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Nouvel appel des "Coquelicots"

Parce que nous sommes de l’eau

Cela fait un an et demi qu’est né le mouvement des Coquelicots, pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse, fort de plus d’un million de soutiens aujourd’hui. Le 15 février 2020, des représentants de groupes locaux de toute la France se sont réunis et nous avons tous ainsi pu vérifier à quel point les Coquelicots sont vivants, forts et même puissants. Jamais la question des pesticides n’a été autant débattue, et nous pouvons être fiers d’avoir joué le premier rôle.

En maintenant chaque mois des rendez-vous devant les mairies, par tous les temps.

En entourant et défendant Daniel Cueff, maire de Langouët, auteur d’un arrêté municipal anti-pesticides pionnier, qui en a entraîné des dizaines d’autres.

En imposant une alerte nationale sur des pesticides terriblement dangereux, les SDHI, dont personne n’avait encore jamais entendu parler.

Doit-on vous dire la vérité? Ce n’est qu’un début. Alors que s’annonce le printemps, le mouvement des Coquelicots s’empare d’une nouvelle question, essentielle. Les pesticides produisent en se dégradant des milliers de métabolites. Ce sont des molécules chimiques, souvent aussi dangereuses, et même davantage, que les substances dont elles sont issues. Or on les trouve massivement dans les rivières, les nappes phréatiques, et jusque dans l’eau distribuée au robinet.

Personne ne veut en entendre parler. Ni l’industrie bien sûr –Bayer-Monsanto, BASF, Syngenta– qui ne pense à son chiffre d’affaires. Ni l’administration de la santé, ces Agences régionales de la santé (ARS), pourtant chargées des analyses de l’eau. Ni l’ANSES, cette agence publique de protection, qui s’est tristement illustrée dans l’affaire des SDHI.

C’est très grave, car une coalition d’intérêts divers a jusqu’ici imposé une omertà sur un sujet majeur de santé publique. Suivez les actualités des Coquelicots, rejoignez les rangs de ceux qui se rassemblent chaque mois, en un mot, retroussez vos manches. L’affaire des métabolites ne fait que commencer, mais elle annonce une grande bataille de l’eau que nous devons, que nous pouvons gagner tous ensemble.

Parce que nous sommes de l’eau. Parce que le corps d’un humain adulte en contient 60% au moins, et un bébé 75%. Nous ne voulons pas seulement des coquelicots. Nous voulons de l’eau. Une eau qui ne soit pas un produit industriel passé par tous les filtres, et laisse pourtant filer quantité de poisons, dont les métabolites de pesticides. Une eau. De l’eau. Véritable.

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