La chasse aux alouettes, une pratique contre nature

En un temps où toute personne informée déplore la mort de la biodiversité, quelques milliers de chasseurs veulent, en Aquitaine, tuer des alouettes.
60% des oiseaux de plaine ont disparu en une trentaine d’années.
Les agressions humaines contre la Nature sont multifactorielles et vous ne rencontrez plus guère d’alouettes dans vos promenades champêtres.
Les oiseaux migrateurs vont-ils disparaître ?
L’homme a déjà anéanti les deux tiers des animaux sauvages sur la Terre provoquant une sixième extinction.
Pour les tueurs d’oiseaux du LOT-ET-GARONNE, cet appauvrissement de la biodiversité ne compte pas et ils protestent contre l’interdiction de piéger ces oiseaux.
Ils veulent tendre des filets pour capturer les alouettes et ils fulminent contre les arrêts du conseil d’état qui les privent de ce droit de participer à l’extinction de cette espèce.
Le droit prohibe les modes de chasse massifs et non sélectifs.
Il faut dire que ces individus, à l’instar de ceux qui veulent engluer les passereaux en Provence, ne représentent plus qu’une infime minorité.
Mais les politiciens réactionnaires croient démagogique de flatter une pratique qui n’est qu’une arriération.
Ainsi, l’actuelle ministre de l’agriculture défendait au parlement le braconnage à la glu, nonobstant les dégâts occasionnés parmi les passereaux par cette pratique marginale.
Qu’est-ce qui détermine ces politiciens à soutenir les plus funestes pratiques contre l’intérêt général, contre les avis des scientifiques, contre les aspirations des associations de préservation de la Nature et contre le sentiments de l’immense majorité de nos contemporains.
La chasse, mort loisir, perd des adeptes progressivement et inéluctablement, ce qui constitue un signe positif d’évolution alors que tant d’autres signaux virent au rouge et annoncent des lendemains plus sombres.
Respecter la vie est la base de la civilisation et ce par-delà les races et les espèces.
Apprendre à aimer les oiseaux forme un socle éthique fondamental.
Abolissons l’art de tuer.
Et pour les sangliers proliférants ?
Laissons revenir le loup et rétablissons les équilibres écologiques.


Gérard CHAROLLOIS

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