Chasse: une école de violence.

Gérard Charollois lors du débat sur Europe1 du 8 Novembre - Photo Christian Mailletas


Communiqué de la Convention Vie et Nature suite au débat  du  08 Novembre 2013 diffusé sur Europe 1


Si nous condamnons radicalement toute activité récréationnelle ou ludique impliquant la souffrance et la mort d'un être sensible et si nous souhaitons instaurer avec une nature qui se meurt un lien de bienveillance, nous n'attaquons jamais les personnes individuellement considérées.
Nos ennemis sont des faits sociaux, des activités, des agressions, des entités collectives dont tout individu peut s'extraire en cessant de détruire la vie.
Annonçant un débat sur la chasse m'opposant, sur EUROPE1, à  un lobbyiste du loisir de mort, un site internet "NOSCHASSES" me gratifie du terme de "gourou malade".
Je ne déposerai pas plainte pour injure publique à l'encontre de ces piètres propagandistes de "l'art de tuer".
Je possède une provision inépuisable de mépris pour les diffamateurs et même un peu de pitié pour leur indigence intellectuelle.
Nos personnes ne sont pas en cause et en m'injuriant, les chasseurs révèlent leur incapacité à débattre du fond.
Ce qui se joue entre ceux qui tuent et ceux qui protègent est d'un niveau bien supérieur.

La chasse est une école de violence et ceux qui apprennent à maltraiter les animaux, à banaliser l'acte consistant à ôter la vie, finissent par aborder les humains avec le même esprit.
On ne peut durablement dissocier ce que l'on fait à l'animal et ce que l'on fait à l'homme.
Ce qui caractérise le fascisme est cette propension à agresser la personne réfractaire, à l'insulter en attendant de pouvoir l'atteindre physiquement.
Or, si tout chasseur n'est pas fasciste, il y a dans ce loisir une essence guerrière, un apprentissage de la violence qui s'illustrent dans certaines officines et sous des plumes malhabiles.
Il y a au sein de ce monde cynégétique, un courant pour lequel j'ai conçu un néologisme idéologique transparent : le chascisme.
Vous en verrez le visage dans la littérature de certains propagandistes cynégétique et lors de certaines manifestations de chasseurs avec bris de mobilier
urbain, (VALENCIENNES), pendaisons en effigies, notamment déjà de ma personne le 25 février 1989, caillassage de parlementaire (Vincent PEILLON).
Pour ma part, dans la sérénité et dans la fermeté des principes, je m'en tiendrai toujours au combat des idées et à la dénonciation des faits sociaux contre nature.
Gérard  CHAROLLOIS.



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