Soutien à l'Office français de la biodiversité(OFB)

Les ploutocrates poursuivent une lutte des classes inversées et y ajoutent une guerre déclarée à la Nature.
S’étant dotés des instruments d’abrutissements des peuples, ils poursuivent leurs dévastations de la biosphère et aspirent à l’empire mondial.
En France, ce courant idéologique s’appuie, entre autres, sur les lobbies agricoles et patronaux.
La Coordination Rurale joue pour les néofascistes le rôle que jouèrent les troupes populaires des SA à l’aube du troisième Reich.
Ils agissent en nervis utiles à des intérêts économiques qui les dépassent, les exploitent et les instrumentalisent.
La classe politique dérive sur ce courant régressif et des « modérés » de l’extrême-centre reprennent les discours contre les normes, les contrôles, les limitations apportées aux exactions contre le Vivant.
Dans le champ de tir de ces réactionnaires figure l’OFB qui, avec des moyens humains dérisoires, tente de faire respecter par les chasseurs et les exploitants empoisonneurs la protection de la Nature, déjà trop mal protégée par des lois insuffisantes.
Les commandos de la Coordination Rurale attaquent les locaux de l’OFB, y pendent des animaux morts, dégradent et insultent .
Que fait l’état ?
Il feint d’ignorer les délits.
Le premier ministre du jour s’abaisse, à la tribune de l’assemblée nationale, à une humiliante soumission sur le thème : « les pauvres exploitants sont harcelés par des hommes armés qui leur imposent de respecter des normes ».
Or, ces normes sont édictées dans le strict intérêt général de la préservation de la biodiversité et de la santé.
Ce qu’il y a de commun, de similitude avec les années 30 tient à l’indigence des oppositions à la montée du néofascisme dont l’agrarisme n’est qu’une variante champêtre.
Ces oppositions devraient assumer le vrai débat, celui des idées, des valeurs en proclamant la démocratie en danger et en unissant tous les Résistants à cette dérive réactionnaire.
On n’entend que la course des ambitions de chapelles partisanes.
Qui ose encore expliquer que les normes protègent des abus de cupidité des exploitants exploiteurs ?
Qui rétorque aux ploutocrates que leur système économique échoue et que les gens ordinaires doivent faire des sacrifices pour qu’une poignée de parasites sociaux accumulent les milliards de dollars ou d’euros ?
Aujourd’hui, défendons l’OFB, bête noire des néofascistes.
Demain, ils détruiront tout : la vérité, la liberté de penser, les droits sociaux, la protection de la Nature.
Demain, ils flexibiliseront les salariés, réduiront les retraites à des subsides de secours, privatiseront les services publics, supprimeront le droit de manifester, réprimeront les opposants, étoufferont la presse achetée et réduiront les « réseaux sociaux internet » à des machines à décérébrer les masses captives de leurs propagandes grossièrement mensongères.
Tout se tient.
Avec le trumpisme mondialisé, c’est la nuit qui tombe sur le monde.

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