, Pierre Athanaze ...
On y trouve également une superbe préface de CAVANNA qui depuis si longtemps hurle contre la souffrance infligée aux animaux :
Extrait : "Partout où l'on tue pour faire joujou, partout où l’homme civilisé fait couler le sang et sème la mort, ils y vont. Ils se font moquer, insulter, battre. Ils ont contre eux l’unanimité des populations, le mépris et la partialité des autorités. Leur combat est obscur, ignoré. Il leur faut parfois opposer la ruse à la ruse, l’audace à la force. Leur bonheur est d’avoir pu agir, d’avoir sauvé parfois peu de chose, mais de la vie. Et c’est parce qu’ils l’aiment, la vie, qu’ils ne baissent pas les bras. Nous allons les voir à l’œuvre." CAVANNA.
Pour commander ce livre cliquer sur ce lien.
La ré-édition d'un livre fondateur ...
Le dossier de référence sur la chasse écrit par Gérard CHAROLLOIS.(Nouvelle édition mise à jour.)
Le livre qui dénonce mais qui, également, explique les raisons historiques pour lesquelles depuis plusieurs décennies, les pouvoirs publiques sont aux ordres d'un groupe de pression, le monde de la chasse , obsédé par une seule idée : alimenter son stand de tir.
Il s'avère que ce stand de tir est la nature. Une nature confisquée pour assouvir une pulsion mortifère. Et sous le plomb et les balles : des êtres vivants.
Gérard CHAROLLOIS décrypte ce mal français.
Il faut lire tous les livres d'Armand Farrachi : ses romans, ses récits, ses essais ... Militant de l'écologie radicale, Armand Farrachi se désespère de la mise à sac de la nature, de la destruction de la vie sous toutes ses formes.
Nous vous recommandons sa dernière publication "Une semaine chez les ours" qui pose le problème de l'attitude de l'homme face à l'animal sauvage et notamment des grands prédateurs et "Les poules préfèrent les cages" qui vient de faire l'objet d'une ré-edition, violente critique d'un système obsédé par la surproduction au mépris de la condition animale...
CONFESSION D’UN ELEVEUR DE LOUP EN APPARTEMENT
par Pierre Jouventin
Je ne suis ni le premier, ni le dernier que les aléas de la vie ont amené à renier ses convictions. Pendant un demi-siècle, comme Directeur de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, j’ai arpenté les grands espaces vierges, de la forêt équatoriale à l’Antarctique et les îles environnantes (où j’ai séjourné près de neuf années). J’y étudiais les oiseaux et mammifères en liberté car j’étais spécialiste de l’écologie et de l’éthologie des animaux sauvages. La sélection naturelle a modelé fortement les mœurs d’espèces étonnantes comme le manchot empereur, le grand albatros, l’éléphant de mer ou le mandrill. Des adaptations inimaginables sont apparues au cours de l’évolution qui permettent à ces animaux emblématiques de survivre dans ces milieux extrêmes. C’est donc seulement sur le terrain que l’on peut comprendre le pourquoi de ces comportements extraordinaires que j’observais.
Outre l’absence du biais de la captivité, idéal pour une étude scientifique objective, j’évitais de priver l’animal de liberté et de le faire vivre dans des conditions dégradantes ce qui soulageait ma conscience. J’ai en effet toujours été soucieux d’éviter les souffrances inutiles et j’ai manqué devoir arrêter mes études de biologie pour avoir refusé de disséquer des lapins vivants lors des travaux pratiques de physiologie animale. Il a fallu que j’obtienne une équivalence de diplômes pour que ma carrière de chercheur en éthologie ne s’arrête pas là[1]. Ayant été recruté quinze jours avant le départ pour un séjour de quatorze mois en Terre Adélie, j’ai aussi refusé d’effectuer les expériences de physiologie qui étaient prévues sur les manchots empereurs et j’ai pu réaliser un programme d’enregistrement de leurs chants car il était trop tard pour me remplacer. Entre mes longues missions, j’analysais mes données à la Faculté des Sciences de Montpellier et publiais les résultats de mes recherches. Parfois, le Directeur du zoo municipal me demandait conseil pour mieux élever les animaux qu’il montrait au public. C’est ainsi qu’il m’apprit qu’une campagne critique sur les conditions d’élevage des loups en zoo lui avait enlevé toute possibilité de céder à d’autres établissements les jeunes de la portée qui venait de naître et que, manquant de place, il allait devoir les sacrifier.
