Source LaDépêche.fr
Transmis par Michelle Chagnon, l'amie des animaux.
Il était 10 h 20, ce dimanche matin, quand les de Kérimel ont entendu un bruit épouvantable venant de leur salon. Le couple était dans la cuisine, à côté. Ils se précipitent. «Une balle avait traversé la vitre. Il y avait, dans la baie, un trou de la taille d'une assiette à dessert», explique Thierry de Kerimel, le maire de Mayreville, qui demeure au lieu dit «Bellevue». Quant à la balle, aplatie par l'impact, c'est au pied du radiateur, sous la fenêtre que les gendarmes de Salles-sur-l'Hers, alertés, la retrouveront. «Hier, c'était le dernier jour de chasse avant la fermeture. Il y avait des chasseurs partout. C'est normal, tout le monde voulait en profiter», explique M. de Kérimel. Il a pour habitude d'accepter sur ses terres, pour chasser, les gens de la commune qui en font la demande. «Du moment que je suis averti, pas de souci», explique-t-il. «Justement, samedi, un voisin m'avait prévenu», relate M. de Kérimel. «Rétrospectivement, j'en ai froid dans le dos», confie sa belle-mère, Françoise Moncorgé, remontée. «Je viens de Lorraine, une région où la chasse est très réglementée. Ici, on tire sur tout ce qui bouge. Là, rien ne bougeait pourtant… La balle a, en effet, traversé la vitre à 1,65 m du sol. «Si quelqu'un avait été là, il l'aurait pris en pleine tête. Je ne sais pas si c'était de nature à le foudroyer mais ce qui est sûr, c'est que cela aurait pu être très grave. J'ai des enfants, des petits-enfants, des animaux… Un chasseur devrait toujours penser à ce qui risque d'arriver quand il tire», relève son gendre.
Les gendarmes de Salles-sur-l'Hers ont procédé aux prélèvements, «embarqué» la pièce à conviction et ouvert une enquête. Trouveront-ils le propriétaire de la balle perdue ?