Chasse, loi ridicule et scélérate !

En notre temps, l'immense majorité de nos contemporains condamne la chasse, loisir de mort, qui comptait deux millions quatre cent mille adeptes en 1975 et à peine un million aujourd'hui.

Un million deux cent mille permis de chasser ont été validés l'an passé en France mais certains chasseurs valident plusieurs permis.

En février 2011, un sondage SOFRES, réalisé à la demande de la CONVENTION VIE ET NATURE, révéla que 87% des Français interrogés souhaitent que l'animal sauvage bénéficie d'une protection légale contre les actes de cruauté et les mauvais traitements.

Néanmoins, des groupes de pressions au sein du parlement Français perdurent à voter des lois grotesques, mensongères, scélérates à la gloire du chasseur.

Ainsi, l'assemblée nationale adopta en première lecture un nouveau texte soumis ces jours-ci à l'examen du sénat, texte affirmant que les fédérations de chasseurs concourent à la protection "des territoires".
Mais c'est l'article 8 de ce texte qui flatte l'esprit féodal de certaines fractions dela chasse Française.
En effet, il prévoit que les préfets peuvent, à l'instigation des structures de la chasse, pour prévenir des dégâts, contraindre des citoyens hostiles au loisir de mort à "réguler les animaux vivant chez eux".

Ce n'est pas tout à fait un retour à la loi dite VERDEILLE qui confisquait les terrains privés au profit des associations communales de chasse, texte qualifié de "féodal" par un vote du parlement européen en octobre 1988, texte jugé contraire à plusieurs dispositions de la convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme par la cour de STRASBOURG en son arrêt du 29 avril 1999, mais texte qui participe du même esprit liberticide, antidémocratique, négateur des droits de ceux qui respectent le vivant.

En pratique, ce texte provoquerait d'innombrables contentieux et sera sans doute d'application très marginale.
Mais il révèle le caractère fondamentalement antidémocratique de certaines fractions du lobby chasse Français.

La CONVENTION VIE ET NATURE ne laissera pas attenter à la liberté de conscience et de mode de vie des femmes et hommes pour lesquels l'animal n'est pas de la chair à fusil.

La Résistance doit s'organiser.

D'une part, sur le terrain, dans chaque département, des groupes doivent se constituer en vue d'empêcher l'incursion des tueurs agréés sur les fonds privés des opposants à la chasse.

D'autre part, des recours juridictionnels seront systématiquement engagés à l'encontre des arrêtés préfectoraux qui violeraient la liberté de conscience des propriétaires réfractaires à la guerre sans honneur que certains font encore à notre faune.

La mesure envisagée par le législateur pro-chasse s'habille du prétexte mensonger de risques de proliférations de sangliers (cochongliers) sur les refuges et réserves écologiques volontaires privées.
Or, ces grands animaux parcourent des centaines d'hectares et un refuge privé, sauf s'il présentait une superficie extrêmement vaste, ne peut pas matériellement servir de réservoir à grands mammifères.

En France, la chasse exerce une hégémonie autoritaire, intolérable parce qu'intolérante, non pas en raison du nombre décroissant de ses adeptes mais uniquement grâce à ses structures corporatistes héritées du gouvernement de VICHY, à savoir, l'ordonnance PETAIN du 28 juin 1941 (JO de l'Etat Français du 30 juillet 1941) qui créa les sociétés départementales des chasseurs, devenues par arrêté du 15 novembre 1945, les Fédérations.

Nous appelons l'ensemble des mouvements de protection des animaux, de la nature, de défense de la démocratie à s'unir et à se mobiliser pour en finir avec cette hégémonie qui prouve, une fois de trop, qu'elle n'est pas compatible avec les principes fondamentaux du droit.
Ces principes exigent que tout citoyen jouisse, chez lui, de la liberté de conscience, de pratique, de mode de vie et ici, concrètement, de la liberté de respecter la vie.

- Convention Vie et Nature -

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