Non, toujours le même.
Un malaise croissant traverse la société .
Les élections politiques sont sans prise sur le pouvoir ploutocratique qui confisque l’état.
Toujours les mêmes représentants des lobbies, de la FNSEA, de l’arriération agrarienne, de l’anti-écologisme et de l’anti-animalisme.
La ministre de l’agriculture, inchangée comme s’il n’y avait pas eu de censure, sert les intérêts des pollueurs aux pesticides et des ennemis de la Terre.
Le ministre de la justice, antérieurement de l’intérieur, confond les écologistes et des terroristes.
Vous avez échappé à un certain Xavier BERTRAND, pro-chasse obsessionnel qui ne manque jamais une manifestation de chasseurs et qui affecte les fonds publics de sa région à ses inquiétants amis à gros fusils.
Cette exclusion salutaire n’a rien d’idéologique mais résulte d’un pacte entre le premier ministre du jour et le rassemblement national sur fond de querelle strictement personnelle.
Mais nous avons Manuel Valls, grand amateur de corrida ...
Rien ne change, ni les hommes, ni les dogmes.
Il n’y a rien à attendre de ce gouvernement conservateur, identique au précédent, presque identique à ce qu’il sera lorsque le parti dit d’extrême-droite sera devenu majoritaire parce que de pauvres gens abusés auront cru à une alternative qui ne sera qu’une continuité.
Comme au siècle passé, les forces d’argent se recyclent bien vite dans le fascisme, ce que confirment les évolutions actuelles des USA et de l’Argentine.
Demain, certains ministres du jour ne manqueront pas de se rallier à une autre majorité.
Bref, l’heure n’est guère à l’optimisme pour l’arbre, l’animal et l’homme.
Des hommes mauvais, dont certains semblent dérangés mentalement aux USA, prennent les commandes des états pour mieux les avilir et les soumettre aux intérêts oligarchiques.
Doit-on incriminer les peuples qui élisent ces hommes mauvais ?
Les pauvres gens sont manipulés, formatés, conduits comme un troupeau par une propagande d’autant plus habile qu’elle est insidieuse.
Par les médias, les «bolloré » sont au pouvoir et dictent la route des régressions sociales, écologiques, rationnelles, éthiques.
Le dimanche 22 décembre, sur l’antenne de France-Inter, une vice-présidente du parti d’extrême-droite se désolait que lors d’un débat sur l’agriculture, on ait pu parler longuement des haies.
Les haies ! Les oiseaux !
Inadmissible pour les ennemis de la Terre !
L’exploitant agricole ne doit pas subir de normes et la Nature n’existe pas pour les serviteurs des lobbies.
Cette idéologie funeste rassemble les thatchériens, adorateurs du profit et les néo-fascistes dans leur mépris du Vivant.
Les querelles à droite ne trahissent que des plans de carrières et des ambitions mégalomaniaques.
L’agrochimie, la chasse, les grands travaux spéculatifs, les exploitations indécentes, et les autoroutes mafieuses ont encore de beaux jours avec ces esprits rétrogrades pour quelques-uns, corrompus pour la plupart.
Je pense qu’un jour, les peuples comprendront que le fascisme n’est pas une issue de secours, que l’entreprise privée (de scrupules) n’est pas un temple sacré, que le Marché a peut-être une main invisible, mais qu’elle est bien sale, qu’une caste financière corrompt la politique et met l’état au service d’une infime minorité prévaricatrice.
Un nouveau gouvernement ?
Non, toujours le même.
Alors, une censure ?
Non.
Une Révolution nécessaire.
Je dis Révolution ce qui fait de moi un « éco-terroriste ».
Amusez-vous en vous remémorant que « révolution » fut le titre d’un livre d’Emmanuel MACRON avant son élection et qu’en géométrie, une révolution ramène au point de départ.