Thomas BRAIL milite contre les abattages massifs d’arbres par les cupides qui, au nom menteur de l’intérêt général, spéculent sur l’artificialisation de l’espace.
Il s’installe dans les arbres et a récemment entrepris une grève de la faim devant le mal nommé "ministère de la transition écologique".
Il dénonce notamment la construction d’une autoroute nouvelle dite A69, faisant gagner dix minutes lors d’un trajet TOULOUSE/CASTRE au prix de la destruction de milliers d’arbres.
Les politiciens feignent d’ignorer sa protestation et la présidente de région entend offrir d’autres mesures compensatoires, selon la litanie habituelle.
On détruit des végétaux naturels centenaires et on plante de jeunes arbres dont la majorité sont condamnés à dépérir.
Il est grand temps que la planète se soulève contre les exactions de ces nuisibles que sont les aménageurs, les promoteurs, les bétonneurs et trop d’élus locaux en mal de croissance infinie.
Contre ce soulèvement la, les thatchériens ne pourront guère envoyer leurs gendarmes mobiles !
La biosphère ne tardera pas à prononcer la dissolution irrévocable de leur société de prédation.
Que faut-il faire ?
Couvrir le pays de champs photovoltaïques, d’éoliennes, d’industries vertes ?
Non. Il faut un moratoire sur les routes, lignes à grande vitesse et artificialisations qui ne sont que des agressions contre la viabilité de la planète.
Le jour de l’effondrement du climat et de la biodiversité, les adorateurs sectaires du Marché, commis des chambres de commerce et d’industrie, découvriront que l’argent ne vaut pas grand-chose et que la seule valeur qui vaille est la vie.
Pour l’heure, l’état mercantile persiste à bétonner, bitumer, asphalter, au profit des copains et des coquins, au grand préjudice de la qualité de la vie des habitants, au prix de la mort de la Nature.
La politique actuelle est un crime contre le Vivant.
Merci à Thomas BRAIL et à tous ceux qui osent encore se lever et dire NON à la société de la destruction totale.
Arrêtons de tracer des autoroutes, des déviations, des lignes ferroviaires à trop grande vitesse et autres aberrations.
Arrêtons la guerre au Vivant et cette course des corrompus à la spéculation frénétique.
L’intérêt général et le bien public appellent une autre croissance, purement qualitative, au service du mieux vivre, au service de la santé et du bonheur, une croissance de l’éthique que malmène le cliquetis des tiroirs-caisses derrière tous ces projets de grands travaux nocifs.
Gérard CHAROLLOIS