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... en manifestant à Paris - Place Joachim du Bellay - 1er arrondissement - samedi 13 Décembre 2014 à 14 heures  et  en signant la pétition initiée par la Convention Vie et Nature (cliquer sur ce lien).

Le 23 août dernier, une action citoyenne s’est tenue à Maubourguet (Hautes-Pyrénées) pour empêcher le massacre de six taurillons par des apprentis toreros. 160 militants sont parvenus à pénétrer dans les arènes, mais ils ont aussitôt été gazés, brutalisés et expulsés par les CRS, sous les invectives obscènes des spectateurs surexcités.

Parmi eux se trouvait Jean-Pierre Garrigues, président du Comité Radicalement Anti-Corrida, qui manifestait à titre personnel, comme n’importe quel autre participant. À 23 heures, alors qu’il était dans la rue, sept CRS ont chargé Jean-Pierre Garrigues avec une brutalité inouïe et l’ont transporté à la gendarmerie de Tarbes pour le mettre en garde à vue plus de 20 heures.

À l’issue de cette garde à vue, Jean-Pierre Garrigues s’est vu signifier, à titre personnel, une convocation au tribunal de grande instance de Tarbes, le 6 janvier 2015, pour :

Organisation d’une manifestation sans déclaration préalable
Entrave à la circulation
Entrave à la liberté du travail avec menace
Violation d’un arrêté municipal
Utilisation d’un mégaphone
Appel au trouble à l’ordre public.

En se comportant de cette manière, les représentants de l’ordre public n’ont fait qu’obéir aux directives de Matignon, où il est notoire que la corrida est très appréciée. Nous constatons que la répression musclée est devenue la tradition d’un gouvernement à la botte du lobby tauromachique. Nous dénonçons la chasse à l’homme mise en œuvre contre la personne de Jean-Pierre Garrigues.

Les violences physiques qui lui ont été infligées et le procès d’envergure qu’on lui prépare, démontrent que l’objectif politique du monde tauromachique est de détruire Jean-Pierre Garrigues, physiquement et psychologiquement, en raison de l’efficacité de son action associative dans la lutte anti-corrida.

Gérard Charollois, président de la Convention Vie et Nature , constate qu’« aucune violence contre les personnes ni aucune dégradation de biens ne sont imputables à ces manifestants qui, en revanche, sont brutalisés par les amateurs de corridas et violemment matraqués et gazés par les compagnies de CRS » et que « l’État bafoue son devoir d’impartialité en exhumant des prescriptions désuètes pour réprimer les protecteurs des animaux et couvre les exactions des tenants de la torture tauromachique ». Il en conclut qu’au nom de « l’esprit franquiste qui prévaut dans les arènes, les forces de l’ordre ne défèrent devant les tribunaux que ceux qui défendent l’élévation des consciences ! »

Pour réagir contre de telles injustices, la Convention Vie et Nature demande à tous les militants qui veulent soutenir Jean-Pierre Garrigues de venir se rassembler le 13 décembre 2014 à 14h, Place Joachim du Bellay, 75001 Paris et à tous ceux qui ont participé à l’action de Maubourguet de déclarer haut et fort leur culpabilité par solidarité.