Source : Jeanne Travers - AFP -Publié le 08/12/2016
Après deux avertissements, la Commission européenne a décidé ce jeudi 8 décembre de former un recours contre la France, devant la Cour de justice européenne, sur la question de la chasse aux ortolans, une tradition des Landes. La pratique est illégale dans l'Union Européenne depuis déjà 37 ans.
C'est une tradition landaise qui n'en finit plus de faire débat. Après deux avertissements, la France se fait une nouvelle fois taper sur les doigts sur la question de la chasse aux ortolans, interdite dans l'Union Européenne depuis 1979.
En effet, ce jeudi 8 décembre, la Commission européenne a décidé de former un recours contre la France devant la Cour de justice européenne. "Malgré les engagements pris antérieurement" par les autorités, les "pratiques illégales liées à la mise à mort où à la capture intentionnelle" des ortolans, espèce protégée, se poursuivent, note la Commission dans un communiqué. Des activités qui "compromettent les efforts de protection entrepris par d'autres États membres", déplore-t-elle encore.
Il y a une semaine encore, une dizaine de chasseurs étaient condamnés dans les Landes pour braconnage d'ortolans. Or, selon la Commission européenne, la population de ces oiseaux aurait diminué de 84% entre 1980 et 2012.
Le premier avertissement de Bruxelles était venu en janvier 2013, avant une nouvelle sommation en juin dernier.
En effet, ce jeudi 8 décembre, la Commission européenne a décidé de former un recours contre la France devant la Cour de justice européenne. "Malgré les engagements pris antérieurement" par les autorités, les "pratiques illégales liées à la mise à mort où à la capture intentionnelle" des ortolans, espèce protégée, se poursuivent, note la Commission dans un communiqué. Des activités qui "compromettent les efforts de protection entrepris par d'autres États membres", déplore-t-elle encore.
Il y a une semaine encore, une dizaine de chasseurs étaient condamnés dans les Landes pour braconnage d'ortolans. Or, selon la Commission européenne, la population de ces oiseaux aurait diminué de 84% entre 1980 et 2012.
Le premier avertissement de Bruxelles était venu en janvier 2013, avant une nouvelle sommation en juin dernier.