En ce mercredi 7 janvier, nos amis de CHARLIE HEBDO, réunis en conférence de rédaction, ont été assassinés par des islamistes fondamentalistes voulant venger leur prophète.
Des intelligences, des talents, des sensibilités sont tombés sous les balles de fanatiques embrumés par une religion dont ils donnent une interprétation obscurantiste qui voile les femmes tenues en infériorité, qui sacrifie les animaux, qui prône la guerre sainte et prétend régir la société en faisant de sa loi celle des états.
Ceux qui sont morts, ce jour, étaient à nos côtés pour promouvoir une société de liberté, d’émancipation, de bienveillance envers tous les êtres vivants, une société sans violence et débarrassée des abrutissements des sectes grandes ou petites.
Les islamo-fascistes ont voulu assassiner plus que des hommes : la liberté, le droit de respirer sans la chape de plomb de leurs billevesées et superstitions.
Oui, il y a des adeptes de religions qui ne tuent personne et qui dès lors ont l’absolue liberté de croire à ce qu’ils veulent.
Mais, ceux qui refusent aux autres la liberté de pensée, d’expression et de vivre sont les ennemis du genre humain.
Ce fondamentalisme, partout dans le monde, terrorise et a déclaré la guerre à la civilisation.
Ce qui advient ici et maintenant est l’écho sinistre de ce que firent les nazis, lorsqu’ils régnaient sur l’Europe.
Face aux assassins, les mêmes réflexes s’observent dans la société :
Il y a les timorés, les planqués, ceux qui ne savent pas et ne veulent pas comprendre et il y a les résistants.
CHARLIE HEBDO symbolisait cette résistance et cela lui valut les critiques des timorés pour lesquels il ne fallait pas « froisser messieurs les nazis », c’est-à-dire publier des caricatures et provoquer les terroristes.
Non, CHARLIE HEBDO ne fut jamais excessif et ce qui vient de se produire prouve combien ces militants de la liberté avaient raison.
Misérables timorés, presque aussi coupables que les assassins, car vous assurez leur règne.
Aujourd’hui, le chagrin, la colère et la honte devant les lâchetés nous écrasent.
Amis de CHARLIE HEBDO, morts parce que vous étiez des esprits libres, nous vous aimons.
Vous fûtes toujours aux cotés de la CONVENTION VIE ET NATURE parce que nous partageons le même amour de la vie.
Ceux qui célèbrent la mort déshonorent l’humanité.
Gérard CHAROLLOIS
Président de la CONVENTION VIE ET NATURE