S’abritant derrière l’échec économique, politique et moral du soviétisme, une caste financière impose sa nuisance aux hommes et à la nature partout sur Terre.
Les totalitaires du siècle passé violaient les consciences.
Le libéralisme économique les prostituent par un conditionnement sournois.
Les crises révèlent les failles d’un système.
Les faits sont les suivants : naguère, l’Europe représentait une zone de prospérité, de puissance matérielle et d’innovations institutionnelles au nombre desquelles brillaient les Lumières, la démocratie, les droits de l’homme, le recul de l’obscurantisme, le triomphe de la raison et de la science.
Ces acquis indéniables qu’il conviendrait de dépasser et d’élargir se trouvent pervertis par une féodalité de financiers, d’affairistes, d’oligarques qui manipulent les peuples et choisissent les dirigeants politiques avant les citoyens et qui, pour s’enrichir, appauvrissent les pays naguère prospères et exploitent les pays à bas coût et à moins disant environnemental.
L’Europe était une civilisation. Ils en ont fait un club de marchands.
Que survienne une épidémie et l‘on découvre que la France ne produit plus les principes actifs des médicaments, plus de masques, plus d’oxygène, comme elle ne produit pas de smartphones ou d’ordinateurs.
Pourquoi ?
Parce qu’une poignée de parasites sociaux qui font les présidents trouvent plus rentable de faire produire à des milliers de kilomètres ce qui serait indispensable pour la sécurité sanitaire des gens.
Comment sortir du confinement et de la suspension de la liberté ?
Pour l’heure, les citoyens ont perdu bien des libertés : celle d’aller et de venir, de se réunir, de manifester, de rencontrer leurs amis et ils sont « assignés à résidence », traitement naguère réservé aux délinquants condamnés pénalement.
Bien sûr, cette mesure d’exception doit être validée car la vie est en jeu et qu’en perdant la vie, l’individu perd sa liberté et ses droits.
Mais cette forme d’incarcération ne saurait perdurer des mois et au-delà de ce qui est indispensable aux impératifs sanitaires, à la préservation du droit à vivre.
Une loi du 23 mars 2020 crée un état d’urgence sanitaire dérogatoire aux droits et libertés ce qui rappelle les lois d’exception adoptées en novembre 2015 en regard de la guerre de l’islamisme. Or, les pouvoirs utilisèrent ces normes de guerre dirigées contre les terroristes ennemis pour restreindre les libertés des militants pour le climat en toute impunité pour les auteurs de ces forfaitures.
Toute norme dérogatoire, nécessaire eu égard à des circonstances exceptionnelles, devrait être assortie de lourdes sanctions à l’encontre des autorités qui en feraient un autre usage que celui visé et justifiant effectivement la mesure.
Pour concilier une lutte essentielle contre la contagion et le retour à une vie libre, il faut des moyens matériels.
Le port du masque protecteur, mesure non invasive et non douloureuse, assurerait une meilleure protection que le test douloureux et susceptible de « virer » d’un jour à l’autre.
Mais voilà, la France ne produit pas suffisamment de masques pour l’ensemble de sa population.
Même les personnes exposées par leur profession rencontrent des difficultés pour en obtenir.
Alors comment et quand fournir ce moyen de protection à tous les citoyens ?
La secte libérale ne trouve pas rentable de lancer une production massive textile en Europe.
Elle paie de mots les soignants qui, en novembre dernier, écrivaient sur une banderole prémonitoire : « Ils comptent leurs sous. Demain nous compterons les morts ».
En Asie, d’où émerge tant de virus nouveaux en raison des conditions de traitement de la faune par des obscurantistes persuadés des vertus culinaires ou médicinales des produits animaux, le port du masque dans l’espace public est une pratique culturellement admise.
Les Européens ignorent cette précaution contre les agents pathogènes.
En l’état actuel des connaissances, nul ne peut dire comment évoluera le virus tant en ce qui concerne sa pathogénie que sa rémanence dans la population.
Il peut muter vers plus ou moins d’agressivité.
Il peut se révéler thermosensible, ce qui en aurait limité la persistance avec l’arrivée de la chaleur estivale, mais j’observe qu’il affecte aussi les zones tropicales.
Au pire, il pourrait perdurer 18 mois dans une société donnée et il est impensable de maintenir en assignation à domicile les populations durant une telle durée comme il est tout aussi impensable d’abandonner les personnes à la contagion.
Concilier le droit à vivre et la liberté passe par l’imposition du port du masque protecteur dans l’espace public avec, bien évidemment, une campagne d’information sur les mesures de désinfection systématique des mains.
Pour produire ces masques, pour pallier aux incidences sociales de l’épidémie, la banque centrale européenne, en dérogation aux injonctions stupides du traité constitutif édictées par la secte libérale, doit financer directement les Etats et non les banques privées.
Toute LIBÉRATION est une révolution.
Ne vous faites aucune illusion : les hommes au pouvoir ne vont pas construire une Europe sociale dégagée du service des intérêts de l’oligarchie et des dogmes libéraux.
Ils poursuivront leur exploitation féroce des hommes et de la nature.
La nature, parlons-en.
Elle respire.
Les abrutis aux gros fusils sont confinés et ne peuvent plus tuer le sanglier, la corneille et l’anatidé.
Quelle paix dans les zones naturelles et dans les villages !
Mais La situation actuelle génère une récession économique.
La secte libérale pourrait en profiter pour effectuer une relance « anti-écologiste » oublieuse de la protection de la biodiversité et du climat.
Ce serait une faute contre l’intérêt général et l’annonce d’autres catastrophes à venir.
À l’instar d’une conciliation entre deux impératifs : la lutte contre la maladie et la liberté, il convient de concilier une politique sociale et une défense vigilante de la biodiversité par une interdiction de la chasse et un moratoire sur les infrastructures nouvelles qui déménagent la nature.
L’humanisme et l’écologisme biocentrique ne font qu’un pour peu que naisse dans le cœur des hommes l’amour du vivant.
A défaut, l’humanité roulera vers des lendemains qui déchantent.
Gérard CHAROLLOIS