La CONVENTION VIE ET NATURE constate que pour la première fois en ce pays, le gouvernement refuse de fermer la chasse sur l'ensemble du territoire nonobstant la vague de froid.
Jusqu'à ce jour, la chasse, guerre sans honneur faite à ce qui survit de faune, était prohibée lorsque le sol et les plans d'eau gelaient jour et nuit et que les animaux s'avéraient particulièrement vulnérables.
L'humain civilisé, face à de telles intempéries, nourrit les oiseaux .
Une poignée d'arriérés profite de cette vulnérabilité pour tirer massivement.
Dans nombre de départements, en ce début février, les bécasses restent chassables ainsi que les merles et grives, à l'affût, aux postes fixes.
Tuer des oiseaux épuisés par la faim et le froid est une honte qui retombe sur ce ministère de l'écologie qui n'a pas l'élémentaire courage d'arrêter les massacres.
Par ailleurs, ce gouvernement vient de prolonger jusqu'au 20 février, la chasse des pigeons ramiers migreateurs dans la région Nord.
La CONVENTION VIE ET NATURE dépose une plainte auprès de la Commission Européenne pour cette nouvelle violation de l'article 7 de la directive relative à la conservation des oiseaux prévoyant leur protection lors de leur trajet de retour vers leurs lieux de nidification.
Le Président actuel, candidat, offre aux chasseurs la possibilité de tuer des eiders à duvets, des courlis, espèces menacées qui bénéficaient d'un moratoire.
Il leur promit, lors de son déplacement en ARIEGE, de pouvoir tuer les derniers tétras pyrénéens et invente, pour violer le droit européen, la "chasse scientifique" des oies du 31 janvier au 10 février.
Nous assistons à des agressions sans précédents contre la nature en ce pays et si la chasse Française nous avait habitués à l'imposture et à la forfaiture, le comble de l'abjection et du grotesque est atteint.
Les Français valent mieux que ces injures faites au vivant et il est grand temps d'ouvrir la chasse électorale aux seuls et vrais nuisibles absolus, ceux qui sacrifient la nature aux fantasmes destructeurs d'une infime minorité.