Le camp d’extermination, la torture, la guerre, la chasse, la tauromachie, la réduction d’autrui en esclavage, la maltraitance de l’être vulnérable et la soumission docile aux puissants nous ont beaucoup appris de la banalité du mal.
En 1940, les hommes ordinaires prêtent serment d’allégeance au maréchal PETAIN. En 1945, les mêmes personnages exigent sa condamnation à mort.
Et aujourd’hui ?
Les très petits hommes de la classe politique aspirent à devenir vassaux du monarque pour conserver leurs mairies.
D’autres, jouant les rats qui quittent les navires en difficulté au lieu d’assumer « les copains d’abord », donnent le coup de pied de l’âne à leur parti momentanément vaincu.
Ils démissionnent en découvrant des tares à leurs partenaires militants, défauts qu’ils auraient ignorés dans la victoire.
Les médias se délectent de ces éclats ravageurs pour le camp du progrès.
Cercle vicieux qui veut que les courants de pensée qui perdent une bataille souffrent en sus des divisions, au lieu de susciter l’union nécessaire à surmonter les épreuves.
Les très petits hommes aiment toujours suivre le cortège des vainqueurs sans trop se soucier d’éthique et de principes immolés sur l’autel de leurs très petits intérêts.
Pour un Jean MOULIN, combien de TALLEYRAND ?
Face à la « dictature » libérale, tous les gens de mieux devraient s’unir sous le label de la Résistance écologique et sociale.
Je dis dictature quand il n’y a plus d’alternative et même plus d’alternance.
Nous observons que les petits hommes, dépassés par la tâche, tapent sur les copains au lieu de rassembler, de conforter, de solidariser.
L’humain n’est pas toujours un animal admirable, divin, avisé. La cruauté, la cupidité, la sottise l’animent, d’où le camp, la guerre, la chasse, les querelles subalternes, là où il faudrait de l’intelligence et de la compassion.
Allons-nous sombrer dans la misanthropie en contemplation des crimes des uns, des attitudes suicidaires et des désertions des autres ?
Ne me résignant pas à ce constat d’impasse évolutive, je pense que l’humain peut encore s’élever puisque des hommes réussirent à être meilleurs et à récuser la cruauté, la cupidité sordide, la sottise.
Si l’Histoire ne repasse jamais les plats, surtout quand ils sont mauvais, l’humain présente des constantes.
Ne prêtez pas serment au monarque du jour dont la politique flatte les financiers, les chasseurs, les lobbies, le cénacle des oligarques.
A propos, je vous propose un petit jeu d’immunisation contre la propagande de la coterie oligarchique.
Discernez le « Giscard » de secours que ce cénacle oligarchique et sa presse tiennent en réserve, pour le cas où l’actuel viendrait à manquer.
L’oligarchie financière aime avoir plusieurs fers au feu, plusieurs acteurs en représentation susceptibles d’abuser le troupeau électoral pour servir ses intérêts très privés.
Quel est ce gendre propret, homme de droite, bien sûr, mais « social » (oxymore), en rupture avec son parti conservateur, ce modéré, en même temps de tout ce qui est bien, selon la presse formatée ?
Réponse :
Xavier BERTRAND, l’homme qui préside la région HAUTS DE France avec ses amis du parti d’extrême-chasse.
C’est dire s’il est moralement élevé !
La presse d’argent le parera de toutes les vertus, jusqu’à ce que le temps, les révélations, les mesures népotiques en faveur du monde des affaires l’usent comme tous les « giscards ».
C’est leur démocratie !
Alors, vous qui n’êtes pas dupes, ne divisez pas la Résistance par vos états d’âmes et un esprit de chicane.
Unissez-vous et cessez de dénigrer vos leaders, vos partis, vos syndicats, vos associations car le dénigrement interdit le rassemblement indispensable de toutes les volontés de mieux.
Pour le vivant, pour les droits sociaux, pour la démocratie, nous vivons des temps de grands périls.
Dommage que trop d’esprits médiocres ne mesurent pas l’ampleur du mal.
Gérard CHAROLLOIS