L’écologie est la seule idée neuve qu’ait produit la seconde moitié du 20ème siècle.
Issue d’une science des relations entre les espèces et avec leurs milieux, cette pensée vise à réconcilier l’humain avec la faune, la flore et plus généralement la nature.
Sa jeunesse explique que l’écologie soit plurielle.
Avec la CONVENTION VIE ET NATURE, nous assumons une pensée écologiste, mais ne prétendrons jamais être les seuls à détenir une vérité indépassable.
La diversité, les nuances, les échanges enrichissent.
Aussi, je considère comme légitime l’existence de groupements divers illustrant des déclinaisons luxuriantes de l’écologie.
Ainsi, il est vivifiant pour le grand et noble débat des idées qu’existent un parti EELV, un Mouvement des Ecologistes Indépendants, une Alliance des écologistes indépendants et autres.
Ces structures sont d’ailleurs susceptibles d’évoluer, de refonder de nouvelles forces car un parti n’est jamais qu’un instrument au service d’une idée.
Malheureusement, l’écologie dérangeant les lobbies et stimulant quelques mégalomanies pathologiques, vous verrez fleurir, à la veille des élections, de « faux nez » se réclamant de notre nébuleuse et dont les vrais desseins sont, d’une part, de diviser les porteurs d’une pensée novatrice et féconde, d’autre part, lors des élections législatives, de capter de l’argent public lié au financement de la vie politique en fonction des voix obtenues au premier tour de ce scrutin.
Comment démasquer les impostures, les distinguer des clivages légitimes ?
Les mouvements sincères, sérieux, légitimes, participent au débat public avec des leaders identifiables.
Ils apparaissent, au moins occasionnellement, dans les manifestations contre la corrida, la chasse, pour la défense des loups ou celle de NOTRE DAME DES LANDES.
Les « faux nez » de l’écologie n’apparaissent que lors des élections et sont absents de tous les combats associatifs.
La chose pourrait être dérisoire, thérapeutique pour quelques mégalos prompts à s’agiter à l’approche de tout scrutin.
Le problème est que la présence de cinq ou six candidats se réclamant de l’écologie, dans une quelconque circonscription, confine au grotesque et discrédite notre famille de pensée.
Sachons cultiver un pluralisme indispensable, lorsqu’il correspond à un débat de fond et soyons vigilants à ne pas offrir à nos ennemis des divisions, sources d’affaiblissement.
Pour faire gagner le vivant, faire reculer les lobbies de la mort, notre unité s’impose.
Aussi, j’invite ceux qui veulent agir, à demeurer des leaders d’opinion, à conserver leurs chères présidences, mais à le faire dans une démarche collective dans laquelle ils auront toute leur place.
Sachons, à la fois, cultiver la diversité des pensées et des talents et l’unité d’action sans laquelle perdure l’impuissance.
J’écris ces lignes car je sais que nos ennemis redoutent ma candidature et notre initiative de constituer une Force Pour Le Vivant.
Ils vont inciter des esprits faibles à créer des diversions.
Je propose que tous ceux qui aiment le vivant, écologistes, animalistes, naturalistes, quelle que soit leur sensibilité, acceptent enfin de se rapprocher, de se reconnaître, cessant de s’enfermer dans leurs micros-chapelles, feignant d’ignorer l’existence des autres.
Je préconise que lors des prochaines élections législatives, en juin 2017, les leaders intellectuellement honnêtes acceptent de se concerter pour éviter les multiplications de candidatures dont la prolifération ridiculise notre courant de pensée.
Le mouvement politique que nous constituerons, en octobre prochain, cette FORCE POUR LE VIVANT tend ainsi une main fraternelle à tous les partis poursuivant des buts proches des nôtres.
L’écologie est une idée qui doit féconder la société, relever les défis, sauver la biodiversité, élever la condition animale, faire passer l’humain avant l’argent.
La société est en attente de cette voix novatrice.
Pour l’heure, la faiblesse des hommes fait que des leaders prétendus écologistes se sont « vendus » au pouvoir actuel, sans obtenir ni l’arrêt des tirs de loups, ni l’abolition de la corrida, ni l’abandon de l’aéroport VINCI de NANTES.
Malheur à une grande idée lorsqu’elle s’incarne dans de trop petits hommes !
Tout est à reconstruire sur des bases fortes, claires, précises, à la fois exigeantes d’un point de vue éthique et très concrètes dans les conquêtes politiques.
Unissons-nous pour cette tâche exaltante !
Gérard CHAROLLOIS