Du néandertalien au loup : et bonne année quand même

Mes chers amis de la Nature, nous avons beau formuler les vœux les plus ardents pour ceux que l’on aime et pour le monde, les faits demeurent.
Tel Victor HUGO dans « Crépuscule », je ne crois pas à la fuite utile des jours.
Certes, l’âge d’or n’est pas derrière nous et la contemplation de l’Histoire nous retire bien vite l’envie de la revivre, contrairement aux nostalgies des réactionnaires, sans doute amoureux des guerres d’antan et du choléra.
Mais la foi dans le progrès humain en prend un bien mauvais coup dans notre époque de régressions, de corruptions, de fureurs spéculatives prenant la forme d’un sauve-qui-peut.
Bien des meilleurs, nouveaux Candides, préfèrent se fermer au monde et cultiver leurs jardins.
Pessimiste ?
Allons, un pessimiste n’est qu’un optimiste qui devient réaliste.
Partout sévissent les agressions contre l’arbre, l’animal et l’homme.
Les états dépensent davantage d’argent et d’énergie à détruire la Nature qu’à la préserver.
La Vie n’est pas à l’ordre du jour de la société contemporaine.
Une collusion absolue réunit la classe politique dominante et le monde souvent nauséabond de l’argent.
Des présidents et des ministres passent du service public, de la défense présumée de l’intérêt général, aux milieux d’affaires avec le permanent conflit d’intérêts.
Vous ne pouvez rien attendre de bon des dirigeants politiques puisqu’ils servent les « exploiteurs » entrepreneurs, c’est-à-dire une infime minorité.
La Nature se meurt.
Les sols s’artificialisent et l’environnement se pollue au point de générer des augmentations de certaines pathologies (2% de plus de cancers du pancréas par an).
Dans le même temps et malgré une longue période de paix en Occident, il conviendrait, selon les chiens de garde du système pervers, de réduire constamment la dépense publique, à savoir, les moyens donnés à la santé, à la justice, à la sécurité, au mieux-être.
Le système exige des sacrifices, des efforts et pourquoi pas « du sang et des larmes ».
Quand on observe la mort de la biodiversité, l’altération de l’atmosphère, la pollution généralisée, les reculs sociaux et surtout la dégradation morale, il faut bien parler d’échecs.
Une nouvelle année ? Un nouveau gouvernement ?
Billevesées que tout cela.
Nous vivons encore au temps des dictateurs guerriers, des nationalistes bornés, des corrompus corrupteurs, des chasseurs et de leurs complices, des empoisonneurs .
Non, mes amis lecteurs, je n’ai pas besoin d’antidépresseur !
Je dis les faits.
Il y a dix ans, le triste mercredi 7 janvier 2015, le fanatisme idiot sécrété par une religion tuait la rédaction de CHARLIE-HEBDO.
L’humour, l’intelligence, la générosité tombaient sous les coups de la haine exprimée au nom d’un dieu.
En contemplant l’islamo-fascisme au pouvoir en Afghanistan, en Iran, l’intégrisme juif ou le conservatisme bigot des évangélistes américains, on comprend le devoir de blasphème de tout homme libre.
Ces élucubrations farfelues et criminelles n’ont pas cessé d’endeuiller la Terre.
Pauvres homos bien peu sapiens qui se montrent de remarquables exterminateurs.
Partout où il passe, l’homme anéantit la vie, du néandertalien au loup.
Mais à chacune et chacun de vous, qui n’êtes pas de la tribu des tueurs, bonne année quand-même.

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