Le samedi 11 avril, le peuple Maltais fut appelé à se prononcer sur la chasse de printemps des oiseaux migrateurs.
Une faible majorité, mais la majorité opina en faveur des chasseurs et contre les oiseaux.
Malte, comme Chypre, se signalent par leurs tueurs d'oiseaux qui profitent de la situation géographique de ces îles, sur le passage des migrateurs, pour massacrer, au printemps, tous les oiseaux qui remontent d'Afrique vers l'Europe.
Le droit européen prohibe "la chasse des oiseaux migrateurs lors de leur trajet de retour vers leurs lieux de nidification".
En 2009, la cour de justice de l'union européenne condamna Malte pour Les tirs de printemps.
Toutefois, la cour aurait autorisé une phase de transition.
Traduisant un climat populiste nauséabond, le référendum Maltais aboutit à sacrifier l'avifaune aux "traditions" stupides, cruelles, anti-écologiques de quelques dizaines de milliers d'arriérés.
Cela prouve, une fois de plus, qu'une majorité peut avoir grandement tort et se révéler criminelle.
Reste que, pour moi, que ce soit au printemps, en automne ou en hiver, un homme qui tire sur un oiseau est un salaud.
Gérard CHAROLLOIS