Le vivant n’est pas à l’ordre du jour.

Les dernières élections Françaises ont permis d’écarter, trop temporairement, l’UMP CPNT du pouvoir.
Les lobbies de la chasse, de l’agrochimie, du béton, de la finance doivent-ils trembler ?
Va-t-on échapper à la société de Marché qui dégrade la nature et l’humain ?
Est-ce une vaine alternance ou une alternative décisive ?
Les réponses sont évidentes.
Il n’y aura pas de rupture avec les perversités mondialisées.
Les mêmes lois économiques de fond, les mêmes dogmes erronés seront appliqués ici et ailleurs, avec simplement un peu moins d’arrogance, de mépris, de cynisme dans la célébration du culte de l’entreprise privée.
L’assemblée nationale, dotée d’une commission dite du « développement durable » a élu un président pro-chasse à sa tête, à la grande déception des députés VERTS, et l’éphémère ministre de l’écologie, Nicole BRICQ, dût quitter son fauteuil pour avoir remis en cause les contrats de forages pétroliers au large de la Guyane.
Le populaire Premier Ministre ne s’est jamais illustré par sa compassion pour les bêtes et pour son respect de la nature, préférant, avec son projet de vaste aéroport de l’Ouest, les gros avions au bocage.
La notion de « dette publique », l’acceptation du jeu imposé par l’école néo-libérale, conduiront à l’échec et ce aussi longtemps que l’Etat ne s’affranchira pas de la loi du Marché, ne se financera pas par l’émission monétaire et le contrôle d’activités lucratives détournées de la spéculation pour servir l’intérêt général.
Mais, il reste bien du chemin à parcourir pour que l’opinion publique assimile ces évidences.
Avec « l’alternance », les reculs moraux et sociaux seront seulement un peu moins criants.
On ne soignera pas la maladie mais on consolera le malade.
C’est juste moins cruel, moins nocif, moins assumé dans l’abjection du système destructeur.
Face aux lobbies de la mort, les forces antagonistes se révèlent trop pusillanimes pour peser sur les décisions.
La CONVENTION VIE ET NATURE, jeune mouvement né le 29 juin 2002, porte seule en ce pays les valeurs du biocentrisme impliquant, avec certains la condamnation de la chasse, mort loisir, avec d’autres, de la corrida, mort spectacle, avec beaucoup l’empoisonnement par l’agrochimie et l’emprise cupide des aménageurs, ces virus qui tuent les espaces naturels sous le masque trompeur de « l’intérêt général du désenclavement » mais avec l’unique dessein de faire de l’argent.
Pour « désenclaver les esprits », il faut tenir un langage fort et clair, sans outrance mais aussi sans lâcheté.
Face aux lobbies : que de lâchetés !
Moralement, il est aussi grave de laisser faire le mal que de le commettre.
Nous ne serons pas complices des tueurs, des pollueurs, des fossoyeurs de la nature au nom des fausses traditions des uns, du faux progrès des autres.
Rien ne justifie le mépris du vivant, ni la stupide habitude, ni l’insatiable soif de profit.
Pour nous, les ennemis de la terre sont les nôtres.
Alors, face au nouveau pouvoir politique Français, (plus centriste que de gauche), sans illusion et sans faiblesse, nous pouvons dialoguer, ce qui s’avérait coupable parce qu’inutile, avec le précédent pouvoir, aux ordres directs du parti des arriérés.
Pour les arriérés, la faune se dit « gibier », la montagne sert à porter des stations de skis, les fleuves sont des voies de circulation, les forêts sont des usines à bois, les côtes des supports à lotissements, les champs méritent l’aseptisation pour accroître les rendements, les vallées permettent les couloirs à camions, la nature offre au mieux un décor rentable et les humains eux-mêmes ne sont jamais que des producteurs consommateurs.
Il faut que cela change !

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES  ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

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