Manifestation
organisée par les associations : LPO74, FRAPNA, ASPAS, One Voice, Club
alpin francçais à l'occasion de la visite de la ministre de l'écologie
Ségolène. Royale à Saint-Gervais le 2 septembre 2014.
HALTE AU MASSACRE DES BOUQUETINS DU BARGY
Le bouquetin, espèce protégée emblématique des Alpes, fait l'objet d'un
véritable acharnement sur le massif du Bargy. Du fait d'une infection
de brucellose transmise par le cheptel domestique, plus de 320
bouquetins sur les 600 du massif du Bargy ont été abattus - et parmi eux
un grand nombre d'animaux sains - contre l'avis des principales
instances scientifiques. A l'automne 2013, aucun test de contrôle n'a
été effectué pour vérifier que les animaux abattus étaient ou non
infectés.
L'élimination prioritaire des animaux .de 5 ans et plus' a
eu pour résultat d'étendre l'infection aux jeunes bouquetins, jusque-là
très peu touchés car sans accès à la reproduction.
Le risque de contamination par la brucellose est extrêmement faible
La brucellose est une maladie sérieuse, dont le traitement dans les
rares cas humains nécessite un traitement conséquent par antibiotiques.
Par ailleurs, elle porte un préjudice économique certain aux élevages
infectés et à leur production.
Mais il a été très clairement établi
que le risque de transmission au cheptel domestique est extrêmement
faible, et pour l'homme encore plus improbable. D'autant que les mesures
de protection, simples et peu coûteuses, existent.
Pas d'abattage total! Les animaux sains doivent être sauvés ...
Aujourd'hui, sous couvert de « sécurité publique -, le préfet de
Haute-Savoie veut faire abattre tous les bouquetins restant sur le
massif du Bargy, y compris les jeunes nés en 2014 et les animaux sains.
Abattre les animaux sains est une erreur et une aberration
Il est tout à fait inutile et aberrant d'éliminer les animaux sains pour combattre la maladie.
De plus, des opérations d'abattage massif indiscriminé risquent de
provoquer une plus grande dissémination de la maladie : compte tenu du
relief et de l'étendue du massif, il restera toujours quelques animaux -
dont certains porteurs de la maladie - qui donneront ensuite lieu à des
échanges inter-massifs notamment durant la période du rut. Le résultat
sera inverse de celui recherché.
Des solutions plus équilibrées doivent être mises en œuvre
Un test de dépistage in situ de la brucellose a été expérimenté sous
l'égide de l'ANSES2 sur les bouquetins du Bargy, avec une fiabilité de
100%. Pour réellement protéger de manière durable les exploitations
agricoles, la santé publique, et prendre en compte le droit à la vie de
la faune sauvage, nous demandons la généralisation de ce test de
dépistage in situ, afin de préserver tous les animaux sains.
Nous appelons les pouvoirs publics à faire preuve de discernement et de
modération, en préservant sur le massif du Bargy cet animai emblématique
de nos montagnes, protégé par des conventions tant nationales
qu'Internationales et dont la présence est le fruit de très longs
efforts de réintroduction.
Enfin, n'oublions pas que le
bouquetin est aussi un atout économique dans la mesure où Il constitue
un attrait touristique majeur pour notre territoire.
Aidez-nous à arrêter le massacre. Signez la pétition sur http://
(où vous trouverez tout l'historique de cette affaire)