Elle s'appelait "Fripouille"

Communiqué du 14 Janvier 2013

Elle s’appelait " Fripouille "

C’était le nom de la chienne abattue par un chasseur sur la propriété de son maître, jeudi dernier sur la commune de Cabasse, dans le Var.  Cette chienne, dressée et douce, a commis la faute "d’oser" se diriger vers le chasseur qui quittait sa propriété après avoir farfouillé dans deux caravanes stationnées là, non pas pour lui montrer les dents, mais pour lui faire la fête ! Car Fripouille était d’une gentillesse extrême et d’une curiosité impressionnante. Alors que son maître la rappelait, pressentant un danger imminent, l’ignoble tueur d’animaux lui a tiré dans le dos à deux reprises, alors que Fripouille n’était plus qu’à deux mètres de son propriétaire ! La pauvre chienne est morte quelques minutes plus tard chez le vétérinaire. Son propriétaire à bien entendu déposé plainte auprès de la gendarmerie.  A travers cet ignoble assassinat d’un animal domestique, la CVN dénonce le suprématisme que l’on retrouve trop souvent chez les chasseurs, et qui est régulièrement à l’origine de débordements s’achevant en faits divers, dont des animaux humains ou non humains sont régulièrement les victimes. Le fait d’être armé, ajouté à celui de savoir que la justice française fait preuve à leur égard d’une bienveillance indécente dans la majorité des affaires les impliquant, favorise chez les chasseurs ces comportements décadents. Saccages lors de manifestations pro-chasse, braconnages d’espèces protégées au grand jour, destructions de biens privés, assassinats, … tout semble permis par l’Etat aux porteurs de fusils. Les récentes déclarations du Président de la République annonçant un " retour à l’impartialité de l’Etat " trouveront-elles un écho lors du jugement de cette affaire ? C’est ce que nous verrons à l’issue du procès, car les infractions semblent ici multiples : acte de cruauté sur un animal, mise en danger de la vie d’autrui et chasse sur le terrain d’autrui ! La Convention Vie et Nature demande une sanction exemplaire pour cette ignominie, et un vrai changement dans l’attitude de la justice !

Monsieur le Président de la République, voici l’occasion de montrer aux protecteurs des animaux que votre
déclaration ne restera pas à l’état de " paroles en l’air ".

Jean-Paul PERONNET
Secrétaire général de la CVN

Vous pouvez manifester votre indignation en apportant votre signature à la pétition en ligne : cliquer ici !

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