A l’heure où les scientifiques s’émeuvent devant la mort de la biodiversité, où une prise de conscience s’amorce parmi les citoyens, où les décideurs affirment la main sur le cœur qu’il faut protéger la vie sur la planète, perdurent des milieux obscurantistes qui perpétuent la guerre à la Nature. Ces individus n’aiment ni les ours, ni les loups, ni les lynx, ni les renards, ni les corvidés, ni les vautours.
Ils n’aiment pas le vivant et élèvent des moutons, viande sur pattes, voués à l’égorgement. Des milliers de randonneurs parcourent les Pyrénées, fréquentent l’Espagne rurale, l’Italie, la Roumanie sans qu’aucun amoureux de la vie sauvage n’ait jamais été tué par un ours. L’ours est décidément un être supérieurement intelligent.
Il ne menace que ses ennemis : éleveurs/chasseurs et chasseurs/éleveurs.
Que faut-il faire ?
Réviser les subventions massives à l’élevage de montagne en subordonnant les aides à la présence des grands prédateurs.
Dans certaines zones, cet élevage aboutit à un surpâturage de la flore et à la propagation de maladies à la faune.
La question de l’ours, du loup, du lynx n’a rien d’économique ni de social. Elle est purement culturelle.
Pour certains, la Nature n’existe pas et doit être un lieu de rentabilité et un défouloir.
Malheur aux autres formes de vies.
Amusant : un maire local porte plainte.
Contre l’ours ?
Pour quelle infraction ?
Avoir fait peur à un éleveur/chasseur ?
Décidément, le ridicule ne tue pas davantage que l’ours.
CONVENTION VIE ET NATURE
Les faits ayant suscité l'article ci-dessus
Comment font les éleveurs en Roumanie, en Italie, au Canada, aux Etats Unis. S’il est parti en courant, il est évident que l’ours a alors pu tenter de le poursuivre.
N’importe qui peu dire n’importe quoi. Cela reste à vérifier.
Un ours charge un éleveur dans les Hautes-Pyrénées, le maire de la commune porte plainte
Après une nouvelle agression d'ursidé dans les Pyrénées, le maire de la commune concernée a décidé de porter plainte et d'alerter les services de l'État, rapporte Le Parisien.
Grosse frayeur pour un berger des Pyrénées. Dans la nuit de mardi à mercredi, "un éleveur a été chargé par un ours dans l'estime de l'Estremaille à Saint-Lary-Soulan", dans les Hautes-Pyrénées, rapporte un article du Parisien publié ce dimanche 8 août.
Dans cette région française, la population d'ours est en augmentation depuis que l'Etat les a réintroduits sur ce territoire. Selon des observations réalisées en 2020, il y aurait 64 bêtes parmi lesquelles 16 oursons.
Pyrénées : la prolifération des ours ravit les écologistes mais inquiète les éleveurs (d'après france info)
Absente au moment du drame, la jeune bergère qui travaille avec la victime raconte l'effroi qui a gagné son patron lors de cette attaque : "Il a eu la peur de sa vie, il s'est cru mort." L'ursidé était visiblement "un mâle adulte", venu s'attaquer aux brebis de l'éleveur "à 20 mètres de la cabane, avec présence de feu à moins de 10 mètres de son passage et aussi trois chiens", détaille-t-elle sur les réseaux sociaux. Gérard Dubuc, le maire de la commune, appuie ses propos : "Il était extrêmement choqué, très perturbé." Celui-ci estime aussi qu'aujourd'hui, cette problématique ne doit pas seulement être résolue par la régulation car "les problèmes sont immédiats".
Selon le Parisien, l'édile a d'ailleurs porté plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et alerté les services de l'État car, selon lui, "c'est à eux de réfléchir à des solutions", dans la mesure où c'est l'institution qui a réintroduit les ours dans les Pyrénées, afin de permettre la préservation de cette espèce en voie de disparition. Mais cela s'est fait en faisant fi de l'avis du territoire et des éleveurs. Et de conclure : "À eux d'assumer les conséquences." Le maire souhaite notamment inscrire dans la loi un droit à la légitime défense "lorsque les vies humaines sont en péril".