Energie renouvelable : piège à gens de bonne volonté

Le capitalisme est plastique. Il sait tirer profit de tout, y compris des guerres, des accidents, des pandémies et de la catastrophe climatique générée par ses abus.
Ses serviteurs dans l’appareil politique ont découvert « la lutte contre les gaz à effet de serre », nouvelle aubaine pour de juteux profits.
Les thatchériens, sectateurs des entreprises privées et des filières, promurent en mars 2023 une loi sur « l’accélération des énergies renouvelables » en se drapant dans la vertu écologique.
J’avais immédiatement alerté mes amis lecteurs sur la grossièreté de la manœuvre.
Le Conseil National de Protection de la Nature émettait le 16 septembre 2022 un avis très critique à l’encontre du projet de loi « MACRON » relatif à cette « accélération » au détriment des autres normes de préservation de la Nature.
Sous couvert de décarbonation, les aménageurs/déménageurs de la Nature allaient accélérer les destructions de sites et couvrir des centaines de milliers d’hectares de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes au préjudice de la biodiversité.
La loi aurait dû porter une interdiction absolue d’agresser les forêts, les zones humides et les prairies.
Mais le législateur thatchérien ne voulait surtout pas entraver l’appétit de gains de la filière.
Bien sûr, le ministre indiquait que les sites artificialisés devaient accueillir préférentiellement les installations énergétiques solaires ou éoliennes, tout en sachant qu’il serait plus rentable de détruire des zones naturelles.
C’est bien parti !
Il n’y a guère de communes qui échappent aux projets des « énergies renouvelables » et les citoyens s’alarment de voir leurs paysages dégradés, envahis de champs photovoltaïques ou de mâts d’éoliennes.
L’humain étant sensible au gain facile, nombre de propriétaires fonciers vendent leur conscience aux promoteurs d’énergie sans considération pour les nuisances que génère leur cupidité (entre deux mille à six mille euros de revenu à l’hectare en dormant est toujours bon à prendre).
Après tout, ils font cela pour le bien de la planète !
Ainsi, l’action en faveur du climat est détournée en arme contre la biodiversité.
Quant à mes amis écolos un peu naïfs qui crurent lutter ainsi contre le terrible nucléaire, ils seront les dupes de l’affaire.
Ils auront la dévastation des sites, plus le nucléaire !
Double peine pour les amis du Vivant, double gains pour les exploiteurs !

Gérard CHAROLLOIS

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