Mes chers amis militants et lecteurs, je vous souhaite plein de satisfaction dans vos vies intimes.
Cette vie intime est d’autant plus précieuse que la société mercantile et la politique des thatchériens construisent un cadre nauséabond, dégradé, pourvoyeur de régressions sociales et éthiques, de destructions de la biodiversité.
Sachez vous préserver de la fièvre de cupidité, de violence, de stupidité agitant présentement la collectivité humaine incapable de s’élever.
En 2023, rien ne changera.
En France, le pouvoir politique parlera d’écologie tout en couvrant la chasse, le bétonnage, le bitumage, les pesticides, les infrastructures, y compris d’énergies prétendues renouvelables, le tout au détriment de la Nature.
Ailleurs, des états criminels assassineront, incarcéreront, tortureront leurs opposants et au besoin susciteront des guerres d’agressions et les démocraties pusillanimes à l’instar de ce qu’elles firent dans les années 30 préfèreront la défense des intérêts à celle des valeurs.
Partout, le système économique dit « libéral » poursuivra ses méfaits sociaux avec dégradation des services publics, creusement de l’écart séparant une infime poignée de milliardaires et la masse des humains, signe de son échec.
Les religions perdureront à abrutir des foules captives dans des identités meurtrières.
Les lobbies et les intérêts économiques oeuvreront à la réification des animaux et à la négation du caractère sensible des êtres vivants.
De fausses valeurs primeront sur la seule qui vaille : la vie.
Alors faut-il sombrer dans un pessimisme incurable ?
Les idées que charrient les dernières années pourrait nous y conduire.
Bien sûr, des périls et des catastrophes s’annoncent mais ils comportent, avec leurs chutes, leur heuristique.
Les horreurs monstrueuses des idéologies totalitaires du 20ème siècle ont eu un temps, après 1945, un effet d’immunisation des peuples contre ces idéologies perverses.
Telle une vaccination, l’effet protecteur s’émousse avec les décennies et ces idéologies émergent à nouveau avec leur lot de cruauté, de violence, de mépris à l’égard des droits de l’homme et à ceux de l’animal, être sensible.
Un jour, la raison, la compassion et le vrai progrès redeviendront à l’ordre du jour.
Hélas, cela passera encore sans doute par bien des épreuves.
Les mauvais sentiments refleurissent, fleurs vénéneuses pour les peuples et pour la biosphère bien malade.
Le degré de civilisation d’un individu et d’une société se mesure au respect qu’ils portent à la vie.
N’oubliez pas que la mode est ce qui se démode, y compris en politique, dans l’ordre des idées.
Contre la spirale régressive du temps, célébrons la vie et la grande solidarité avec la Nature.
Oui, les oiseaux, les chauves-souris, les mammifères, les amphibiens, les forêts et les rivières vivantes valent mieux que l’argent, la spéculation, l’économie !
Face aux déprédateurs, aux promoteurs, aux exploiteurs, aux tueurs, affirmons haut, fort et clair : la VIE d’abord !
Gérard CHAROLLOIS