Le leader de la droite conservatrice, non officiellement candidat à sa succession, a mobilisé six chaînes de télévisions pour contrer sa chute dans les sondages.
Examinons ses propositions sous le prisme du biocentrisme.
Aucun mot sur la condition animale, sur la protection de la nature, bien évidemment, ce qui ne constitue d'ailleurs pas une spécificité.
L'ami du CPNT ne pouvait guère annoncer de mesures en faveur de la biodiversité.
En revanche, il annonce:
----- une fièvre bétonnière pour faire baisser le coût du logement et relancer l'industrie du bâtiment.
Les communes sont sommées de construire et dde laisser massivement construire le maximum de terrains.
Tant pis pour la nature ordinaire.
Quand le bâtiment va tout va, comme en Espagne où la coulée de béton a ruiné l'économie de ce pays.
------ Le quotient familial doit être maintenu car il ne sert nullement à la redistribution mais à encourager le natalisme.
Croissez et multipliez à l'infini.
La surpopulation! il ne connaît pas.
----- Treize milliards de taxes sur les cotisations patronales seront remises en cadeau aux chefs d'entreprises et actionnaires pour rendre le travail Français compétitif.
Les cadeaux aux possédants n'ont jamais eu la moindre retombée positive pour l'économie.
Cette réduction du coût du travail ne suffira pas à mettre le niveau du salarié Français à celui des pays sous-développés qui font concurrence et les capitaux auront toujours intérêt à s'investir en Tunisie ou en Asie.
Ce cadeau fiscal, rappelant celui fait aux restaurateurs, sera compensé par une augmentation de TVA supportée par tous les citoyens.
----- Le chef de la droite décomplexée annonce enfin la suppression des 35 heures et même du droit du travail auxquels pourront se substituer des accords au sein des entreprises. Il dissimule cette vérité d'évidence déjà énoncée au 19ème siècle: "Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère".
Comment les salariés pourront-ils résister aux pressions des dirigeants et à leur chantage?
Et puis, le leader conservateur se vante d'avoir supprimé cent soixante mille emplois publics contribuant ainsi à 15% de l'augementation du chômage.
Combien d'emplois publics aurait-on pu créer avec les trois milliards donnés aux restaurateurs et avec les treize milliards de déduction de charges ici projetés.
Du béton, de l'augmentation démographique, des transferts de ressources vers ceux qui en ont trop!
Quel bilan!
G. CHAROLLOIS.