par Gérard CHAROLLOIS. Président de la CVN.
Monsieur le Maire de RION DES LANDES,
Je n'ai pas pu être présent parmi les femmes et hommes de mieux qui, le samedi 24 août, ont pacifiquement protesté, dans votre village, contre le spectacle de torture et de mort d'un animal.
Je tiens à exprimer la nausée que m'inspire la corrida, opinion partagée par l'immense majorité de nos contemporains.
Huit personnes furent blessées, ce jour-là.
Toutes ces personnes étaient des opposants à la torture tauromachique, ce qui prouve avec éclat du quel côté venait les violences.
Pas un amateur de torture, pas un seul membre des forces de l'ordre n'a été blessé.
Cela révèle que les défenseurs du vivant ne sont pas des gens violents.
Bien sûr, ils protestent, ce qui, dans une société démocratique, est une liberté absolue.
Serait-il interdit d'exprimer une opinion, de siffler un spectacle?
Pourrait-on admettre que dans un théâtre des spectateurs soient frappés, envoyés dans le coma à l'hôpital parce qu'ils ont osé huer une pièce?
Dans cette lamentable affaire, la violence, n'en déplaise aux pusillanimes qui renvoient, de tous temps et partout, dos à dos les victimes et les agresseurs, n'est venu que d'un côté.
Monsieur le maire, la liberté d'expression, comme la vie, comme la sensibilité de nos frères animaux, ça se défend!
Demain, plus qu'hier, les femmes et hommes de mieux seront chez vous pour témoigner de la conscience ddu genre humain en condamnant la barbarie des arènes.
Recevez l'assurance de mes salutations.
GC.