Les lobbies contre la démocratie et contre le vivant

En France, nous subissons la malfaisance du lobby de la chasse qui, contre la volonté démocratique d’une majorité de Français, impose sa confiscation de la faune et de l’espace rural.
Les USA ne connaissent que trop la nuisance de ces groupes de pressions qui, loin de représenter les intérêts légitimes de citoyens, intérêts parfois contraires les uns aux autres, ne sont que les agents financés par des potentats oligarchiques tirant leur influence de l’argent et de rien d’autre.
Lobby est le terme anglais de mafia.
Un lobby est opaque, possède des mercenaires rétribués pour harceler les parlementaires, les ministres, les hauts fonctionnaires préparant, clés en mains, des projets de lois, de règlements, de directives aux seuls intérêts de leurs mandants.
Un lobby œuvre toujours contre l’intérêt général et pour des intérêts égoïstes, corporatistes, spéculatifs.
En démocratie, les associations, les syndicats, les partis, les cercles de pensées sont précieux au débat public.
Ces corps intermédiaires animent la vie politique, l’enrichissent et font de leurs confrontations une société pluraliste, aux aspirations multiples.
Le lobby agit, dans l’ombre, offre des dîners, des voyages, rédige des textes d’interventions aux tribunes des assemblées que les élus n’ont plus qu’à réciter.
Les firmes multinationales du poison agricole, du tabac, de la chimie des OGM salarient ainsi, à BRUXELLES et ailleurs, des agents pour nuire au bien public et servir les intérêts sordides et insatiables de leurs commettants.
Pour sauver la démocratie, il convient d’interdire le lobbying fondé sur le pouvoir de l’argent.
« Acheter » des élus, directement par la corruption, ou indirectement, ce qui n’est pas mieux, par le harcèlement, doit devenir un délit correctionnel, dès lors qu’une rémunération supporte une intervention auprès d’un décideur.
Tout groupe d’intérêts peut légitimement se faire entendre, dans une société démocratique, mais la force de sa voix ne saurait résider dans les largesses financières dont il dispose.
Pour le malheur de son peuple et de la nature, l’Europe est dominée actuellement par des forces acquises au « libéralisme économique », c’est-à-dire à la loi du plus riche.

Gérard CHAROLLOIS

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