Demain, une nouvelle force écologiste.


  Communiqué de La Convention Vie et Nature du 10 Mars 2016


  

Une loi relative à la biodiversité vient en discussion devant le parlement Français.

Certains députés écologistes, en particulier  Laurence ABEILLE, introduisirent des avancées concrètes, dans un texte à « onction épiscopale », àl’instar  de toutes les lois vertueuses adoptées par des politiciens aux ordres des mafias affairistes et des lobbies de l’arriération.

Ainsi, le texte voté en première lecture par l’assemblée nationale prévoyait l’interdiction de chasser les mammifères durant leur période de reproduction, ce qui épargnait les blaireaux au printemps et prohibait l’emploi de gluaux pour capturer les passereaux, pratique usitée par quelques centaines de tueurs en PROVENCE.

 

Le sénat, chambre réactionnaire, supprima, à l’instigation des chasseurs, ces dispositions concrètes.

 

Le texte revenu, en seconde lecture devant l’assemblée nationale, a été examiné par la commission du « « développement durable ».

Les deux dispositions favorables à la préservation de la faune n’ont pas été réintroduites par cette commission.

 Le gouvernement a soutenu les archaïsmes antinatures des chasseurs.

Or, il était représenté par une ex-députée verte, démissionnaire du parti, qui s’était déjà illustrée par sa pusillanimité lors d’un débat radiodiffusé, opposant notre administrateur Martial MOUQUERON au lobbiyste des chasseurs et des armuriers.

Deux conclusions s’imposent :

 

---- En premier lieu, la classe politique, jouet des groupes de pressions malfaisants, ne représente pas les citoyens dans leurs aspirations, puisque l’immense majorité de nos contemporains récusent le grand massacre de la faune.

Cela, nous le savons que trop et les illustrations de cette déchéance éthique des hommes d’appareils des partis politiques explique et justifie le mépris dans lequel nous les tenons.

Ils insultent ceux qu’ils prétendent représenter, en les abaissant au rang de  mangeurs de petits oiseaux et de tortionnaires d’animaux.

Nous leur retournons leur insulte.

 

----  Le second enseignement tient à la dérive du parti écologiste, né dans les années 1980 des associations de protection de la nature, progressivement  gangréné par des arrivistes totalement étrangers à l’éthique du respect du vivant et de l’amour de la nature.

La ruine actuelle de l’écologie politique nous appelle à reconstruire une force claire, loyale, cohérente, ouverte et accueillante mais porteuses de valeurs élevées.

Le 8 octobre prochain, à PARIS, nous appelons tous les animalistes, les écologistes, les naturalistes à refonder une écologie politique pour laquelle la mort d’un être vivant ne saurait être un loisir ou un spectacle.

 

L’heure est  à l’union, à la refondation, au rassemblement, par-delà les nuances et la richesse des diversités de tous ceux qui veulent proclamer le vivant à l’ordre du jour.

 

Gérard  CHAROLLOIS

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