La mafia politique contre le "ZAN"

Il y a des opinions, des idéologies et des partis politiques qui constituent des nuisances absolues.
Vouloir bétonner, bitumer, artificialiser et exploiter l’espace sans limite n’est pas une opinion parmi d’autres, mais une faute contre la Nature, contre le climat, contre l’humanité.
Bien sûr, les « petits copains affairistes » veulent indéfiniment cancériser la Terre pour faire de sordides profits en lotissant, aménageant, urbanisant, au détriment des zones naturelles.
Ils affirment « désenclaver », « développer durablement et très écologiquement ».
Traduisons concrètement : envoyer la Nature à se faire protéger ailleurs pour mieux se gaver d’argent en assassinant la biosphère.
Ils n’ont pas de plan, pas d’horizon, pas de borne à leur insatiable boulimie de profit.
Une infrastructure est-elle réalisée : ils rêvent immédiatement d’une autre, car il faut bien alimenter la spéculation.
Jusqu’où ?
Ils seraient bien en peine de le concevoir.

Le profit exige une course infinie à l’abîme.
Il advient, sous la pression de la communauté scientifique et de l’opinion publique (notamment la commission citoyenne sur le climat convoquée par l’actuel président de la république), que des dispositions intelligentes fleurissent dans une loi échappant à la vigilances des lobbies.
La loi du 22 août 2021 en faveur du climat et de la résilience écologique prévoit qu’il faut, dans les dix prochaines années, réduire de moitié l’avancée des emprises artificielles sur les zones agricoles et naturelles.
C’est le « ZAN », zéro artificialisation nette.
Mesure intolérable pour le parti-politique de l’argent-roi et de la mafia affairiste.
Les leaders de ce parti anti-social et anti-écologique affirment vouloir violer la loi pour couvrir de cadeaux leurs amis promoteurs dont ils sont les agents politiques en refusant de limiter la marée de béton.
Pas question de freiner la destruction des milieux naturels.
Les exploiteurs ne veulent pas se sevrer de profits acquis, ici au détriment de la Nature, ailleurs au détriment des « assistés ». Car pour ces personnages dépourvus d’éthique et d’intelligence, tout humain modeste n’est qu’un oisif à désigner à la vindicte des réactionnaires hargneux.
Pas d’argent public pour le social, mais quelques millions d’euros pour les chasseurs !
Telle est la moralité nauséabonde de ces hommes politiques dont l’élection révèle le malaise et la servitude de la société.
Pour ces tenants de « la loi et l’ordre », le droit ne saurait contrarier les petits intérêts mafieux des ploutocrates.
Durs pour les humbles que le droit doit soumettre, ils affirment tapageusement s’affranchir de la loi lorsqu’elle édicte la préservation du milieu de vie.
Détruire la Nature, insulter la solidarité et l’entraide ne sont pas des opinions mais des perversions.
Le Darwinisme révèle le principe de la sélection naturelle.
Mais ce qui fait l’humain tient à sa capacité de solidarité et d’entraide et non la concurrence exacerbée et l’esprit de domination et de mépris.
Les tenants de la société de Marché l’ignorent et se méprennent sur l’application du darwinisme à l’espèce humaine.
Défendez le « zéro artificialisation nette » contre les mafieux qui veulent faire de l’argent en contribuant à rendre la planète inhabitable.

Gérard CHAROLLOIS

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