Pour préserver la biodiversité, l’article L411 – 1 du code de l’environnement prohibe la destruction des sites de reproduction et de nourrissage des espèces protégées, donc les arrachages de haies et les abattages d’arbres en périodes sensibles.
L’an passé, 9 procès verbaux d’infractions furent relevés par les agents de l’Office Français de la Biodivversité (OFB) suivis de condamnations par les tribunaux.
Les forestiers industriels s’émeuvent de cette législation entravant leurs exactions contre les forêts vivantes.
Les travaux forestiers dans les domaines de la caisse des dépôts seraient arrêtés suite à cette jurisprudence (éco-terroriste).
Alors, l’état thatchérien intervient.
Une circulaire de la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère a été adressée aux agents de l’OFB.
Nous ne possédons pas ce document interne à cette heure, mais je vous laisse en deviner la teneur !
L’état protège toujours les sordides intérêts mercantiles et il ne faut pas déranger les ennemis de la Terre dans leur quête de profit et d’exploitation frénétique.
Lorsque le pouvoir politique prétend sauvegarder la nature, la Terre, le climat, ce ne sont jamais que les petits intérêts des lobbies industriels qu’il soigne au détriment de la biodiversité (le scandale de l’accélération des énergies prétendues renouvelables).
Que les oiseaux aillent se faire protéger ailleurs !
L’état sacrifie systématiquement l’intérêt supérieur de la préservation de la Nature à l’appétit des exploiteurs, aménageurs, promoteurs, spéculateurs.
Une législation loyale, effective et non floue comme les aiment les politiciens soucieux de ne pas contrarier les lobbies, interdirait les travaux sur les haies du premier mars au 15 août, périodes de nidification et de reproduction des espèces.
Ce serait trop clair et ferait crier les lobbies anti-nature.
Comment pourraient-ils rentabiliser les gigantesques machines abatteuses d’arbres qui réduisent en quelques heures une vaste forêt en champ de bataille, par une coupe-rase ?
Rien ne doit freiner la quête de profits.
Chaque jour, nous apprenons que ce qui reste d’exploitants agricoles arrachent des haies, recalibrent des ruisseaux au tracto-pelle, comblent des mares dans le total mépris de la biodiversité.
Je sais : il ne faudrait pas le dire et feindre d’ignorer l’arriération crasse d’une minorité de nos contemporains qui perdurent à faire la guerre à la Nature.
La démagogie voudrait que l’on flatte un lâche irénisme.
Malheur à celui qui dit la vérité.
Sa parole sera censurée.
Face aux destructions, affirmons la vérité.
Arrêtons le massacre et édifions une civilisation nouvelle fondée sur le respect de la vie dans sa fragile et merveilleuse diversité.
Merci de signer la pétition contre l’autoroute TOULOUSE-CASTRES.(utiliser ce lien).
Le pouvoir politique, serviteur des lobbies et oublieux des impératifs écologiques, n’en tiendra, hélas, aucun compte.
Mais il est de notre devoir de parler pour la Nature d’abord !
Gérard CHAROLLOIS