A dessein, le monde de l’argent, qui finance les campagnes électorales et achète la presse écrite et télévisée afin d’imposer des gouvernants dociles à ses intérêts, multiplie les sources de confusions idéologiques.
La secte « libérale », pour laquelle « il n‘y a pas d’alternative », se réjouit de l’atomisation de la vie politique, des fractures des gauches et des droites, des contradictions et confusions assurant la pérennité du pouvoir de l’affairisme oligarchique.
Le peuple ne doit surtout pas comprendre qu’il se trouve globalement soumis à une détérioration progressive des conditions de vie au profit d’une ploutocratie mondialisée.
Un milliardaire américain, Waren BUFFET, résuma avec éclat ce fait : « La lutte des classes est terminée. Nous l’avons gagnée ».
Alors la propagande insidieuse, reprise de bonne foi par tant de commentateurs, oppose les jeunes aux gens âgées, les chômeurs aux travailleurs pauvres, les cheminots aux infirmières, les agents des services publics aux salariés du secteur privé et, avant tout, parle des « migrants » pour alarmer les uns et offrir de la générosité aux autres.
Pour occuper la scène médiatique, pour alimenter le grand spectacle politique, des confusions sont délibérément entretenues.
A droite, les acteurs en représentation jouent sur la peur en amalgamant l’insécurité, l’immigration, l’islamo-fascisme, le grand remplacement, la perte d’identité culturelle de l’Europe, le racisme antifrançais des populations exogènes crispées sur leurs appartenances communautaires.
Il y a dans tout ce fatras, à la fois de vrais problèmes, de graves questions, de profonds défis et des confusions de notions qu’il conviendrait non seulement de distinguer mais qui n’ont aucun lien entre elles.
Tout migrant n’est pas un islamiste politique, ennemi des droits du vivant, adepte de la mort rédemptrice.
A gauche, ce n’est pas mieux.
La main sur le cœur, la générosité en bannière déployée et la culpabilité masochiste en prime, les acteurs mélangent l’accueil des migrants, le complexe d’infériorité et une pusillanimité envers tout ce qui vient d’ailleurs, refusant même de condamner au nom de l’amour des « damnés de la terre » une idéologie qui met à mort les homosexuels, abaisse et enferme la femme, fouette les apostats et nie la liberté de l’humain.
Leur repentance obsessionnelle les sépare irrémédiablement, tant des valeurs essentielles des droits du vivant que des peuples qui ne les comprennent plus.
Nul ne peut sereinement débattre des vrais enjeux car l’anathème et l’outrance font la loi et la faillite des intellectuels emportés par ces débats viciés.
Il conviendrait de manifester, d’une part ce qu’il faut d’altruisme et de solidarité envers les personnes en souffrance et en détresse par-delà les origines et d’où qu’elles viennent, et d’autre part une condamnation ferme face à un néototalitarisme pas moins criminel que les pires idéologies séculaires du siècle passé.
Nous assistons, dans tous les camps, à l’immense désastre de la pensée.
C’est que notre époque ne reconnaît plus où sont les valeurs fondamentales méritant d’être célébrées, ne discerne plus les phares qu’il ne faut jamais perdre de vue.
Ces deux valeurs avec lesquelles nul ne devrait transiger sont le respect de la vie et de la liberté de mode de vie et de pensée.
Tout ce qui contredit ces valeurs méritent d’être intellectuellement combattu sans faiblesse.
Le reste représente l’écume dans laquelle se dissimule les petites ambitions et les grands intérêts mortifères de l’oligarchie.
On occupe les peuples avec de faux débats pour mieux les anesthésier, les exploiter, anéantir la biodiversité, maltraiter les êtres vivants.
Le monde monstrueux des « affaires » s’accommodera toujours de tous les totalitarismes.
Il pactisa avec HITLER, MUSSOLINI, FRANCO et PINOCHET, comme il saura tirer profit de l’islamisme fondamentaliste et ce d’autant que celui-ci enseigne la soumission et prône l’ordre.
Le monde des « affaires » n’aime ni la vie, ni la liberté puisqu’elles ne sont pas dans le commerce et ne rapportent aucun profit.
Le monde des « affaires » aime la chasse et n’instrumente la peur du fascisme que pour se maintenir au pouvoir sur le thème : « moi ou l’extrême-droite ».
Or, la secte « libérale » est l’extrême-droite de ce temps.
Mauvaise pièce de théâtre de boulevard qui finit souvent par une fusion de tout ce petit monde au détriment des peuples dupés.
C’est ce que nous ont appris l’histoire et l’observation des évolutions politiques dans les pays voisins du nôtre.
L’objectif de la secte « libérale » est de régner mille ans.
Mais bien avant cette échéance, leur système aura anéanti la vie sur Terre.
En attendant, vous reprendrez bien un contournement de STRASBOURG, une voie de la vallée sur les rives de la DORDOGNE, une montagne d’or en GUYANE et une bonne dose de glyphosate et de pesticides !
L’environnement, les droits sociaux, la reconnaissance du caractère sensible de l’animal, toutes des entraves au profit, pour la secte : « ça commence à bien faire ».
Gérard CHAROLLOIS