Je lui avais confié que ma compagne était une inconditionnelle de cet animal mythique, allant dans son enfance jusqu’à pleurer la mort du grand méchant loup lorsque les chasseurs le tuait à la fin du ‘Petit chaperon rouge’ ! Son rêve avait toujours été d’en élever un, ce qu’elle croyait utopique mais que je savais possible par mon métier. On sait que l’amour et la jeunesse rendent aveugle et cette adoption chimérique devenait subitement réalisable suite à la proposition du Directeur…
Les contraintes et les responsabilités de l’adoption d’un animal redoutable ne faisaient pas peur à un jeune couple avec enfant. Pourtant nous avions la malchance d’habiter dans moins de 100 m2 en plein centre-ville au deuxième étage… Notre maison avec un enclos clôturé était en construction et nous pensions naïvement déménager dans quelques mois. Nous avons donc accepté d’adopter une petite louve qui n’avait pas encore ouvert les yeux : ma femme et mon fils étaient comblés !
Or, pour diverses raisons, le retard fut tel que nous avons passé près de cinq années à cohabiter avec ce fauve dans un appartement, ce qui est considéré comme impossible par les spécialistes du loup. Dans cette promiscuité forcée, nous sommes parvenus à créer un climat social harmonieux, alors qu’il s’agissait d’une famille recomposée où l’un des membres était d’une autre espèce et particulièrement dangereuse. C’est ainsi que, sans l’avoir prévu et contre mes principes éthiques, nous nous sommes retrouvés dans une intimité depuis longtemps inconnue entre l’homme et le loup.
Cela se passait il y a plus de 30 ans et c’est cette histoire que je raconte avec beaucoup d’anecdotes dans le livre que vient de publier Flammarion : ‘Kamala, une louve dans ma famille’. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? D’une part, j’étais très occupé par mon travail, ayant publié plusieurs livres et 230 articles scientifiques dans des revues internationales, ayant découvert cinq espèces d’oiseaux nouvelles pour la science, ayant dirigé pendant près de quinze ans un laboratoire du CNRS et pendant dix ans un programme interdisciplinaire au CNRS, etc... D’autre part et surtout, j’avais mauvaise conscience d’avoir fait exactement le contraire de ce que je prônais et je ne voulais pas donner le mauvais exemple en incitant d’autres à faire de même. Or, depuis vingt ans, la loi française interdit d’élever chez soi un animal sauvage et, depuis quelques années, étant retraité, je dispose de temps pour réfléchir et rédiger. Bien que polémique par essence, ce livre, répond aussi à la demande que m’avait faite en son temps mon directeur de thèse, fasciné par cette aventure incroyable, mais qui n’était pas arrivé en son temps à me convaincre de descendre dans la fosse aux lions !
Il m’a en effet paru nécessaire de rendre publics nos observations fortuites qui ont seulement été possibles par cette vie de meute car elles sont impossibles à découvrir dans la nature ou même en captivité ‘normale’. Tous les spécialistes des loups disposent d’un enclos et donc ils ne peuvent atteindre une si grande proximité avec cette espèce hautement sociale qui s’est révélée pour nous encore plus fascinante que ce que l’on en sait aujourd’hui. C’est donc une erreur de jeunesse qui m’a fait découvrir des comportements réservés aux membres de sa famille puisque Kamala, n’ayant jamais connu de congénère, nous assimilait à ce qui aurait été dans la nature ses camarades de meute. C’est un hasard qui l’a mise en présence d’un chercheur spécialiste du comportement des animaux sauvages, ce qui a permis d’interpréter les comportements les plus surprenants. Cet attachement magique d’une espèce pour une autre est en effet bien connu en éthologie et il a été nommé par Konrad LORENZ ‘l’imprégnation’ : si vous élevez un jeune d’une espèce très sociable comme l’oie ou le loup à l’écart de ses congénères, il vous considère en grandissant comme un proche et vous imite allant jusqu’à répéter vos phrases dans le cas des oiseaux-parleurs comme les perroquets ou les mainates.
Certaines attitudes de la louve demeuraient énigmatiques, même pour quelqu’un dont c’est le métier de comprendre les animaux. Nous avons d’abord été intrigués par des réactions étranges de Kamala. Elle nous tirait du bout des dents loin des balcons, piscines, fenêtres, baignoires. Nous avons compris après plusieurs mois d’observation qu’elle nous écartait des endroits qu’elle considérait comme dangereux. Cette hypothèse hardie a été confirmée quand, allant nous baigner en rivière, elle s’est jetée à l’eau à plusieurs reprises pour nous ramener à la rive en nous saisissant le bras délicatement mais fermement. Ces observations et leur interprétation ne sont pas seulement des hypothèses et vous pourrez vous-même en convenir : j’ai pris des photographies et des films à l’époque que vous pouvez voir sur le site internet que j’ai créé pour prouver mes dires et compléter mon livre http://kamala-louve.fr/
Trente années plus tard, ces comportements n’ont toujours pas été observés par les spécialistes du loup et ils sont donc toujours inconnus de la science. Il m’a paru donc utile de le faire savoir, même de le publier en France et aux USA car cette espèce, en pleine reconquête en Amérique du nord et en Eurasie, va être persécutée et elle aura besoin d’être réhabilitée pour que l’on agisse avec mesure face à ce mal aimé, ce concurrent au plus haut niveau de la sociabilité. Ces comportements d’entraide entre les membres du groupe démontrent que, loin d’être l’ennemi héréditaire de l’homme et la bête malfaisante que l’on dit, le loup est une espèce encore plus remarquable que ce que l’on savait. Il partage avec nous ce qui a longtemps été considéré comme le propre de l’homme, l’altruisme.
