Source La Nouvelle République - 26 Décembre 2013.
Bourgueil. Un organisateur de chasses devra répondre devant la justice des conditions d’élevage de grand gibier non déclaré. Et de son abattage.
Administration et gendarmerie auraient-elles levé un lièvre dans le domaine parfois broussailleux de la chasse ? Pas impossible… Cette affaire commence en septembre, au début de la période de chasse, par un contrôle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage dans un parc situé du côté de Bourgueil. Sur ce territoire loué, les gardes découvrent trois élevages non déclarés de grand gibier : cerf, daims, sangliers. Tous vivent dans des espaces clos. Aucune déclaration n'avait été faite à la préfecture, ce qui est pourtant obligatoire. Dans le parc des sangliers, de la viande est découverte ce qui est formellement interdit pour éviter les maladies porcines.