Au moment où la saison de chasse sur terre prend fin dans notre pays, nos regards se portent vers l’océan
Antarctique, où nos frères et soeurs écologistes biocentristes de Sea Shepherd poursuivent l’opération " Zéro
Tolérance ".
Alors qu’aucun des pays ayant ratifié la constitution d’un sanctuaire dans la zone Antarctique n’a le
courage d’envoyer des bâtiments faire respecter ses engagements, le Japon pousse la provocation jusqu’à
expédier ce jour un navire de guerre de 12500 tonnes, 250 hommes d’équipage et 3 hélicoptères en soutien
à sa flotte baleinière pirate qui sévit dans ces eaux protégées !!!
Cette fois-ci, c’est au niveau international que se porte la bassesse du monde politique dans son ensemble
face à une autre forme de chasse : celle aux cétacés !
Il est tellement facile de ratifier des textes tout en sachant qu’aucun moyen ne sera mis derrière pour les
faire respecter ! Car c’est bien de cela dont il s’agit : Les navires de Sea Shepherd de par leurs actions ne
tentent que de faire respecter les lois dans le sanctuaire, là où les marines des pays signataires brillent par
leur absence !
Et pendant ce temps, les gouvernements s’inclinent devant un petit groupuscule de quelques bureaucrates
qui, au sein de l’agence japonaise de la pêche, tentent par tous les moyens de maintenir cette pêche
baleinière d’un autre âge, pour d’uniques intérêts budgétaires (rappelons au passage le détournement d’une
partie de l’aide internationale collectée pour les victimes de Fukushima, qui s’est vue affectée au
redressement du bilan financier catastrophique de cette flotte) !
Le comportement laxiste adopté face à cette provocation par la communauté internationale n’est pas sans
rappeler la mollesse de celui de la Société des Nations !
Jusqu’où les évènements devront-ils aller afin que cette même communauté sorte de sa léthargie et prenne
ses responsabilités ? Un incident international entre le Japon et la flotte écologiste ?
La Convention Vie et Nature assure de son soutien les équipages de Sea Shepherd ainsi que le Capitaine
Paul Watson, et espère une réaction des pays signataires, dont la France.
Jean-Paul PERONNET
Secrétaire général de la Convention Vie et Nature