Bien plus que le chimpanzé si proche génétiquement de nous mais si éloigné par son écologie, je soutiens dans ce livre la thèse que le loup est notre équivalent écologique du fait de la convergence de nos fonctions de super-prédateurs dans la nature jusqu’à récemment. La paléoanthropologie moderne[2] a montré que l’homme a été un chasseur-cueilleur pendant 95% de son existence (10.000 ans d’élevage-agriculture contre 200.000 d’Homo sapiens) et que son comportement actuel en reste héritier. J’ajoute à ce constat qui change notre vision de l’histoire de l’humanité que les comportements sociaux du loup et de l’homme se ressemblent parce qu’ils ont été tous deux modelés par l’adaptation à un même mode de vie de chasseur en meute pendant des centaines de milliers d’années. Cette convergence psychologique entre deux espèces de super-prédateurs explique ce mélange détonnant de combativité et de solidarité qui trouble les amis du loup comme ceux de l’homme… La coordination pour la traque, qui a été notre spécialité commune jusqu’à récemment, a exigé pour chaque espèce l’aptitude à la course de fond, une forte agressivité, une communication subtile et surtout de la coopération ce qui fait de nous un primate unique qui a changé de mode de vie. Dans mon livre et avec plus de détails, j’en conclus que le loup est psychologiquement plus proche de l’homme que le chimpanzé dont la biologie moléculaire a prouvé qu’il n’avait qu’un peu plus de 1% de différence génétique avec nous. Ce nouvel élément du puzzle permet de mieux comprendre la nature humaine impossible à décrypter dans le mode de vie moderne si éloigné de celui auquel nous étions adaptés depuis longtemps et qui se trouve toujours dans nos gènes[3].
Ainsi mes observations fortuites et moralement discutables (bien que nous ayons sauvé Kamala de l’euthanasie) ont permis de découvrir que le loup est altruiste comme l’homme. Peut-être même l’est-il plus : sa solidarité est instinctive alors qu’elle comporte chez nous une part plus grande de culturel, et c’est ce qui la rend fragile, comme nous pouvons l’observer tous les jours autour de nous… Prenons modèle sur le loup !
Publié avec l’accord et à partir de ‘La Gazette des Grands Prédateurs’, N°45, 2012 www.ferus.fr
[1] Cette obligation de vivisection lors de la maîtrise de biologie persiste alors que les métiers à laquelle elle conduit (par exemple chercheur en éthologie) ne demandent généralement pas une connaissance pratique de l’anatomie. Une étudiante, qui a essayé de passer outre, vient d’être contrainte de stopper ses études de biologie ou sciences de la vie…
[2] Pour plus d’informations lire les livres de Pascal PIQ et en particulier ‘Il était une fois la paléanthropologie’ paru chez Odile Jacob.
[3] Pour plus d’informations, lire les livres de Frans de WAAL et en particulier ‘L’âge de l’empathie’ paru chez Les Liens qui Libèrent.
ECOLOGIE et PHILOSOPHIE ...
Philosophie de la biodiversité : Petite éthique pour une nature en péril de Virginie Maris
Un Geste pour la planète : Peut-on ne pas être écolo ?
de Samuel Pelras
editeur : Flammarion
parution : 2012
Écologie et environnement, s'ils sont les grands oubliés de la campagne, n'en restent pas moins des sujets à la mode. Qu'y a-t-il derrière cela ? Quelles réponses l'éthique et la philosophie peuvent-elles apporter aux questions écologiques ?
Le sujet fait presque l'unanimité : l'environnement est en plein changement, la biodiversité est en crise. L'écologie mérite d'être défendue. Mais peut-on faire de l'écologie sans être « écolo » ? Dans les thèmes environnementalistes, où est l'argument commercial, le politiquement correct, l'utopie ?
La solution n'est-elle pas de repenser la place de l'Homme dans la nature, son rôle et ses responsabilités ? La philosophie offre un horizon joyeux et stimulant : la possibilité de repenser les valeurs de la diversité du vivant.
Virginie Maris est philosophe et chargée de recherche au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier (Voir la vidéo Une Philosophe sur le terrain avec Virginie Maris, dans la série "Un Monde vivant, histoires de biodiversité" du CNRS.) ;
Samuel Pelras est professeur de philosophie au lycée Pierre Bayen de Chalon en champagne.