Jamais l’humanité n’a été confrontée à une mutation radicale aussi rapide, aussi profonde, aussi décisive que celle qui s’accélère avec les avancées de la science et de la technologie.
Inquiets, désorientés, sans repère révélé, nos contemporains déboussolés errent dans des idéologies vaines : religiosité, nationalisme, crispations identitaires.
Ces pensées, ces politiques ne parviennent pas à appréhender les défis nouveaux : mort de la biodiversité, altération du climat, empoisonnement de l’environnement, explosion démographique, conquêtes de la biologie et de la médecine, ère du numérique et de l’information globalisée.
Que peuvent les vieilles lunes idéologiques face à ces questions nouvelles, totalement inédites dans l’Histoire ?
D’ailleurs, ces doctrines anciennes ne sont brandies qu’avec l’énergie du désespoir par leurs adeptes qui s’abritent derrière leurs cadavres, sans vraiment adhérer aux mythes : nul ne sert plus le roi, rares sont ceux qui se prosternent devant les dieux ou qui voient le sort le plus doux dans le fait de mourir pour la patrie.
Qu’est-ce qui comblera ce vide laissé par la mort des valeurs ancestrales ?
Pour l’heure, le culte frénétique, obsédant, universel, mortifère de l’argent.
Pour spéculer, les firmes dévastent la planète et les oligarques insatiables veulent entreprendre sans frein, sans limite, sans scrupule.
Les individus sont sommés d’être flexibles, stressés, voraces, obnubilés par la quête d’un enrichissement, unique but à leurs vies, mesures sociales de leurs valeurs propres.
Or, n’y a-t-il aucun remède à ce malaise dans la civilisation contemporaine ?
Puisque le ciel est vide, silencieux, que les appartenances d’antan ne sont qu’illusoires, faut-il nier le monde ?
Non, nous connaissons une valeur essentielle, établie, palpable : la vie.
Par cupidité, par cruauté, par ignorance, l’humain anéantit la biodiversité, torture l’animal, s’avilit en sujet du Marché, en chasseur, en destructeur de nature, en exploiteur de ses semblables.
Après le théocentrisme qui sévit en Occident, jusqu’au 18ème siècle et l’anthropocentrisme qui se substitua à lui avec les Lumières, le temps est venu d’accéder au biocentrisme, c’est-à-dire à la reconnaissance de l’intérêt à vivre de tout individu et de toute espèce.
Concrètement, le biocentrisme entend soumettre toute innovation, toute infrastructure, toute pratique à l’examen de leurs incidences sur le vivant.
Le lucre ne doit plus faire la loi.
Le profit n’est pas un horizon indépassable.
Respecter la faune, la flore, les milieux naturels et les humains qui ne sont pas des « agents du Marché » constitue la révolution biocentriste.
Que les femmes et hommes de mieux se lèvent pour conduire cette révolution dont l’objectif est de réconcilier l’humain avec la biodiversité et élever le degré de conscience et d’empathie.
Inquiets, désorientés, sans repère révélé, nos contemporains déboussolés errent dans des idéologies vaines : religiosité, nationalisme, crispations identitaires.
Ces pensées, ces politiques ne parviennent pas à appréhender les défis nouveaux : mort de la biodiversité, altération du climat, empoisonnement de l’environnement, explosion démographique, conquêtes de la biologie et de la médecine, ère du numérique et de l’information globalisée.
Que peuvent les vieilles lunes idéologiques face à ces questions nouvelles, totalement inédites dans l’Histoire ?
D’ailleurs, ces doctrines anciennes ne sont brandies qu’avec l’énergie du désespoir par leurs adeptes qui s’abritent derrière leurs cadavres, sans vraiment adhérer aux mythes : nul ne sert plus le roi, rares sont ceux qui se prosternent devant les dieux ou qui voient le sort le plus doux dans le fait de mourir pour la patrie.
Qu’est-ce qui comblera ce vide laissé par la mort des valeurs ancestrales ?
Pour l’heure, le culte frénétique, obsédant, universel, mortifère de l’argent.
Pour spéculer, les firmes dévastent la planète et les oligarques insatiables veulent entreprendre sans frein, sans limite, sans scrupule.
Les individus sont sommés d’être flexibles, stressés, voraces, obnubilés par la quête d’un enrichissement, unique but à leurs vies, mesures sociales de leurs valeurs propres.
Or, n’y a-t-il aucun remède à ce malaise dans la civilisation contemporaine ?
Puisque le ciel est vide, silencieux, que les appartenances d’antan ne sont qu’illusoires, faut-il nier le monde ?
Non, nous connaissons une valeur essentielle, établie, palpable : la vie.
Par cupidité, par cruauté, par ignorance, l’humain anéantit la biodiversité, torture l’animal, s’avilit en sujet du Marché, en chasseur, en destructeur de nature, en exploiteur de ses semblables.
Après le théocentrisme qui sévit en Occident, jusqu’au 18ème siècle et l’anthropocentrisme qui se substitua à lui avec les Lumières, le temps est venu d’accéder au biocentrisme, c’est-à-dire à la reconnaissance de l’intérêt à vivre de tout individu et de toute espèce.
Concrètement, le biocentrisme entend soumettre toute innovation, toute infrastructure, toute pratique à l’examen de leurs incidences sur le vivant.
Le lucre ne doit plus faire la loi.
Le profit n’est pas un horizon indépassable.
Respecter la faune, la flore, les milieux naturels et les humains qui ne sont pas des « agents du Marché » constitue la révolution biocentriste.
Que les femmes et hommes de mieux se lèvent pour conduire cette révolution dont l’objectif est de réconcilier l’humain avec la biodiversité et élever le degré de conscience et d’empathie.
Gérard CHAROLLOIS