Affaire Elisa : silence, ils tuent.

Il y a trois mois, dans une forêt de l’OISE, Elisa PILARSKI était tuée par morsures de chiens.
Elle avait eu le temps d’appeler au secours son compagnon en l’informant de ce qu’elle était attaquée par des chiens.
Elisa se promenait avec son chien que la vulgate qualifie de « chien d’attaque et de défense », ce qui ne veut rien dire, mais caractérise un chien de forte corpulence.
La jeune femme fut partiellement dévorée par les chiens et son propre animal présentait des traces de morsures.
Une chasse à courre se déroulait dans cette forêt.
Pour les enquêteurs, pour la police dite scientifique, l’affaire pouvait être élucidée très aisément par l’analyse de l’ADN et les traces des morsures.
Certes, il n’y a pas de « fichier ADN » des chiens et les auteurs de cet homicide peuvent tout aussi aisément soustraire les animaux impliqués aux investigations.
Dès lors, l’enquête devait échouer à identifier individuellement les chiens mordeurs mais, à ce jour, une vérité essentielle mériterait d’être connue de tous, à savoir, Elisa a-t-elle été victime de malinois, de staff, de bergers allemands ou de chiens de meute de chasse à courre ?
Un expert distinguerait sans ambiguïté possible les empreintes des crocs et les éléments biologiques (salive et poils) dissipant tout doute sur la nature de l’agression dont fut victime la promeneuse.
Trois mois après les faits, la vérité se dérobe.
Le parquet local pourrait informer la presse par un communiqué comme cela se déroule désormais dans la plupart des graves affaires.
Poser une simple question dérange sans doute suffisamment pour que le silence soit gardé sur les résultats des investigations que j’expose ici.
Mes questions :
Par quelle race de chiens a été tuée Elisa ?
Combien d’animaux différents l’ont mordue ?
Impossible que les expertises ne répondent pas à ces questions.
Alors, combien de temps faudra-t-il aux autorités pour faire la lumière ?
Il est probable que le silence cache un embarras de certaines féodalités.
Mais ce silence pourrait devenir un aveu honteux s’il devait perdurer plus longtemps.
Je ne suis pas assez naïf pour demander quel chien déterminé a attaqué Elisa, mais quel type de chien se trouve incriminé.
Nous ne laisserons pas le temps faire œuvre d’oubli.
La vérité, les faits, la justice doivent passer !

Gérard CHAROLLOIS

--
--
---/---
.../...

 

 

 

--
---

---/---

---/---

 

--
--

---/---

---/---