La CONVENTION VIE ET NATURE déplore l'indigence de trop d'organes de presse écrite ou audiovisuelle qui recopient servilement, sans le moindre esprit critique, sans le moindre effort d'analyse, les communiqués des officines des lobbies contre le vivant.
Ainsi: 60 éleveurs venus défendre un des leurs qui avait violenté des gardes du parc national du MERCANTOUR, déféré devant le tribunal correctionnel de NICE, font du bruit jusque sur les antennes de FRANCE INTER qui reprend leurs récriminations arriérées contre le loup.
En revanche, 500 manifestants contre la chasse à PARIS, le 21 septembre, sont ignorés par des médias qui auraient mis l'événement à la une si une dizaine d'intégristes religieux s'étaient exhibés, histoire d'alimenter les tensions et les obscurantismes.
La propagande cynégétique n'aurait aucune raison de faire un petit effort de crédibilité. La presse récite les élucubrations sur le rôle de "régulateur de la faune" du chasseur sans même s'interroger sur la persécution des derniers prédateurs, les lâchers massifs d'animaux de tirs, les agrainages de sangliers.
Y a-t-il encore en ce pays, dans ces médias régionaux, dans les chaînes audiovisuelles des journalistes, c'est-à-dire des esprits éveillés qui réfléchissent à ce qu'ils publient?
Je ne demande pas aux journalistes de faire notre travail de sensibilisation et d'information, d'élévation des consciences.
La CVN est là pour cette tâche .
En revanche, je les appelle à faire le leur, en enquêtant, en recoupant les informations, enposant les problèmes et en cessant de n'être que des petits copistes serviles des officines contre nature.
Ainsi:
L'animal, être sensible, peut-il être fusillé pour distraire les chasseurs ?
La nature agonisante peut-elle supporter une guerre d'extermination qui neperdure que par une artificialisation pitoyable de ce qu'ils dénomment le "gibier", terme banni par l'humain hominisé?
Admettons la liberté, pour chacun, de répondre, selon sa conscience, à ces interrogations.
Encore faut-il qu'elles soient posées.
Vous trouverez ci-dessous une annonce savoureuse émanant de la fédération des chasseurs de la DORDOGNE.
Le chasseur aux abois tente de draguer quelques personnes.
Dérisoire!
Gérard CHAROLLOIS
Texte de l'article extrait du Sud-Ouest, paru vendredi 11 octobre :
Non-chasseurs invités à la chasse.
"La Fédération Départementale des chasseurs de la Dordogne, en liaison avec 26 structures cynégétiques communales, organise une opération de découverte
à destination du grand public.
Dimanche, 20 octobre, les non-chasseurs seront invités à découvrir la chasse. Ce sera une première.
Les personnes intéressées doivent s'inscrire jusqu'à demain auprès de la Fédération Départementale des chasseurs de la Dordogne, au 05 53 35 85 00.
Au programme : chasse au petit ou grand gibier, chasse en palombière...
Inutile de préciser que les invités ne porteront pas d'armes et seront invités à assister et non pas à chasse
A cet égard cette Radio, qui se veut généraliste bien sûr, fait volontiers la part belle (quitte à exciter quelques réminiscences du "bon temps de la chasse"), fait donc la part belle sans sourciller aux plaisirs, voire à la nécessité de pratiquer ce loisir d'élimination du Vivant.
Sous prétexte qu'un accident de la circulation automobile (dont on ignore les conséquences réelles) serait du à la prolifération de ... sanglochons, ou de chevreuils dérangés dans leur territoire.
Il y a de quoi s'étonner (ou s'offusquer ?) qu'une radio nationale, puisse dans son relai local de Dordogne, tenter de "perdre son âme" à continuer de laisser penser que la chasse pourrait être une pratique quasiment "bienfaitrice"... contre les éventuels accidents d'automobiles !
Sans doute serait-il temps aussi que Gérard Charollois, à l'occasion, puisse leur remettre les pendules à l'heure, comme il sait brillamment le faire, au risque de ne plus être l'invité de leur émission de fin d'après midi "La grande mêlée", à laquelle il apporte cependant beaucoup de tempérance et d'explications simples et intelligentes, dont nous avons tous besoin.
Je reste cependant très satisfait de ses prises de paroles, simples, honnêtes, étayées et démonstratives à cette émission locale.
Ce qui peut permettre au passage à "France Bleu Périgord" de se faire une bonne figure (de 45 minutes ) ... sur la journée !
Merci encore à Gérard Charollois pour ses interventions.
Voyant les pratiques que ce journal exécutaient, je les ai quitté après 4 jours, ne pouvant m'associer, même comme pigiste à cette "Presse" qui faisait, évidemment, bien tarder le Contrat de travail... Si !
Comment dire... d'évidence ce journal s'est très vite rendu compte de mes convictions : quelles soient anti-chasse, anti-homophobes, etc ...
Von j'aurais certainement du faire preuve d'un de peu plus de "diplomatie", de "langue de bois", etc.
Ainsi, il ne faut pas s'étonner que ce journal qui "couvre" tout le Sud-Ouest de la France, perde (la faute à qui ?) son obédience et du coup sa "part de marché"...
Mais quel journal (digne de ce nom), pourrait-il prendre la place "fragile" de ce quotidien, fier de la chasse et d' histoires conjugales ?
Je me permets de vous laisser à vos regrets éternels en ce temps de Toussaint... éternellement formaté.