" Nous nous sommes rencontrés à Fontenay le comte au salon Bio sur votre stand où j'ai décidé de rejoindre votre mouvement.
Depuis lors, quelques événements fâcheux ont eu lieu avec les chasseurs de gibier d'eau du Sud Vendée, Etonnant !!
Nous avons subi des insultes et menaces particulièrement agressives et avons ma nièce et moi déposé plainte auprès de la gendarmerie locale.
J'ajoute que nous étions en train d'observer les oiseaux de la Réserve de la Baie de l'Aiguillon et que leur agressivité grossière avait pour but de nous intimider.
Le Commandant de la brigade qui nous a reçues a manifesté son inquiétude face à cette violence récurrente et nous demande de l'informer systématiquement du moindre problème rencontré.
Nous avons par ailleurs pu constater de nombreuses infractions à la réglementation:intrusion dans la réserve, action de rabattage et tirs interdits qui ne sont pas punis car la présence des gardes est très sporadique et donc pas très dissuasive.
Voilà pour les news du "Far-West vendéen".
Anne-Marie HERVOUET
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Nouvelles du Far-West vendéen (suite):
Les sauvaginiers de Vendée et CPNT 85 s'insurgent des conséquences de la gestion des zones humides du département dans les termes suivants: "le gestionnaire de la Réserve de Saint Denis-du-Payré ne veut pas mettre en eau alors que le but premier d'une réserve est d'accueillir les oiseaux en migration. Et c'est le DESERT CYNEGETIQUE dans ce secteur qui compte plus de renards que de canards".
Je tiens à dénoncer ces mensonges énormes puisque j'ai personnellement participé à l'élaboration du nouveau plan de gestion de cette réserve et le choix de ne pas pomper d'eau en été a été longuement discuté.
En effet les gestionnaires ( LPO et ONCFS) ont décidé de ne pas pomper d'eau pour alimenter de manière artificielle pour les raisons suivantes:
La gestion hydraulique du marais poitevin conduite par l'état est désastreuse, l'agriculture intensive qui a déjà drainé des milliers d'hectares de zone humide et qui maintenant pompe des millions de m3 pour faire pousser le maïs en zone sèche épuise totalement ce milieu.
Maintenir de manière artificielle de l'eau dans cette réserve ne serait pas bénéfique pour les oiseaux qui se concentreraient sur cette toute petite zone fragile et permettrait aux chasseurs des tonnes installées à proximité immédiate de tuer les canards et autres limicoles qui rejoignent les zones de gagnage autour de la réserve. C'est qu'elles se louent très cher ces usines d'abattage ! Il n'est pas question pour ces débiles de subir les méfaits des années sèches et du changement de climat.
Cette réserve souffre gravement du manque d'eau dans la totalité du marais et de la pression de la chasse.
Une preuve de plus s'il en était besoin de l'immense bêtise de ces tueurs autorisés et de leur malhonnêteté.
Anne-Marie HERVOUET
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