... par Michel TARRIER.
Débarqué par le WWF suite à son safari à l'éléphant et devenu l'objet de honte nationale, Juan Carlos devrait être écarté du trône !
Le roi Juan Carlos d'Espagne vient d'être privé du poste de président d'honneur de la branche espagnole du WWF qu'il présidait depuis sa fondation en 1968, à la suite du scandale suscité par la chasse à l'éléphant du monarque déjanté en avril au Botswana.
On sait que pour plaire à leurs imbéciles de sujets, les reines et les rois sont cyniquement friands de présidences de bonnes œuvres...
Cette décision du WWF, judicieuse pour une fois, a été prise en raison des critiques émises après le safari du roi, lequel avait dû être rapatrié à Madrid et subir la pose d'une prothèse de la hanche après s'être blessé au cours de cette lamentable expédition.
Dans un contexte de sévère récession économique, cette coûteuse chasse à l'éléphant qui se voulait discrète, a été révélée par le rapatriement du roi en urgence pour raisons médicales. Cette tribulation du roi sénile avait suscité une forte polémique, écornant l'image de la monarchie. Le tueur d’éléphant avait même dû présenter des excuses publiques.
Cette vieille loque royale est bien le “digne” descendant des Bourbons, chasseurs impénitents et anciens massacreurs dans nos forêts de milliers d'animaux, alors que la population crevait de faim (lire les lettres de la princesse Palatine...).
On peut aussi se poser des questions sur sa capacité aux armes : déjà, le jour du Jeudi Saint 1956, Juan Carlos tuait accidentellement son frère cadet Alfonso par un coup de pistolet que lui avait offert Franco...
Juan Carlos règne en tant que monarque constitutionnel, sans exercer de réel pouvoir, sur la politique d'un pays bien connu pour sa cruauté envers les animaux.
Une monarchie apparaissant de nos jours comme bien anachronique sur fond de soi-disant démocratie, on se demande bien pourquoi le peuple s'embarrasse d'une telle engeance...