Sont-ils fous, voyous ou fascistes ?

Le président des USA, chef de file des réactionnaires mondiaux, vitupère et menace de déplacer des peuples entiers, de remodeler la carte des pays, supprime les services publics, nie la science, éructe contre tout réfractaire à ses intérêts qui lui tiennent lieu d’idées.
Qu’y a-t-il de commun entre les foucades du promoteur immobilier devenu président et la poussée de la Coordination rurale aux élections aux chambres d’agricultures françaises ?
Le syndicat agricole d’extrême-droite supplante la puissante FNSEA dans une quinzaine de départements, ce qui était parfaitement prévisible.
D’un bout à l’autre de cette chaîne allant de TRUMP aux casquettes jaunes des éleveurs et céréaliers locaux sévit un anti-écologisme viscéral.
Ces hommes sont en guerre contre le Vivant.
Pesticides, artificialisation à marche forcée, exploitation des ressources, mépris de l’animal, négation des droits sociaux et de l’altruisme, insultes faites aux droits de l’homme et a fortiori à ceux de la Nature marquent une pensée réactionnaire qui gangrène des partis politiques, des organisations professionnelles, des fractions de populations.
La violence, la brutalité, la force inique priment sur toute autre considération.
Oui, en cette affaire, je relie GAZA au lac de CAUSSADE en Lot-et-Garonne.
C’est le même esprit qui nie tout et ne connaît que la loi des voyous.
Bien sûr, vous connaissez GAZA et je n’ai pas besoin de commenter le projet de déportation des populations envisagé par le Républicain délirant.
Mais vous n’avez pas entendu parler de Caussade, si vous n’habitez pas le Sud Aquitain.
L’affaire est simple tout autant qu’édifiante.
Des « exploitants agricoles », tendance Coordination Rurale, édifie sur un ruisseau une retenue d’eau pour l’irrigation en totale illégalité.
L’affaire remonte à plusieurs années et l’ouvrage contraire aux exigences écologiques devrait être démoli, ce que nul ne conteste, en droit.
Mais pour certains « exploitants agricoles », leurs exigences valent lois et par pure lâcheté, nombre de politiciens relaient cette attitude féodale.
L’état ne prend pas les mesures pour faire cesser le trouble.
Rien d’étonnant, en cette affaire.
Le tribunal administratif de BORDEAUX rejette le recours de FNE dirigé contre l’état qui ne fait pas respecter le droit.
L’Histoire se répète constamment dans les très grandes querelles comme dans les très petites anecdotes.
La violence fait peur.
La force prime sur le droit.
Alors, les pleutres cèdent devant les rodomontades du président des USA comme devant les commandos de la Coordination rurale.
Que faut-il faire ?
Résister, d’abord culturellement et idéologiquement, puis si nécessaire par l’action.
Ne rien concéder à l’esprit qui nie tout.
Il faut parler haut, fort et clair et refuser de courber l’échine devant la brutalité primaire.
Ces réactionnaires climatosceptiques, anti-Nature, pourfendeurs de l’assistanat, racistes, adeptes de la lutte des classes inversée, tortionnaires des animaux par la chasse, la corrida, l’élevage concentrationnaire sont-ils fous, voyous ou fascistes ?
Ne vous posez plus la question.
Ils sont les trois à la fois.
Alors vite, un Conseil National pour unifier la Résistance !

 

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