Par Lili - Administratrice de la Convention Vie et Nature
Si les chasseurs sont les tueurs d’animaux sauvages, les veneurs en sont les tortionnaires. Le vocabulaire cynégétique ne peut camoufler la réalité des faits.
De plus en plus contestée, la chasse à courre s’emploie à dissimuler ses pratiques au public.
L’apparat n’est plus de mise, cette chasse-loisir de classe cherche à se cacher mais la violence de la vénerie s’expose.
Accaparement des terres, aménagement cynégétique des massifs forestiers, gestion déséquilibrée du gibier néfaste aux forêts et aux riverains, la chasse à courre du temps de la royauté perdure dans ses errements.
C’est une chasse qui n’est ni naturelle ni éthique.
Sommaire
- A courre, à cor et à cri
- Réminiscences royales
- Un mode de chasse contesté
- Des procédures-baillons
- Lobby chasse
- Débat public et pluralisme des idées
La chasse à courre, aussi appelée vènerie, consiste à poursuivre un animal sauvage à l’aide d’une meute de chiens courants, encadrés de veneurs et d’un équipage à cheval, jusqu’à épuisement et mise à mort.C’est une chasse de loisir, une chasse de classe pour privilégiés à la fois par le côté financier (redingote, meute de chiens, cheval, moyens de transport et autres), mais aussi par le territoire de chasse nécessairement très étendu.
C’est une chasse très codifiée avec ses rituels et son vocabulaire.
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