Pour une criminalisation du lobbying

 

La droite sénatoriale adopte un projet de loi agricole comportant une autorisation de certains pesticides néonicotinoïdes actuellement interdits, abandonnant l’objectif de 21% des surfaces agricoles cultivées en bio, dépénalisant les atteintes non intentionnelles à la biodiversité.
Les scientifiques alertent sur les périls générés par les polluants agricoles et industriels via les biocides et les molécules constituant des polluants éternels qui envahissent l’environnement et provoquent des pathologies hormonales et des cancers.
Porté par la fièvre réactionnaire, le lobby agricole impose ses errements à une classe politique servile.
Dans le même temps, l’industrie chimique aurait accru de 34% le budget alloué au lobbying en faveur des polluants éternels.
Des agriculteurs, prompts à défendre les insecticides contre les « écolos », saisissent parfois la justice lorsque le lymphome ou parkinson sanctionnent leurs épandages de molécules létales.
La Vie forme une entité et tout poison pour l’insecte l’est pour l’homme, la différence tenant à la dose.
Dès lors, les sénateurs, les dirigeants de groupes de pressions agricoles ou industriels, les professionnels du lobbying qui harcèlent les élus pour prolonger l’usage des poisons devraient répondre devant les juridictions pénales du crime d’empoisonnement de masse.
Trop longtemps l’industrie du tabac, de l’amiante, du chlordécone et autres biocides ont échappé à leur responsabilité.
Il faut sortir de cette impunité.
La prévarication et les corruptions d’élus ne doivent plus être les paravents des crimes contre la Nature et la santé .
Un jour, des juges avisés pourront se saisir de ces crimes puisque la loi pénale incrimine de tels faits.
Bien sûr, sans le savoir, les peuples élisent les agents des « filières » qui, au mépris de la viabilité de la Terre et de l’intérêt général, servent le monde nauséabond de l’argent.
Trop d’intérêts privés se liguent contre le bien public, contre les espaces naturels, contre la flore et la faune, contre la Vie.
La ploutocratie fait main basse sur la planète dans l’anesthésie des peuples abusés.
Ce n’est pas anecdotique d’apprendre que le promoteur immobilier TRUMP abroge une norme américaine interdisant aux firmes de corrompre des fonctionnaires étrangers pour servir leurs intérêts.
Nous savions que le fascisme était de retour.
Il confine à la mafia.
La loi du profit étouffe tout et nos réactionnaires français, valets de la FNSEA, peuvent s’inspirer du vent mauvais qui s’est levé aux Amériques.

Gérard CHAROLLOISlis

--
--
---/---
.../...

 

 

 

--
---

---/---

---/---

 

--
--

---/---

---/---