Notre devoir envers le vivant.

Les semaines à venir seront décisives pour l’écologie, en France.

Depuis des années, les questions essentielles intéressant  le devenir de la biosphère et de l’humanité sont occultées et les écologistes politiques n’ont pas  été suffisamment présents au rendez-vous de l’Histoire.

Ils ont fait, souvent moins bien, ce que des forces progressistes, purement traditionnelles,  accomplissaient.

La spécificité de la seule pensée neuve du temps n’a pas été assumée.

Face aux forces de spéculation, face aux régressions religieuses, face aux faux débats et intrigues subalternes de ceux qui font carrière en politique, saurons-nous relever les seuls défis qui vaillent :  défendre la nature, changer le rapport à l’animal, privilégier l’humain sur l’argent, construire une société pour le vivant et non pour le profit, préférer l’emploi qui épanouit à l’austérité qui enrichit la caste affairiste.

Préférant me répéter que me contredire, j’exhorte les écologistes, les naturalistes, les animalistes, les femmes et hommes de mieux à s’unir, pour proposer une autre voie que celle imposée par le système économique actuel fondé sur la concurrence, la compétition, la rapine, l’exploitation.

A défaut de cette unité des gens de mieux, les ennemis de la terre pourront parachever leur œuvre de mort, jusqu’à l’anéantissement final.

L’an prochain, en France, des élections permettront de mesurer le rapport des forces entre ceux qui veulent sauver l’arbre, l’animal et l’homme et ceux qui servent les intérêts des firmes et des oligarques.

Sans changement de fond et de forme, la vaste nébuleuse du parti de la vie demeurera inaudible.

Les candidats écologistes, version « canal historique », réaliseraient moins de 2% des suffrages, à la présidentielle et des scores confidentiels aux législatives de juin.

Les destructeurs de biodiversité, ceux qui cassent les droits sociaux pour accroître sans cesse les privilèges d’une infime caste d’affairistes, pourront perpétrer leurs exactions.

Le défi qui se pose à l’écologie politique rejoint celui qui attend l’humanité, à savoir :

Changer ou disparaître.

Or, nombre de nos contemporains accéderaient à la compréhension de ces défis si un discours de vérité, de clarté, de courage était tenu, au lieu et place des discours langue de bois de la politique d’antan.

Ecoutez, les politiciens « de profession » : ils récitent de manière dogmatique les versets des livres saints de la droite ou de la gauche, en se gardant bien d’innover, de transgresser leurs préjugés ressassés.

La société n’évoluera favorablement que si des humains iconoclastes sortent des sectes partisanes pour affirmer des valeurs, développer un programme concret échappant aux vieux clichés éculés, inadaptés aux problématiques nouvelles.

Agissons pour faire gagner le vivant et unissons-nous pour faire reculer les périls qui ont pour noms : guerre civile, de demain, chocs de civilisations, retour de barbarie et d’obscurantisme, mort de la biodiversité, cancérisation de la terre par les pollutions et déchets, négation des droits humains et de ceux de tous  les êtres vivants, régressions des protection sociale sous le paravent des réformes, dictature sournoise de l’argent.

 

En menant ce combat, je ne fais que m’acquitter d’un impérieux devoir.

Le défi est immense, en contemplation des faiblesses humaines tenant aux troubles narcissiques, à l’esprit de chapelle.

La vie, dans sa merveilleuse diversité, mérite cet engagement, pour qu’elle devienne le centre de nos valeurs.

 

Gérard  CHAROLLOIS

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