Hier en fin d’après-midi, un tragique accident de chasse a couté la vie à un enfant de 9 ans qui accompagnait son père à la chasse.
Ce nouveau drame est le quatrième impliquant un enfant ces trois dernières années.
La chasse, activité meurtrière s’il en est, d’ordinaire envers les animaux, frappe parfois parmi les porteurs de fusil, ou pire, parmi leurs proches !
Quand comprendra-t-on qu’une balle n’est pas un ballon ? Qu’une arme n’est pas un instrument de loisirs mais de mort ?
Lorsqu’un projectile sort du canon d’un fusil, il traverse tout ce qui se trouve sur son passage, déchiquette, engendre des dégâts souvent létaux.
Cela pose le problème de l’embrigadement de la jeunesse, parfois indirectement via les interventions des chasseurs dans les écoles sous couvert d’activité « d’éveil à la nature », parfois plus directement en emmenant ceux-ci à des parties de chasse.
Les enfants n’ont pas leur place dans cette « activité », même comme simples accompagnants ; cela doit se traduire par une interdiction pure et simple.
Combien de morts d’enfants faudra-t-il avant que le législateur ne réagisse ?
Cela n’empêchait pourtant pas une grande marque d’articles de sport de faire figurer un enfant sur la photo de la dernière affiche promotionnelle de sa « journée chasse », fin août, accompagnée du slogan : « Les sports à partager » !
Hier cela est devenu : « La mort à partager ».
La chasse doit disparaitre et cette disparition ne passera que par la prise de conscience de ce qu’elle est : un acte de tuer !
Jean-Paul PERONNET
Administrateur CVN
GM.