Dans les années 1970, lorsque qu’avec Théodore MONOD, Jean-Claude NOUET et une poignée d’amis nous parlions du biocentrisme, nous jouions les voltigeurs de pointe dans un champ de mines.
La France comptait deux millions cinq cent mille chasseurs, sortait à peine du calamiteux « remembrement agricole » et le premier titulaire du ministère de l’environnement, Robert POUJADE, pouvait parler du « ministère de l’impossible », ministère qui fut si souvent celui de l’imposture.
Les hommes ignoraient encore l’unité profonde du vivant que nous enseignent la biologie, la paléontologie et la biochimie.
Unité et diversité font la Nature.
Elles font aussi le socle de la pensée biocentriste qui, à la différence de tous les autres « ismes », cultive les nuances, les différences, la richesse des variations des idées et des moeurs.
Bien sûr, nous avons, chez nous, dans notre vaste nébuleuse de pensée, nos purs et durs et nos pédagogues, ceux qui choquent opportunément et ceux qui accompagnent pour la prise de conscience débouchant sur la civilisation du Vivant.
Ils sont tous précieux pour sortir de cette société du mépris.
Ils participent tous à relever l’immense défi que l’humain pose à sa planète.
Pour aimer la diversité des espèces constituant la Nature, nous devons saluer ces nuances des esprits attachés au changement de l’approche de tous les êtres vivants.
Comme je l’énonce souvent : « si vous êtes en accord avec autrui à 80%, c’est que vous êtes en accord avec lui ».
N’aspirons pas à une société de clones, tous identiques, tous formatés, tous alignés sur la doctrine du parti ou du « duce ».
Pour faire gagner la vie sur la mort, il faut unir la diversité des militants du mieux.
Puis, il arrive de découvrir une pépite, un article, un discours que nous aurions pu écrire ou prononcer sans y ajouter ou y retrancher un mot.
Ci-dessous, vous trouverez le discours d'Hugo CLEMENT qui correspond à cette totale identité d’analyse, à un accord à 100%.
Face aux thanatophiles, aux chasseurs, aux tortionnaires, aux empoisonneurs, aux aménageurs cupides et à tous ces ennemis de la Terre, que s’unissent les gens de mieux, riches de leurs différences, pour faire gagner la vie.
Victor Hugo le disait : « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu ».
La société change travaillée par des forces contradictoires.
Amis du vivant : UNISSEZ-VOUS.
Gérard CHAROLLOIS