Procès de Maubourguet : dernières cartouches pour les minoritaires


par Roger Lahana - Vice-président du CRAC Europe


Le 7 avril 2015 s’est tenu à Tarbes le procès en première instance de la manifestation anti-corrida de Maubourguet. Alors qu’il s’agissait d’une action citoyenne, seul Jean-Pierre Garrigues était poursuivi, à titre personnel. C’est d’ailleurs la première curiosité de cette nouvelle attaque menée par le lobby taurin : le président du CRAC Europe est poursuivi mais le CRAC Europe ne l’est pas. Pourtant c’est bien en tant que président de cette association que Jean-Pierre Garrigues a été désigné comme coupable d’office à l’issue de sa garde à vue le 23 août 2014, après avoir été plaqué au sol par des CRS parce qu’il tenait un mégaphone.
Côté parties civiles, se trouvaient sans surprise la mairie de Maubourguet et son club taurin, représentés par les duettistes habituels de la cause aficionada dans le sud-ouest, le bâtonnier Michel Dufranc et l’avocat Guillaume François, en plein remake du procès de Rion-des-Landes. Avec eux, pour les plaidoiries, on n’est jamais déçu.
Avec leur sens bien connu de la mesure et de la subtilité, ils nous ont comparés « aux talibans qui ont détruit les bouddhas de Mossoul pour faire disparaître une culture minoritaire » (à Mossoul ? des bouddhas ? ce n’est pas plutôt à Bamiyan ?), ce qui était de toute évidence la même chose que les anti-corrida qui veulent mettre fin à cette « culture minoritaire » (c’est Maître François qui le dit) qu’est la tauromachie dans le sud de la France. Ils nous ont bien entendu traité de « terroristes »  et ont considéré que sauter dans une arène avec des sifflets était rien moins qu’un « attentat » (ils ont dû apprendre à lire sur le site de Terres Taurines).

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