L’homme d’hier n’était pas meilleur que celui d’aujourd’hui.
Il affectionnait la guerre, brûlait les sorcières, haïssait les peuples voisins, sacrifiait à ses dieux sanguinaires de jeunes vierges ou des prisonniers, puis des animaux.
La cruauté, la superstition l’habitaient.
Homo (bien peu) sapiens fut toujours un exterminateur impitoyable.
Mais la peur du ciel et de l’enfer, le conditionnement au service du roi et de la nation, la promesse des récompenses divines ou impériales et des châtiments encadraient les tares de l’espèce.
L’homme d’antan n’avait pas les moyens techniques de sa nuisance absolue.
Aujourd’hui, la cupidité intrinsèque de l’homme peut s’épanouir sans entrave.
Avec la disparition des obscurantismes et de l’honneur chevaleresque, l’âpreté aux gains devient frénétique, sans limite, sans scrupule.
Le système mondialisé repose sur la quête du profit immédiat, insatiable, et les considérations prétendument sociales ou écologiques ne sont que des paravents menteurs.
Les dirigeants n’ont qu’une loi : le profit maximum et l’exploitation totale au détriment de la Nature et des autres humains.
Dans ce système, tout n’est que variable d’ajustement à la loi du profit.
Les mesures prétendument écologiques ne sont que des gribouillis de peinture verte sur les exactions du système.
Rien n’arrête le bitumage, l ’asphaltage, le bétonnage et l’artificialisation de l’espace dans une course à la croissance quantitative infinie, les énergies renouvelables n’étant qu’un prétexte à de juteux profits pour des intérêts très privés.
Les scientifiques lancent des cris d’alarmes au nom du climat, de la biodiversité mais les décideurs ne peuvent pas agir pour sauver la vie sur Terre.
Le système interdit toute politique de salut.
Il faut croître, rentabiliser, tirer des bénéfices et ce sans aucune autre limite que celle qu’édictera un jour la biosphère lorsqu’elle secouera son parasite.
C’est elle qui mettra un terme à l’aventure humaine, faute d’une impossible modération du capitalisme vorace.
Celui-ci ne peut survivre qu’en exploitant toujours davantage et son oxygène, le profit, est un poison délétère qui finira par tuer.
Ce n’est pas que le « réformisme » eut été mauvais.
C’est qu’il est impossible.
Pourquoi tant de politiciens finissent-ils devant les tribunaux correctionnels ?
Parce que le système est fondamentalement pervers et repose sur l’impératif de l’enrichissement forcené, à n’importe quel prix.
C’est la morale de base de la société mercantile.
Le thatchérisme n’est pas tant une idéologie qu’un pourrissement.
Nos contemporains, victimes du système, en sont aussi les complices.
Lorsque leur environnement personnel est menacé par une lèpre, que leur emploi est supprimé, leur salaire bloqué, leurs soins compromis par la mutation de l’hôpital et de la santé en activité commerciale, ils s’indignent, se mobilisent, protestent, mais, ils votent pour ceux qui servent les maux qui les accablent.
Devant une dérive « Trumpiste » de nos sociétés, ersatz de fascisme, on peut s’inquiéter sur le thème : revivons-nous les années 1930 ?
Je ne le pense pas car un mouton, fut-il enragé, ne devient pas un loup.
Les fascismes du siècle passé, à la différence de nos ultras-réactionnaires, esthétisaient la politique, soulevaient l’ardeur des foules avec des leaders fascinants et infaillibles.
Ce qui anime les « trumpismes », nullement réflexe salutaire mais convulsion fébrile d’une société malade, tient à la peur du déclassement, du déclin et quelques ressorts de « beaufs » sur le thème de BOLSONARO : bœufs, balles, bibles.
Loin de réagir contre le Thatchérisme, l’idéologie ultra-réactionnaire n’en est qu’un prurit.
Le caractère mafieux et pervers des politiciens se révèle par la chasse, loisir de mort.
La chasse à courre par sa cruauté, son snobisme dégradant a été abolie en Europe et ne perdure ici que par la volonté d’une mafia qui gangrène le pouvoir politique.
Si vous vouliez une preuve de la médiocrité de vos politiciens, vous la trouveriez dans les chasses d’affaires qui attirent tous les personnages des partis politiques ennemis de la terre.
Dans l’article ci-dessous, vous découvrirez qui ils sont.
Devinette :
Quels sont les partis politiques absents des turpitudes de CHAMBORD, là où l’on hume le sang, la mort et l’argent sale, les affaires douteuses ?
Savez-vous lesquels ?
Réfléchissez quelques instants, avant de lire la réponse.
Vous avez trouvé ?
Très bien.
Vous hésitez encore ?
Alors, découvrez la réponse dans cet article.