Des idées régressives intoxiquent la société de cupidité frénétique.
Des identités meurtrières, en particulier religieuses, ensanglantent et supplicient l’humanité.
Des billevesées occupent les passions des hommes qui demeurent, pour la biosphère, une espèce nuisible parce que cruelle, prévaricatrice, polluante au point de compromettre la viabilité de cette biosphère.
Par ses activités, l’espèce dominante modifie la composition chimique de l’atmosphère. Le gaz carbonique représentait 225 PPM dans l’air avant l’expansion industrielle et atteint désormais 420 PPM.
Or, le gaz carbonique possède un intéressant et utile effet de serre en retenant le rayonnement infrarouge de la planète.
Oui, l’homme est la cause du réchauffement actuel du climat.
Les agents des lobbies distillent l’imposture suivante : « Le climat a toujours évolué sur la Terre et notre cher pétrole, notre bon charbon n’y sont pour rien ».
Il est établi que le climat évolua dans le passé sous l’effet de la tectonique des plaques, des trois cycles de MILANKOVITCH, des poussées volcaniques.
Il y a plus de onze mille ans, la planète sortait d’une glaciation.
Mais ces évolutions climatiques se déroulaient très lentement, sur des milliers d’années.
Avec l’anthropocène, l’homme altère le climat en quelques décennies, altérations dont il sera la première et principale victime.
Les réactionnaires, tenants de l’ordre divin des choses et les néofascistes, contempteurs fanatiques de l’écologie, nient la science et veulent ignorer le phénomène .
Le réchauffement global est acquis et résulte d’un processus physique parfaitement connu : les molécules gazeuses comptant au moins trois atomes dont deux d’éléments différents ont un pouvoir de captation du rayonnement infrarouge.
Alors, les spéculateurs cupides, pour ne pas renoncer à la croissance infinie de leurs fortunes, écartent le problème en affirmant que la technique et leurs « entreprises très privées de scrupules » vont y remédier en retirant le CO2 de l’atmosphère ou en tissant un écran dans la stratosphère pour limiter le rayonnement solaire parvenant au sol.
C’est oublier que la machinerie planétaire constitue un ensemble aléatoire susceptible d’échapper à tout contrôle en cas de perturbation .
Et puis, le gaz carbonique est indispensable à la vie.
L’atome de carbone entre dans la composition de toutes les molécules organiques donc de tous les êtres vivants.
La biologie repose sur la chimie du carbone.
Le gaz carbonique est également indispensable à la photosynthèse sans laquelle il n’y aurait pas de vie sur la Terre.
Enfin, il est indispensable à un effet de serre sans lequel la température planétaire moyenne serait de moins 18°.
La Terre se réchauffe. La vie, y compris l’espèce humaine, prospéra dans les zones tropicales riches d’une luxuriance de la biodiversité.
Le réchauffement climatique menace d’abord la vulnérable humanité.
Quand les tenants du système économique pervers dominant parlent d’écologie, ils pensent uniquement au climat et aux solutions lucratives pour pallier aux gaz à effets de serre.
Vite, des filières pour les filous !
Voilà, pour nos « entrepreneurs », de nouvelles occasions de spéculations sous couvert « d’énergie renouvelable ».
Tant pis pour la biodiversité, si les champs photovoltaïques et les éoliennes meurtrières pour les oiseaux et les chiroptères, déménagent la Nature.
Les gouvernants ne s’intéressent pas à l’écologie mais au profit qu’offrira la vertu écologique.
Combien coûteraient l’arrêt des grands travaux inutiles, l’interdiction des pesticides, l’abolition de la chasse loisir, la mise en libre évolution de certaines forêts ?
Protéger le climat coûte cher mais rapporte gros : un peu comme la guerre.
Sauver la biodiversité ne coûterait presque rien, mais contrarierait des intérêts sordides et des arriérations éthiques.
Voilà pourquoi les ministres mentionnent le climat et passe sous silence la raréfaction de la vie sauvage.
Les sournoises perfidies distillées par les médias contre les écologistes tiennent à ceci : l’écologie éthique remet en cause le système économique fondée sur la boulimie d’espaces et de ressources.
Bien sûr, la secte des adorateurs du Marché n’interdit pas l’expression de la pensée écologiste, mais elle la dénigre comme « radicale », « extrémiste », « irresponsable ».
Pour la secte dominante, il n’y a pas d’alternative à son règne.
Point n’est indispensable pour les détenteurs du pouvoir d’interdire, puisqu’ils peuvent manipuler l’opinion et s’assurer une pérennité tranquille par le contrôle des cerveaux disponibles.
Tout réel opposant sera diabolisé, discrédité par les médias.
A propos, je vous parle souvent du néofascisme qui vient.
Qu’est-ce qui le définit ?
Comment pouvez-vous le démasquer ?
Deux projets le trahissent :
--- refus de l’indépendance de la justice ;
--- privatisation (bollorisation) de la presse.
Méfiez-vous, ils ne révèlent que très occasionnellement ces particularités qui les définissent.