Dommage ...

Dommage pour le peuple, pour ceux qui vont mourir, pour les libertés publiques ...
Des gouvernants médiocres, jouets des lobbies, se trouvent confrontés aux défis découlant, d’une part, de la guerre engagée par les islamo-fascistes, d’autre part, d’une pandémie cruelle et meurtrière.
Il ne s’agit pas de nier les périls.
Les faits doivent être appréhendés dans leur réalité.
Pour pallier aux terroristes islamistes, les gouvernants légifèrent en édictant des mesures sécuritaires, en restreignant les libertés publiques, en adoptant des normes générales comme si nous n’étions pas en présence d’une guerre.
Or, l’ennemi ne relève pas des lois ordinaires.
On ne doit pas soumettre les citoyens au droit de la guerre.
Un ministre ou un préfet ou une autorité publique quelconque qui applique le droit de la guerre contre des militants politiques, syndicaux, associatifs commet une forfaiture qui devrait l'exposer à des sanctions pénales.
Il faut séparer radicalement le droit de la guerre, applicable à l’ennemi et à lui seul et le droit commun.
Cette distinction s’impose pour allier la préservation intégrale des libertés publiques pour tous et la défense contre l’ennemi exigeant des normes dérogatoires du droit commun.
N’a-t-on pas vu des militants pour le climat soumis aux répressions résultant de l’état d’urgence à la fin de l’année 2015 ?
Aucune sanction ne frappa ceux qui, dans l’état, utilisaient les massacres du 13 novembre de cette année-là, pour attenter au droit de manifester des citoyens.
D’ailleurs, une déclaration officielle de l’état de guerre serait conforme aux faits puisqu’au Sahara et en Syrie, la France et d’autres contingents européens font la guerre à cette idéologie criminelle.
Sauvons nos libertés publiques et refusons les lois sécuritaires qui frapperont demain les militants de droite, de gauche, d’écologie ou de toute autre cause politique, philosophique, sociale.
Ce serait renier la démocratie que de légiférer en pensant à des terroristes qui nous font la guerre.
Quant à la pandémie, les gouvernants, ignares en tout ce qui a trait à la biologie, ont laissé sortir le virus de Chine, exposant l’humanité entière à des maux devenus inéluctables.
Maintenant, l’heure est à gérer le naufrage sanitaire et social.
Les Français n’ont pas le monopole de cette faute consistant à n’avoir pas interrompu tout déplacement de la zone initialement affectée par le virus.
Cette faute générera la perte de millions de vies sacrifiées.
Rien qu’en France, la libre circulation du virus provoquerait cinq cent mille décès.
Maintenant, les gouvernants tâtonnent et ne protègent que leur inconséquence.
Pour eux, il faut sauver non pas des vies, mais l’hôpital qu’ils ont maltraité depuis des années, à l’instar de ce qu’ils firent au détriment de tous les services publics soumis au joug de la loi du Marché et son dogme des « économies et restrictions de la dépense publique ».
Et puis, voici que le mal Macronien frappe en plein confinement.
Le féodal lobby de la chasse, au nom des dégâts occasionnés par la faune, obtient des dérogations pour tuer le sanglier, le chevreuil, le cerf, mais aussi le renard et le blaireau.
Un citoyen trop ordinaire ne peut pas, en confinement, promeneur solitaire, rêver dans la nature, loin des hommes, sans le moindre risque de contaminer quiconque, mais le tueur agréé peut en bandes se livrer à son loisir de mort.
La pelouse remuée par le sanglier ne saurait attendre et il y a urgence à détruire la faune.
Des préfets, inclinés par nature, cèdent et exécutent les ordres venus du château.
Décidément, ils sont mauvais.
Ils ne peuvent pas assurer la sécurité et protéger la liberté.
Ils adoptent des dérogations ridicules et scandaleuses et joignent l’inefficacité et l’iniquité.
Il eut fallu, à la situation dramatique actuelle, des hommes d’exception à la hauteur des défis.
La chasse nous prouve ce qu’ils sont.
Dommage pour le peuple, pour ceux qui vont mourir, pour la nature et pour la démocratie.
Attention ! Iceberg droit devant !

Gérard CHAROLLOIS

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